jeudi 31 mai 2012

Le "vrai travail" de Philippe Juvin : pondre du bon mot !


Le maire du village, et eurodéputé, et chef à temps plein du service des urgences de l'hôpital Georges Pompidou, et secrétaire national de l'UMP (aux fédérations, pas à la Santé), et grand admirateur de l'écrivain d'extrême droite Kleber Haedens, mais aussi le toujours pas ministre de la Santé, Philippe Juvin, toujours en attente de son heure de gloire (l'espoir fait vivre, dit-on) n'en finit pas de faire des bons mots pour tenter d'attirer sur lui une lumière qui n'arrive jamais.
Parfois, ça marche un peu, comme cet appel solennel - et ridicule -  à la "création d'un observatoire de la chasse aux sorcières".  Il faut le lui dire, en spécialiste de la communication que nous sommes, c'est parce que c'est ridicule que ça marche, pas parce que sa pensée éclaire les foules ...
Le reste du temps, il fait "flop" mais s'étonne encore qu'à l'AFP ces quasi quotidiens communiqués de presse finissent irrémédiablement à la poubelle. On a beau le lui dire, traiter François Hollande de Janus, de coucou ou d'anguille, en terme d'info c'est égal à zéro. Et 0 + 0 = la tête à Toto.

Deux attachées de presse, quand même (Gaëlle et Audrey), payées par le contribuables, sont à son service pour lui servir la soupe ...

Oui, il y a en France de sérieuse économies à faire. On se passerait bien de ces députés/sorciers/toto/zozo qui ne servent à rien, si ce n'est qu'à pondre "du bon mot" pour eux-mêmes et aux frais du contribuables !

PhilBert



mercredi 30 mai 2012

Comble du ridicule, Philippe Juvin a appelé "à la création d'un observatoire de la chasse aux sorcières" (L'Express)

Philippe Juvin, le maire UMP de La Garenne-Colombes, le président du comité local de soutien à Nicolas Sarkozy 2012, le très conservateur député européen PPE et le très accessoirement chef du service des urgences de l'hôpital Georges Pompidou (quand il n'est pas ailleurs) dénonce la chasse aux sorcières du nouveau gouvernement pour avoir limogé trois proches de l'ancien président de la République, actuellement en fuite au Maroc.



Pour le Journal Le Monde 

"ÉTAT SOCIALISTE"

Philippe Juvin, secrétaire national de l'UMP, appelle ni plus ni moins "à la création d'un observatoire de la chasse aux sorcières pour dénoncer cette dangereuse dérive sectaire du nouveau pouvoir". "François Hollande nous avait promis l’État impartial : en quelques jours est né l’État socialiste", écrit-il dans un communiqué, où il estime que "ces grands serviteurs de l’État" n'ont commis qu'"un seul crime : n'être pas socialistes". "Hollande pratique l'épuration. Les copains d'abord. Aujourd'hui des préfets, demain, à qui le tour ? On parle même de l'éviction de journalistes", croit-il savoir.

C'est aussi dans les Dernières Nouvelles d'Alsace (DNA)

Ndlr : Le merveilleux Pr. Juvin vient-il de réaliser (enfin) que son parti, l'UMP va se prendre une raclée aux législatives, ce qui le rendrait nerveux ? Le merveilleux Pr. Juvin vient-il de réaliser (enfin) qu'il ne sera donc jamais ministre de la Santé, ce qui le rendrait agressif ? Le merveilleux Pr. Juvin vient-il de réaliser (enfin) que ses jours au poste de chef du service des urgences de l'hôpital Georges Pompidou sont peut-être comptés vu les conditions critiquées de sa nomination quelques jours avant la fuite à l'étranger de Nicolas Sarkozy, l'homme à qui il doit tout  (ici) ... ?

mardi 29 mai 2012

Philippe Juvin : je dynamite, je disperse, je ventile ... les gens qui m'empêchent de construire en rond !


