Philippe Juvin, "véritable surhomme " est chef du service des urgences de l'hôpital européen Georges Pompidou. Problème, Philippe Juvin est aussi le maire de La Garenne-Colombes, est aussi président de la fédération des Hauts-de-Seine des Républicains. est aussi conseiller régional d'Ile de France. Se disant volontiers “proche de ou conseiller de" Nicolas Sarkozy, il buzze tout azimut. Nous, Garennois, en avons marre d’être pris en permanence pour des imbéciles, nous buzzons aussi.
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mardi 23 mai 2017
Le 23 mai à 7h42, le merveilleux Pr. Juvin avait déjà quelque chose à dire sur l'attentat de Manchester ... évidement !
Lire ici ...
http://www.francetvinfo.fr/monde/royaume-uni/explosion-meurtriere-a-la-manchester-arena/explosion-a-manchester-dans-ce-type-de-situations-les-blessures-sont-liees-au-souffle-de-lexplosion-et-aux-objets-presents-dans-la-salle_2203292.html
NDLR : un pauvre petit politicien qui n'a rien à dire le dit quand même. Affligeant !
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samedi 4 mars 2017
Ce samedi à La Garenne-Colombes, François Fillon a fait Pschitt !
Depuis quelques temps on voyait le samedi matin aux abords du marché une (toute) petite bande de militants (UMP, LR, manif pour tous,) distribuer des tracts à la gloire de leur candidat préféré, François Fillon.
Ce matin, personne !
La pluie ? Normalement ce n'est pas quelques gouttes d'eau qui rebutent ces militants toujours bien remontés par leur chef.
La honte ? C'est vrai que les pauvres, qu'est-ce qu'ils peuvent se prendre comme remarques désobligeantes à propos de François Fillon. Personne ne résiste bien longtemps à tel traitement ...
Ou des consignes ? Lâcher Fillon à la veille de son (grand) rassemblement du Trocadéro, est un moyen, certes pas très courageux mais très efficace pour s'assurer de son plantage et donc de son remplacement par quelqu'un de plus ouvert aux questions alto séquanaises.
On dit cela, on dit rien ...
Elle travaillait ...
Jamais, jamais, jamais nous ne nous lasserons d'offenser les imbéciles, une citation de Bernanos que notre maire, Philippe Juvin adore servir à toutes les sauces.
Ce matin, personne !
La pluie ? Normalement ce n'est pas quelques gouttes d'eau qui rebutent ces militants toujours bien remontés par leur chef.
La honte ? C'est vrai que les pauvres, qu'est-ce qu'ils peuvent se prendre comme remarques désobligeantes à propos de François Fillon. Personne ne résiste bien longtemps à tel traitement ...
Ou des consignes ? Lâcher Fillon à la veille de son (grand) rassemblement du Trocadéro, est un moyen, certes pas très courageux mais très efficace pour s'assurer de son plantage et donc de son remplacement par quelqu'un de plus ouvert aux questions alto séquanaises.
On dit cela, on dit rien ...
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Elle travaillait ...
Jamais, jamais, jamais nous ne nous lasserons d'offenser les imbéciles, une citation de Bernanos que notre maire, Philippe Juvin adore servir à toutes les sauces.
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dimanche 12 février 2017
Législatives 2017 : le maire de Courbevoie cède sa place « au jeune ». C'est à dire pas à Philippe Juvin
Il a tranché. Maire (LR) de Courbevoie depuis 1995 et député depuis 1997, Jacques Kossowski était obligé, par la loi sur le cumul des mandats, de choisir entre l’hôtel de ville et l’Assemblée. Et il a décidé de se consacrer entièrement à sa ville. En juin prochain, il laissera donc la place aux jeunes. Et c’est son actuel adjoint à l’éducation Jean Spiri qui a ses faveurs. « Oui c’est vrai, je soutiens cette candidature », reconnaît le député-maire de 76 ans.
