Avec "la dénonciation de la christianophobie", l'Institut
Civitas qui s'appuie sur la FSSPX , laquelle s'appuie en cascade sur
deux groupuscules d'extrême droite contre-révolutionnaire, le Renouveau
français et l'Action Française, entend fédérer la mouvance
nationale-catholique.
"C'est une manifestation pacifique, a affirmé l'évêque auxiliaire de Nanterre, Nicolas Brouwet *. Nous demandons que notre foi ne soit pas tournée en dérision."
L’institut Civitas, ainsi nommé, vient tout droit des rangs de l’Action française de Charles Maurras, de tous les courants hostiles à la Révolution, aux droits de l’homme, à la séparation de l’Eglise et de l’Etat, de la France de Vichy et de cette fraction de l’Eglise intégriste qui, à la suite de Mgr Lefebvre, n’a jamais pris son parti de la mise à jour libérale (aggiornamento) du concile Vatican II. Leurs allusions antisémites, le vocabulaire qu’ils utilisent pour juger les chrétiens qui ne sont pas de leur camp («laquais», «vermine») illustre, mieux que tout autre, la haine de leurs origines.
Si un certain antichristianisme doit être recadré, on ne peut que déplorer cette défense agressive de la «chrétienté», qui adopte les mêmes méthodes –intolérance, violence– que celles qu’elle prétend combattre. Des méthodes qui fournissent, en réalité, des arguments providentiels à tous les porte-parole de l’antichristianisme qui se font un malin plaisir de réveiller les fantasmes et les peurs de l’obscurantisme catholique.
HenriTincq
Une partie de l'UMP soutient Civitas ...
Le Nouvel Obs a publié le texte de la Droite populaire dans lequel le mouvement issu de l'UMP soutient les catholiques intégristes de Civitas. La Droite populaire se range ainsi derrière les catholiques, qui manifestent depuis plusieurs semaines dans les villes où se jouent deux pièces de théâtre, "Sur le concept du visage du fils de Dieu" de Romeo Castellucci et "Golgota Picnic" de Rodrigo Garcia.
Les initiatives de Civitas ont pourtant été récemment condamnées par le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, comme par Christine Boutin et le cardinal André Vingt-Trois.
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