Pas plus tard que la semaine dernière, ce maire (Philippe Juvin) qui n'hésite jamais à dénoncer des chasses aux sorcières imaginaires faisait publier dans son journal municipal ce qui ressemblait à une publication judiciaire - mais qui ne l'est pas - une ignoble tribune dénonçant toute une famille nominativement (il ne manquait que leurs photos) pour avoir eu l'outrecuidance de déposer un recours contre une construction municipale qui leur portait et leur porte maintenant tous les jours un lourd préjudice (perte du soleil, chantier long et envahissant, impossibilité de vendre maintenant leur bien).

+je dynamite, je disperse, je ventile+ je pratique aussi la double peine + (condamnés et dénoncés)

On se souvient que Philippe Juvin n'avait pas aimé, mais alors pas du tout, que ses pairs de l'hôpital Beaujon où il était alors chef de service des urgences émettent une motion contre ses propos dans la presse (ici). Il s'était insurgé violemment contre ce qu'il avait appelé une dénonciation "ad hominem" (la culture, c'est bien connu...).  Philippe Juvin, déjà à l'époque y allait de ses références cinématographiques (manifestement limitées), les Tontons flingueurs. Lire ici

Il me semble que sur le cartouche/torchon ci-dessous le procédé est tout autant ad hominem mais il faut le dire aussi  pourritum, dégueulassum et vomitum.




mardi 22 mai 2012

Remplacer ce maire devient URGENT. Mobilisons nous !

La Garenne Info N° 254 Mai 2012
Sous le sommaire du dernier bulletin municipal de la ville de La Garenne-Colombes (N° 254 - mai 2012) figure un encart de 9,5 X 13,5 cm mettant en avant par un titre "Information" imprimé en rouge sang  la condamnation de toute une famille garennoise. Une famille qui avait eu en 2009 l'outrecuidance de déposer un recours en justice contre le nouveau permis de construire de la médiathèque et le PLU modifié (Plan d'urbanisme Local).

Cette famille, dont la maison n'est autre que la maison mitoyenne de la médiathèque tentait simplement, il faut le dire puisque le journal municipal ne le dit pas, de ne pas avoir un bâtiment public imposant sous ses fenêtres, de ne pas avoir à subir les nuisances d'un chantier très long, de s'éviter la présence d'engins de chantier et autres échafaudages dans son jardinet. Cette famille tentait d'éviter que des matériaux et autres outils ne tombent sur les très jeunes enfants jouant très souvent dans le jardin et ne risquent de les tuer.
Ces riverains tentaient que nous, les garennois, ne puissions pas, par les baies vitrées de la médiathèque donnant chez eux, nous transformer en voyeurs.
Quoi de plus légitime donc que ces riverains aient tenté de se défendre surtout quand vous saurez que la personne citée à 85 ans et qu'elle est née dans cette maison. Que celui qui n'aurait pas fait la même chose lève la main. Ses enfants, évidement cités dans la foulée, tentaient quant à eux de préserver leurs parents de tous ces inconvénients. Que celui qui n'aurait pas fait la même chose lève la main.

Mais cela non plus le bulletin municipal ne le dit pas, évidement.

Ce que ne vous dit pas non plus ce torchon de bulletin municipal, c'est que le premier permis de construire avait été jugé illégal parce que non conforme au Plan Local d'Urbanisme. Cela évidement, aucun bulletin municipal de l'époque ne vous l'avait dit.  Et pour que le second permis de construire devienne "légal" (donc résistant aux attaques des riverains) il a suffi à la municipalité de modifier le Plan Local d'Urbanisme. En un mot, si le premier permis de construire était non conforme à la loi (PLU), changeons la loi (PLU modifié). Combien de PLU ces dernières années ?

Les garennois sont contents d'avoir une médiathèque, les garennois sont contents d'avoir une médiathèque à cet endroit (même si d'autres localisations auraient été plus judicieuses) mais il faut savoir prendre en compte le prix à payer pour cela. Et dans le prix à payer, il n'y a pas que les millions d'euros qui figurent sur les lignes comptables, il y a aussi les conséquences sur les êtres humains. Ces voisins de la médiathèque, personne n'y pense et c'est normal car, en venant retirer un livre ou un CD personne n'imagine une seconde le prix que paye tous les jours les habitants de la maison d'à côté.