« A mon âge, et si on écoute bien les Français aujourd’hui, les gens veulent du renouveau, reprend-il. C’est un candidat qui aura 35 ans, qui a déjà travaillé avec Michel Barnier, alors ministre des Affaires étrangères, puis comme conseiller de Xavier Bertrand, qui était ministre de la Santé. En tant que conseiller régional depuis 2015, il a fait ses preuves, et il a aussi une expérience de l’entreprise. »
« Je sais qu’il y a de la bagarre dans mon camp »
Un engagement clair, au risque de froisser les autres postulants dans la circonscription (Courbevoie, Bois-Colombes, La Garenne-Colombes). « Je sais qu’il y a de la bagarre dans mon camp, j’essaie de calmer le jeu », assure-t-il. Sa jeune adjointe à la petite enfance, Aurélie Taquillain, est candidate à l’investiture, ainsi que le député européen et maire de La Garenne-Colombes Philippe Juvin.
leparisien.fr
NDLR : Jacques Kossowski voudrait un jeune (Jean Spiri, 35 ans), Roger Karoutchi aurait préféré confier la circonscription à une femme (Aurélie Taquilain,34 ans), François Fillon ne veut plus de cumulard, ...
Philippe Juvin n'est ni jeune, ni une femme mais est un sacré supercumulard . Lui confier la circonscription serait un coup dur pour la crédibilité futur de l'équipe Les Républicains en place.
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lundi 21 décembre 2015
Philippe Juvin travaille, lui ! Les élus des Hauts-de-Seine trouvent la lettre de motivation du merveilleux professeur Juvin (plus que) maladroite ...
Pour le rôle politique, deux candidats sont aujourd’hui déclarés.
Philippe Juvin, maire de La Garenne-Colombes et député européen vient
d’officialiser sa candidature. Elle était néanmoins dans les tuyaux
depuis le 25 novembre, date à laquelle il a écrit aux élus du
département. Missive assortie du formulaire de parrainage.
Une déclaration avec en préambule le rappel de sa casquette de patron des urgences de l’hôpital Pompidou, alors que le CHU a soigné une cinquantaine de blessés le soir des attentats.
Une présentation jugée maladroite par un certain nombre d’élus des Hauts-de-Seine.
Mais totalement assumée par l’intéressé. «Loin de m’excuser, je revendique de cumuler vie politique et professionnelle», répond Philippe Juvin qui aimerait voir davantage d’élus travailler comme lui. «C’est d’ailleurs une des raisons qui me pousse à être candidat, poursuit-il. Je veux une fédération avec des portes et des fenêtres ouvertes. Une fédération qui se dispute intellectuellement.»
Source : http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/les-republicains-des-hauts-de-seine-se-cherchent-un-nouveau-president-20-12-2015-5389345.php
Ndlr : Philippe Juvin n'est pas très honnête quand il dit cumuler vie politique et vie professionnelle.
En réalité il cumule les fonctions de député européen (conservateur), de maire de La Garenne-Colombes, de porte parole de la délégation française des députés européens PPE, et d'administrateur et 5e vice-président de l'Établissement public d'aménagement de la Défense Seine Arche (EPADESA) et de chef des urgences de l'hôpital européen Georges Pompidou. Cela fait beaucoup, non ?
Un surhomme ? Il doit le croire.
Une déclaration avec en préambule le rappel de sa casquette de patron des urgences de l’hôpital Pompidou, alors que le CHU a soigné une cinquantaine de blessés le soir des attentats.
Une présentation jugée maladroite par un certain nombre d’élus des Hauts-de-Seine.
Mais totalement assumée par l’intéressé. «Loin de m’excuser, je revendique de cumuler vie politique et professionnelle», répond Philippe Juvin qui aimerait voir davantage d’élus travailler comme lui. «C’est d’ailleurs une des raisons qui me pousse à être candidat, poursuit-il. Je veux une fédération avec des portes et des fenêtres ouvertes. Une fédération qui se dispute intellectuellement.»
Source : http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/les-republicains-des-hauts-de-seine-se-cherchent-un-nouveau-president-20-12-2015-5389345.php
Cliquez sur l'image pour lire à quel point le Pr. Juvin est vraiment merveilleux ... |
Ndlr : Philippe Juvin n'est pas très honnête quand il dit cumuler vie politique et vie professionnelle.
En réalité il cumule les fonctions de député européen (conservateur), de maire de La Garenne-Colombes, de porte parole de la délégation française des députés européens PPE, et d'administrateur et 5e vice-président de l'Établissement public d'aménagement de la Défense Seine Arche (EPADESA) et de chef des urgences de l'hôpital européen Georges Pompidou. Cela fait beaucoup, non ?
Un surhomme ? Il doit le croire.
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mercredi 19 décembre 2012
La nouvelle vie du professeur Debré ou ce qui attend le Pr Juvin …
L’urologue, député du XVIe et XVIIe a quitté son poste de chef de service à l’hôpital Cochin. Il aura du temps pour se consacrer à la crise au sein de l’UMP.
Fini le cumul pour le mandarin parlementaire UMP. L’urologue Bernard Debré, député du XVIe et du XVIIe et frère jumeau de Jean-Louis Debré, le président du Conseil constitutionnel, a pris sa retraite. Depuis août, il n’exerce plus à l’hôpital Cochin (XIVe) où il a été chef de service pendant vingt et un ans.
Et jusqu’à aujourd’hui, il s’est bien gardé de le rendre public.
Voilà qui met fin à une situation de cumul assimilée à un privilège par certains et jugée scandaleuse par d’autres.
Bernard Debré n’était pas le seul parlementaire à exercer deux fonctions et à empocher les rémunérations qui vont avec. La nomination, fin 2011, de l’eurodéputé, maire de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine) et secrétaire national de l’UMP, Philippe Juvin, à la tête du service des urgences de l’hôpital Georges Pompidou, à Paris, avait ainsi suscité une polémique houleuse.
Source : Le Parisien du 8 décembre 2012
Entre les deux professeurs cumulards les relations n'ont pas toujours été au beau fixe. On se souvient des passes d'armes au moment de l'épisode de la grippe H1N1 en particulier quand le maire de La Garenne déclarait de manière assez péremptoire :
« que le Pr Debré arrête ses contre-vérités, ou qu’il lise enfin les textes qu’il est amené à voter. Mais dans tous les cas, qu’il cesse de critiquer le projet de Bachelot au motif qu’il n’est toujours pas ministre de la santé… ».
Source : blog de Philippe Juvin
FACE A NOUS,Bernard Debré et Philippe Juvin par publicsenat
jeudi 12 juillet 2012
Son altesse cumulardissime, le professeur Philippe Juvin ...
Espèce de gros cumulard !
L'Humanité le 1 Mars 2012 (désolé, cette perle nous avait échappé)
Sous l’incontestable label de la «République des copains», un nouveau patron arrive à la tête des urgences de l’Hôpital européen Georges-Pompidou à Paris. Un ami de Nicolas Sarkozy, son altesse cumulardissime, le professeur Philippe Juvin. L’homme doit être doué du don d’ubiquité pour assumer autant de fonctions. Dans le désordre : député européen, secrétaire national de l’UMP, maire de La Garenne-Colombes, dans les Hauts-de-Seine… Et donc, désormais, chef des urgences à l’HEGP. Bon, il a dû abandonner, sans doute à regret, son poste de vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine. On dit de son prédécesseur, le docteur Alain Davido, qu’il était à la tâche douze heures par jour. Mais Davido était sans doute mal organisé. Avec 51.000 patients par an aux urgences, soit une moyenne de 140 par jour, Super Juvin se dit que le boulot ne mérite pas même un mi-temps.
Quelques petits jaloux, parmi lesquels Pierre Faraggi, président de la Confédération des praticiens des hôpitaux, André Grimaldi, président du Mouvement de défense de l’hôpital public, ou Christophe Prudhomme, de la fédération CGT de la santé et de l’action sociale, ont jugé bon d’écrire à la directrice générale de l’Assistance publique pour lui faire remarquer qu’il pourrait s’agir d’un emploi « en grande partie fictif ».
Niet, Philippe Juvin se dit «tombé de l’armoire» devant des attaques d’une telle bassesse. Il hurle à qui veut l’entendre qu’il a été recruté pour son «professionnalisme et les besoins du service». Courage! Entre mille autres charges, notre multicartes est au Parlement européen vice-président de la délégation pour les relations avec l’Afghanistan et membre de la délégation pour les relations avec l’Iran. Deux pays au demeurant assez paisibles, dont il pourra sans doute s’occuper à la pause entre un cardiaque récidiviste et un enfant brûlé au second degré.
Quelques petits jaloux, parmi lesquels Pierre Faraggi, président de la Confédération des praticiens des hôpitaux, André Grimaldi, président du Mouvement de défense de l’hôpital public, ou Christophe Prudhomme, de la fédération CGT de la santé et de l’action sociale, ont jugé bon d’écrire à la directrice générale de l’Assistance publique pour lui faire remarquer qu’il pourrait s’agir d’un emploi « en grande partie fictif ».