Et voilà que la mairie, le maire puisque c'est lui le directeur de la publication de cette publication, vient rajouter du malheur au malheur en publiant cet avis digne des plus sombres heures de notre histoire. 

Dites-nous sincèrement, garennois, pourquoi alors que la médiathèque est finie, alors que ces gens ont été condamnés et devront payer des amendes (comme délicatement mentionné dans le cartouche, sommes à l'appui) il a fallu à Philippe Juvin, maire, député européen, chef des urgences de l'hôpital Pompidou et président du comité local de soutien à Nicolas Sarkozy, dénoncer encore et encore, en lettres rouges et sur la place publique la condamnation de cette famille. Oui, pourquoi ? Pour l'exemple, par vengeance, par rancoeur ? Est-ce digne d'un élu ? NON !

Je connais l'homme donné en pâture aux lecteurs du bulletin municipal. Je le vois très souvent place de la Liberté lorsqu'il va acheter sa demie-baguette de pain, marchant d'un pas peu sûr, l'air absent, ne me reconnaissant plus parce que trop âgé, trop fatigué, sans doute malade. C'est cet homme-là que le merveilleux Pr Juvin (comme l'appellent certains de ses confrères) a désigné à la vindicte populaire. C'est un règlement de compte lâche et vil. C'est MAL, c'est tout simplement DÉGUEULASSE.

Il faut se rendre à l'évidence, rien n'arrête le merveilleux Pr Juvin, pas même la décence. Il va donc falloir faire autrement pour lui faire comprendre : sortir le merveilleux Pr Juvin du paysage.

Puisque le maire a publié des informations, certes publiques, en lettres rouges dans chacune des boites aux lettres de la ville, nous publierons, en lettres rouges et dans chacune des boites aux lettres de la ville, toutes les informations publiques (évidement), qui le concernent et croyez-nous elles sont nombreuses (il suffit de lire la presse nationale et d'écouter ses confrères de l'AP-HP). Nous en appelons à toutes les bonnes volontés.

Jusqu'ici nous disions sur ce blog : il buzze, nous buzzons. Dorénavant ça va changer, ce sera : il a salement balancé, nous balançons avec ravissement. (CA-P-ER).

PhilBert









mardi 8 mai 2012

C'est dingue le temps que peut passer le Pr. Philippe Juvin à l'hôpital Georges Pompidou ... devant les caméras et pour le compte de l'UMP !



Interview Philippe Juvin-Campagne presidentielle... par decision-sante


Le comble de la farce, c'est l'épisode faisons un rêve : Le merveilleux Philippe Juvin, ministre de la Santé... sur fond de Marseillaise. 





NDLR : aujourd'hui 8 mai 2012, peut-être que le maire de La Garenne-Colombes et eurodéputé conservateur Philippe Juvin a réalisé (enfin) que lui, ministre de la santé, c'était râpé et pas seulement parce que Nicolas Sarkozy a été chassé du pouvoir par les français mais parce que de toute façon, il s'était lui-même créé une image détestable dans le milieu médical.

N'oublions pas qu'il y a quelques semaines seulement un collectif de médecins et professeurs de médecine écrivaient à son sujet dans une lettre ouverte à madame Mireille Faugère, directrice générale de l'AP-HP :

.../...le maintien de monsieur Juvin dans ses fonctions hospitalières serait ressenti comme une insulte pour tous ceux qui servent avec conscience et dévouement l’AP-HP, dans le respect de leur statut et de leur temps de travail.../... (atoute.org)



Dans le 92, une ambiance de fin de règne


23 h 30, ce dimanche 6 mai, au siège du conseil général des Hauts-de-Seine, à Nanterre. 
Ambiance fin de règne dans la salle des conférences, où se joue la traditionnelle soirée électorale. La mine grave, la majorité présidentielle devenue minorité noie son chagrin dans le buffet, jure que « tout va bien ». L'opposition devenue majorité présidentielle se frotte les mains et jubile avant de rejoindre la Bastille. Pascal Buchet, le patron de la fédération socialiste du « 9-2 », ce département parmi les plus sarkozystes et les plus riches de France, fief du président déchu, célèbre pour ses guerres fratricides à droite, ne donne pas une semaine à l'UMP local et national pour « exploser ».

« Ils se disent unis mais dans quelques jours, ils vont sortir les armes et régler les comptes. Vous allez voir ! Ça va être le bordel ! 
Il y a trop de rancœurs à droite. L'affaire de l'EPAD a scellé la scission. Devedjian va vouloir prendre sa revanche après tout ce que lui a fait le clan Sarko-Balkany. Sur la deuxième circonscription, Rama Yade et le baron Aeschlimann vont s'écharper. Sur la neuvième, Solère et Guéant vont en découdre. Pemezec, l'ennemi juré de Devedjian qui a voté Le Pen en 2002 au lieu de Chirac, va s'allier avec l'extrême droite. Des candidatures nouvelles vont apparaître à droite à trois semaines des législatives. »

Devant les panneaux où s'affichent petit à petit les résultats des trente-six communes, le maire de Fontenay-aux-Roses savoure la victoire avec les siens. Enumère les villes de droite où Hollande arrive en tête : Villeneuve-la-Garenne (67,11 %), Châtillon (55,4 %), Châtenay-Malabry (58 %), Bourg-la-Reine (52,2 %), Montrouge (58,2 %), Meudon (50,31 %), Vanves (56,44 %) et surtout Antony (52,26 %) et Issy-les-Moulineaux (51,7 %). Deux terres « encore plus symboliques » pour Pascal Buchet, qui incarnent la Sarkozie. La première est la ville de Patrick Devedjian, maire de 1983 à 2002, président du conseil général et député sortant, où durant l'entre-deux tours, sur les marchés, on n'a pas vu un militant UMP. La seconde est la ville d'André Santini, député-maire, président du Nouveau Centre, candidat à sa propre succession dans la 10e, l'une des quatre circonscriptions dans l'œil du cyclone.
« Eh oui, le changement, c'est maintenant, même dans les Hauts-de-Seine ! » se réjouit le premier secrétaire de la fédération PS du 92. Guère habitué aux soirées électorales du CG du 92 – « en général, on est cinq socialistes dans une mare de RPR » –, il a rencontré ces derniers jours de nombreux électeurs de droite déboussolés, partagés entre le vote blanc ou le vote... Hollande. L'ex-terrain de jeu de Pasqua, laboratoire du sarkozysme, pépinière de ministres et de conseillers élyséens durant ces dix dernières années, se craquelle. Les municipales et les cantonales avaient révélé les premières fissures. La présidentielle les exacerbe. Nicolas Sarkozy perd cinq points par rapport à 2007 et termine (50,52 %) au coude à coude avec François Hollande (49,48 %).
« Dans cette campagne confuse, l'identité de la droite n'a pas été claire »
Dans la salle, il ne reste plus grand-monde, des collaborateurs du conseil général en costumes sombres et quelques militants UMP qui vous assurent de table en table que « le 92 résiste ». Pas de champagne comme en 2007 mais du vin pour oublier. Près de l'écran géant, Sofiane, sa mère et Myriam, de Nanterre, broient du noir, vivent la chute du « président » comme « une injustice ». « Franchement, ça craint pour la France. Hollande n'a aucune classe, aucune stature. C'est une catastrophe pour le pays. Il s'exprime mal, devrait faire des abdos », dit Myriam. « On a perdu un homme extraordinaire, le capitaine du navire », renchérit la maman de Sofiane. « Est-ce que les musulmans qui ont voté pour Hollande savent qu'il est pour le mariage homosexuel interdit par l'islam ? » demande son fils.
A la table d'à côté, un groupe de jeunes accable « les journalistes à 99 % contre Sarkozy » et s'avouent soulagés devant le résultat plus serré que prévu. « 48 %, c'est pas mal ! C'est un référendum anti-Sarkozy, pas une adhésion pour Hollande. Il est loin du score de Miterrand en 1988. Sur les marchés, on a jamais pu développer le programme de droite. On nous renvoyait constamment au Fouquet's, à l'Epad, aux Balkany, aux casseroles des barons des Hauts-de-Seine », rapporte Rodrigues, un jeune entrepreneur.
Après avoir passé la soirée à dérouler les éléments de langage pour justifier la défaite – « aucun gouvernement sortant en Europe n'a résisté à la crise », « la droite étant à l'Elysée depuis 1995, les Français voulaient l'alternance », « c'est la démocratie, on a mené un magnifique combat », « le score de Hollande n'est pas exceptionnel », « nous sommes soudés dans l'adversité », etc. –, les figures sulfureuses de la droite altoséquanaise ont déserté les lieux. Certaines ont tout simplement boycotté la soirée. Les Balkany ont brillé par leur absence. Le fils Jean Sarkozy aussi. Les « patrons » – Patrick Devedjian, Roger Karoutchi, André Santini – se sont rapidement effacés après le discours de 22h30.