Niet, Philippe Juvin se dit «tombé de l’armoire» devant des attaques d’une telle bassesse. Il hurle à qui veut l’entendre qu’il a été recruté pour son «professionnalisme et les besoins du service». Courage! Entre mille autres charges, notre multicartes est au Parlement européen vice-président de la délégation pour les relations avec l’Afghanistan et membre de la délégation pour les relations avec l’Iran. Deux pays au demeurant assez paisibles, dont il pourra sans doute s’occuper à la pause entre un cardiaque récidiviste et un enfant brûlé au second degré.
F. D.
Source : www.humanite.fr/
Cumul Info Service : arrêter de cumuler en 90 jours ? Oui c'est possible !
"Cumuler peut provoquer des troubles de l'élection"
C'est grave, docteur ?
Oui, surtout que le cumul des mandats est aussi une addiction grave pour la démocratie. Mais que les cumulards se rassurent ...Le cumul des mandats ça se soigne, tout comme l'addiction au tabac !
Chaque cumuleur est unique et sa façon d'arrêter de cumuler ne sera pas celle de son voisin d'hémicycle ou de son camarade de parti.
samedi 19 mai 2012
La Garenne-Colombes cherche nouveau maire. De droite ... mais pas trop !
Source : Le Figaro du 19 mai 2012 |
vendredi 4 mai 2012
Philippe Juvin cumule ... même les erreurs de jugement !
Ndlr : franchement, tous ces tweets à la con, ce n'est pas digne d'un homme qui se dit responsable. STOP.
samedi 14 avril 2012
D’habitude, il (Philippe Juvin) vient environ deux heures par jour, chaque matin ...(salaire mensuel environ 7 000 euros, quand même !)
La nomination de Philippe Juvin discutée au tribunal
Le Parisien d'aujourd'hui (14 /04/2012)
Illustration buzz |
Son absence avait valeur d’argument : hier matin, Philippe Juvin, le maire UMP de la Garennes-Colombes, ne s’est pas présenté à l’audience du tribunal administratif de Paris, qui examinait la validité de sa nomination par l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) à la tête des urgences de l’Hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP), à Paris (XVe).
« Il s’excuse de ne pas être là, mais il assure en ce moment sa chefferie de service », a expliqué son avocat, François-Charles Bernard. Sourires dans les rangs. La possibilité, ou pas, pour Philippe Juvin d’exercer à temps plein ses nouvelles attributions se retrouve au cœur du débat qui l’oppose, jusque devant les tribunaux, à une partie de la communauté médicale parisienne.
La polémique est née cet hiver. Ancien patron des urgences de l’hôpital Beaujon à Clichy, Philippe Juvin était pressenti pour succéder au docteur Alain Davido à Georges-Pompidou en novembre 2012, au moment du départ à la retraite de ce dernier. Mais la procédure s’est accélérée. Il a été promu le 24 février. « Cela s’inscrit dans les réorganisations en pôles menées depuis 2011 à l’Assistance publique. Nous avons suivi une procédure très lourde », insiste l’avocate de l’HEGP.
« Il s’agissait avant tout de sécuriser la nomination du professeur Juvin (NDLR : avant l’élection présidentielle) », rétorque l’avocat d’Alain Davido. Il évoque « une nomination politique ». Outre ses fonctions médicales, Philippe Juvin est député européen et secrétaire national du parti présidentiel chargé des questions de santé. « Ce qui est en jeu ici, c’est la prévalence d’un intérêt particulier sur l’intérêt général. Personne ne peut croire que le professeur Juvin puisse occuper cinq ou six fonctions en même temps! » martèle William Bourdon, l’avocat du Syndicat des praticiens des hôpitaux publics (SPHP).
Et pendant ce temps-là… Selon plusieurs employés, Philippe Juvin a passé la journée d’hier dans les couloirs de l’hôpital Pompidou. « D’habitude, il vient environ deux heures par jour, chaque matin », glisse un observateur. Jeudi, Philippe Juvin a aussi présenté devant la commission médicale de l’établissement son « plan » pour réorganiser les urgences et palier les dysfonctionnements dénoncés par les représentants des usagers.
« Le travail mené par Philippe Juvin pour réduire les temps d’attente à l’hôpital Beaujon, entre 2005 et 2012, alors qu’il était déjà maire et vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine, a été salué », rappelle son conseil, François-Charles Bernard. Mais, pour l’instant, point de fleurs ni de trophées à Pompidou. Et pas de plaque non plus. Les étiquettes de la chefferie de service sont toujours au nom d’Alain Davido, qui continue d’arpenter l’hôpital depuis son éviction. « Est-ce qu’il y a deux chefs ici? » s’interroge la juge. Les avocats ont jusqu’à jeudi pour fournir leurs réponses. Le délibéré sera rendu dans la foulée.