Devedjian, qui ne connaît « que Ferdinand Buisson » a dénoncé, sous les applaudissements et... les sifflets, la campagne très droitière de Sarkozy durant l'entre-deux tours : « Je ne suis pas sûr que les clins d'œil au Front national nous aient aidés dans ce scrutin. En 2007, Nicolas Sarkozy s'était présenté aux Français comme le représentant d'une France de sang mêlé, ce qui correspondait à notre sociologie. Dans cette campagne confuse, l'identité de la droite n'a pas été claire. »

En aparté, pour répondre aux mauvaises langues l'accusant de ne pas avoir versé de larmes à l'annonce des résultats, il a taclé le député de la huitième circonscription, Jean-Jacques Guillet, l'homme que l'ex-chef de l'Etat lui a préféré à la tête de l'UMP des Hauts-de-Seine : « Je ne suis pas là pour répondre de la défaite. C'est lui le responsable de la campagne dans le département. Où est-il ce soir ? Je ne le vois pas. C'est étonnant qu'il ne soit pas là. »
Karoutchi, le secrétaire général de l'UMP des Hauts-de-Seine, a fustigé les médias qui « comparaient les drapeaux tricolores de la Concorde à Nuremberg » : « Nous n'étions pas face à une vague médiatique qui nous portait. » Le sénateur et conseiller politique de l'UMP a martelé : « Nous avons perdu une bataille, pas la guerre. Il faut rester soudés et s'unir pour gagner les législatives et éviter des drames au pays. » Santini, président du Nouveau Centre dans le 92, a fusillé François Bayrou : « Laissons comme disait l'autre le chien crever au fil de l'eau. Aujourd'hui, nous signons son acte de décès. Adressons-nous à ses électeurs. »
François Kosciusko-Morizet, le maire de Sèvres, le père de « NKM », la porte-parole de Sarkozy, ne s'est pas éternisé à l'image de nombreux élus. Un verre, quelques poignées de main et déclarations et il s'en est reparti aussi discrètement qu'il était apparu peu après le discours des chefs de file. Pas inquiet pour l'avenir de l'UMP dans les Hauts-de-Seine : « Le parti n'explosera pas. » Comme sa fille qui « fait ce qu'elle veut », il n'a pas apprécié que Sarkozy consacre l'entre-deux tours à chasser sur les terres du FN. « Il est parti trop tard dans la campagne et il a trop ramé pour récupérer l'électorat Le Pen. Chirac avait perdu parce qu'il ne voulait pas composer avec le FN. Sarkozy a perdu parce qu'il y a passé son temps », abonde Amaury, un vieux militant, ancien gérant d'une société de limousines, délégué aux cantonales de Courbevoie pendant une trentaine d'années.
« Les électeurs en ont marre des baronnies, des rois »

Accoudé à une table, Thierry Solère, l'élu-dissident de Boulogne-Billancourt, n'est pas pressé. Il défait la campagne de Sarkozy « trop à la droite de la droite » avec des amis, bien moins optimiste sur l'état des droites dans le 92. Exclu provisoirement de l'UMP en mars dernier pour oser défier le bras droit de Sarkozy père, Claude Guéant, parachuté dans la neuvième circonscription et dont il se murmure qu'il pourrait finalement se retirer de la course, « le meilleur ami de Sarkozy fils » ne se laisse pas intimider. « Je vais gagner et Copé me réintégrera à l'UMP. A Boulogne, on a perdu 30 policiers et 30 gendarmes. Vous voyez Guéant téléphoner au ministre de l'intérieur de la gauche pour réclamer du renfort alors que c'est à cause de lui que nous avons perdu des effectifs ?» fanfaronne-t-il.
Deux exemples le confortent : Neuilly et Levallois, deux villes où les électeurs ont dit leur « ras-le-bol d'être pris pour des machines à voter ». A Neuilly, en 2008, Jean-Christophe Fromantin, chef d'entreprise, divers droite indépendant, a ravi le fief des Sarkozy à David Martinon dont personne n'oublie la calamiteuse sortie de route. En 2011, il a conforté son assise aux cantonales en pulvérisant la candidate de l'UMP. Au même moment, à Levallois-Perret, Arnaud de Courson, même profil que Fromantin, inconnu en politique, à la tête d'une société de recrutement, infligeait une cinglante défaite à Isabelle Balkany et s'emparait du fauteuil de conseiller général.
Hier bastion étanche du sarkozysme, les Hauts-de-Seine sont devenus le miroir d'une France qui sanctionne la gestion clanique et népotique des Sarkozy-Balkany. 
 
« Les électeurs en ont marre des baronnies, des rois. La gauche doit faire passer une loi : un élu ne devrait pas se représenter après deux-trois mandats », note Arnaud de Courson, en grande conversation avec Pascal Buchet. Le trublion soutient Yade, Fromantin et Solère aux prochaines législatives, prépare les municipales et espère que « Sarkozy ne remettra pas le nez dans ce département, qu'il va tenir sa promesse, se retirer de la vie politique ».
« Il faut en finir avec les Hauts-de-Seine, terre de clans, où la présidence du conseil général se décide à l'Elysée. On est là pour servir, pas pour se servir. Quand je dis “j'habite Levallois”, on ne me parle que des Balkany, jamais de sa qualité de vie, de ses projets », poursuit-il. Même discours à Neuilly où Nicolas Sarkozy, maire de 1983 à 2007, réalise son meilleur score (84,2 % soit un recul de deux points par rapport à 2007). Jean-Christophe Fromantin a préféré ses administrés aux petits fours de l'hôtel du Département.
« Animé par aucun esprit de revanche », il tient à « rester en dehors des querelles », « indépendant ». Il prédit « des surprises énormes en juin » : « On vit un moment politique extrêmement intéressant qui va enclencher une transformation, une fin de cycle, de modèle, en France et dans les Hauts-de-Seine. La droite n'existe plus car elle n'est plus incarnée en terme d'hommes ni revivifiée en matière d'idées. »
Son « petit cas » à lui est devenu « emblématique » : « De nombreux élus de droite, du centre, du département et de toute la France, me sollicitent pour des conseils ou pour monter un groupe politique. Je suis moins seul que tous ces cadors obligés de négocier entre eux, tout en se disputant, en étant indépendant. » Il aborde le troisième tour « dans une dynamique incroyable » : « Nous étions 250 à ma dernière réunion. » L'UMP n'a pas encore mis de candidats face à lui dans la sixième circonscription et Joëlle Ceccaldi-Raynaud n'envisage pas de se représenter. Pour éviter une nouvelle douche froide ?


lundi 7 mai 2012

La Garenne-Colombes : Sarkozy 2012 beaucoup moins bien qu'en 2007 malgré ...


Les efforts démesurés du maire UMP Philippe Juvin qui a été jusqu'à transformer/embrigader pour la circonstance le conseil municipal en comité de soutien au candidat Sarkozy. Peine perdue ...

Score de Nicolas Sarkozy en 2007 : 62,18 %
Score de Nicolas Sarkozy en 2012 : 58, 18 % (-4%)

Bien entendu c'est un score bien supérieur à la moyenne nationale qui rappelons le a consacré la défaite de Nicolas Sarkozy. Un petit tour et puis s'en va.
Faute à qui ? A Nicolas Sarkozy lui-même évidement, qui le soir même de son élection en 2007 donnait au Fouquet's le signe que fric et copinage seraient les locomotives de son quinquennat, mais pas seulement.

Les français ne sont pas des "sots", les Garennois comme les autres. Ils ont bien vu les effets diviseurs/dévastateurs/pervers de la politique de Nicolas Sarkozy et des pantins qui l'ont suivi. Le 6 mai 2012, la majorité des français a dit STOP.
Les Garennois, comme les autres, même si la proportions n'est pas tout à fait la même, ont envoyé un signe fort.

Tous les résultats du 9-2

dimanche 6 mai 2012

La suffisance, l'amour de soi, le copinage, comme mode de gouvernance, c'est FI-NI !

Philippe Juvin et Jean Sarkozy
Cinq ans qu'à l'UMP (une certaine frange de l'UMP) certains croient qu'il suffit de se prendre en photo à côté du monarque ou de l'un des siens pour donner l'illusion de la compétence et du sérieux.
Cinq ans de vide sidéral où la vidéo DailyMotion a fait office de (vrai) travail.
Cinq ans à faire illusion, cinq ans à vouloir réhabiliter les valeurs de Pétain (travail famille patrie) comme les hommes de Pétain (Kléber Haedens, par exemple).
Cinq ans de Tweet à la con, de blog vides et de communiqués de presse stupides.
Cinq ans de ventres en avant et cinq ans à diviser les français ...

C'est- FI-NI, TER-MI-NÉ !


Panique ... où au fait ? Ha, ha, ha


Ferait mieux de fermer son compte, non ?

Les "Googlisés" du comité local de soutien à Nicolas Sarkozy lecteurs du Buzz ... merci à la section UMP locale.


En deux jours, déjà 12 personnes (2X6) figurant sur la liste du comité de soutien à Nicolas Sarkozy - présidé par Philippe Juvin, le maire UMP de la Garenne-Colombes -, une liste publiée sans vergogne sur Internet par l'UMP ont tapé leur nom pour vérifier (sans doute) ce que nous disions, à savoir qu'ils venaient tous de se faire gentiment "googliser" sous l'étiquette soutien à Nicolas Sarkozy, peut-être même à l'insu de leur plein gré.

Comment le sait-on ? Fastoche : un blog dispose de statistiques journalières qui permettent à son webmestre de connaitre, outre les chiffres de fréquentation (dans notre cas environ 500/600 visiteurs par jour) la provenance des visites et les mots clés qui ont été tapés pour conduire les internautes vers le blog. Étrangement depuis deux jours, on voit apparaitre des noms figurant sur cette liste...  Dans quelques heures maintenant, peut-être que certains se diront que s'ils avaient su ...

vendredi 4 mai 2012

Philippe Juvin cumule ... même les erreurs de jugement !

Ndlr : franchement, tous ces tweets à la con, ce n'est pas digne d'un homme qui se dit responsable. STOP.

mercredi 2 mai 2012

L'UMP locale ne recule devant rien ! Qu'importe pour elle de "Googliser" ses amis... et pour longtemps.

Soutenir la candidature de Nicolas Sarkozy n'est pas une honte, évidement, c'est au contraire participer activement à la démocratie. Donner son accord pour que son nom figure localement sur un tract n'est donc pas un drame. Le tract comme tous les autres partira à la poubelle, les mémoires s'effaceront. La roue tournera ...

En revanche, la section UMP de La Garenne-Colombes en publiant sur Internet les noms des sympathisants au comité de soutien à Nicolas Sarkozy, un comité de soutien présidé par notre "cher" maire, l'eurodéputé Philippe Juvin vient de livrer en pâture tous ces gens à Google et pour longtemps. Il suffit désormais de taper sur Google un nom pour que - et pour des années - il se retrouve "acoquiné" au candidat du jour, le célébrissime Nicolas Sarkozy. Une prochitude, qui sait, qui ne sera peut-être plus du goût de certains d'ici quelques années, quelques mois, voire quelques jours ...

La liste est à peine sur le site internet de la section UMP de la Garenne ( ici ) que la machine Google fonctionne déjà à merveille. Testez par vous même, ça marche à tous les coups et vous nous direz si nous mentons ...

Merci qui ? Merci l'UMP de La Garenne-Colombes.

Comité de Soutien Local à Nicolas SARKOZY

De nombreux Garennois ont rejoints le Comité de Soutien local à Nicolas Sarkozy :

Yves Perrée, Claudine Labrousse, Jean-Pierre Hervo, Monique Raimbault, Ghislain de Boutray,  Baptiste Dubois, Anne Fommarty, Geneviève Gaillabaud, Arnauld Houtart, Jean-François Dransart, Bernard Chaillet, Maire-adjoints, Christine Vaussoué, Jean-Pierre Butet, Alain Pouilly, Brigitte Lioret, Xavier Pinta, Marie-Claude Thimel, Annie Vingering, Robert Citerne, Pascal Graux, Hervé Barraquand, Nathalie Bachelet, Anne de Bellabre, Amira Haberah, Sylvie Kalfon, Jean-Philippe Ballin, Laurent Zacaropoulos, Jean-François Gizardin, Franck Haeseler, Marie-Rose Juvin-Chabot, André Gavé, Marthe Jésus, Daniel Ruffet, Armelle Ruffet, Françoise Braconnier, Claudine Tirhard, Guy Reculé, Patrick Bailliart, Thomas Dubois, Olivia Dubois, Alexandra Kammerscheit, Michel Colin, Evy Dally, Marie Luciot, Claude Durand, Jacques Alric, Danielle Pouilly, Vincent Larsonneur, Marie Larsonneur, Marc Larsonneur, Jean Gaben, Anne Gaben, , Monique Guillermou, Claude Peyrebere, Michel Peyrebere, Jean-Louis Dugué, Claudine Dugué, Sylvie Perrin, Philippe Martin, Bruno Chaussier, Didier Lefevre, Isabelle Gaspar, Stéphanie Nadal, Colette Le Marrec, Pierre Chuffart, Eliane Dulau, Brigitte Guiard, Claude Guiard, Dominique Carnot, Monsieur et Madame Nicolas Fryziuk, Julien Cazier, Wella Cazier, Raymond Porcher, Danièle Fornier, Gabrielle Dubreuil, Frantz Lamie, Denise Mauvoisin, Gérard Briancon, Jeanne Rousez, Odette Guguin, Gérard Guguin, Michel Setzer, Sylvie Perrin, Françoise Braconnier, Claude Durand, Jean Cantoni, Jean-Luc Lebon, Jérémy Lebon, Christophe, Danielle Pouilly, Francis Moritz, Patrick Leopold, Jacques Kaddouh, Aurélien Cadot, Pierre Lucas, Michel Laigle, Françoise Melo, Elisabeth Herrewyn-Kojouchko, Christian Kojouchko, Igor Kojouchko, Claude Guiard, Brigitte Guiard, Gisèle Daniel, Marie Jung.

Vous aussi, rejoignez-nous pour soutenir Nicolas Sarkozy !