*
**
Philippe Juvin, candidat de la rupture de la rupture...
«La rupture passe par de nouvelles têtes et surtout des députés européens qui se consacrent entièrement à leur mandat.»
Philippe Juvin, candidat aux élections européennes
Le Figaro 24 octobre 2008 (ici)
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mercredi 28 mars 2012
Juvin à Pompidou : plainte judiciaire d'un syndicat de médecins. La presse explique ...
Juvin à Pompidou : plainte judiciaire d'un syndicat de médecins
Par Clotilde Cadu - Marianne
Journaliste à Marianne, notamment en charge des questions de Santé
L'arrivée de l’eurodéputé et maire UMP de la Garenne-Colombes à la tête du service des urgences de l’hôpital parisien Georges Pompidou fin février n’en fini plus de faire des vagues. Un syndicat de médecins hospitaliers a saisi le tribunal administratif de Paris pour que soit suspendue cette nomination.
Par Clotilde Cadu - Marianne
Journaliste à Marianne, notamment en charge des questions de Santé
L'arrivée de l’eurodéputé et maire UMP de la Garenne-Colombes à la tête du service des urgences de l’hôpital parisien Georges Pompidou fin février n’en fini plus de faire des vagues. Un syndicat de médecins hospitaliers a saisi le tribunal administratif de Paris pour que soit suspendue cette nomination.
On savait Philippe Juvin capable de cumuler plusieurs activités à
la fois. Député européen, maire de la Garenne-Colombes, secrétaire
national de l’UMP, administrateur de l’Etablissement public
d’aménagement La Défense Seine Arche (Epadesa), le nouveau chef des
urgences de l’hôpital parisien Georges-Pompidou intervient aussi sur les
questions de santé dans la campagne présidentielle.
Il lui faudra maintenant trouver un peu de temps pour gérer les polémiques liées à son arrivée à la tête du service des urgences, fin février, désormais portées sur le front judiciaire. Le Syndicat des praticiens des hôpitaux publics (SPHP) a saisi en référé mercredi 28 mars le tribunal administratif de Paris pour que soit suspendue la décision de réorganisation du service de urgences de l’hôpital (processus qui a facilité l’arrivée du professeur Juvin, comme nous l’expliquions précédemment ) et qu’il soit sursis à statuer sur la nomination en question. Une procédure au fond est aussi intentée pour que ces deux décisions soient annulées.
Il lui faudra maintenant trouver un peu de temps pour gérer les polémiques liées à son arrivée à la tête du service des urgences, fin février, désormais portées sur le front judiciaire. Le Syndicat des praticiens des hôpitaux publics (SPHP) a saisi en référé mercredi 28 mars le tribunal administratif de Paris pour que soit suspendue la décision de réorganisation du service de urgences de l’hôpital (processus qui a facilité l’arrivée du professeur Juvin, comme nous l’expliquions précédemment ) et qu’il soit sursis à statuer sur la nomination en question. Une procédure au fond est aussi intentée pour que ces deux décisions soient annulées.
Le cumul déjà épinglé en 2005
En entamant cette démarche, inédite, le SPHP entend souligner « les
graves préjudices portés à la continuité et la qualité d’un service
public de santé extrêmement sensible et qui requiert une mobilisation et
un investissement de chaque instant ». « La lourdeur d’un
service aussi important que celui des urgences de l’hôpital Georges
Pompidou, la nécessité de garantir la continuité du service public, dans
une situation difficile, sont totalement irréconciliables avec
l’ensemble des missions et fonctions du professeur Juvin », écrit encore le syndicat de médecins. Philippe Juvin n'a pas répondu aux sollicitations de Marianne sur cette nouvelle polémique.
Les élus du Conseil de Paris sont tout autant dubitatifs que la communauté hospitalière. Le 19 mars, ils ont adopté un voeu relatif à la nomintion de Philippe Juvin et demandé au maire de Paris, Bertrand Delanoë, d’interpeler Xavier Bertrand sur cette situation de cumul en blouse blanche. Pas sûr que celui-ci soit très réceptif : en 2005, le déjà ministre de la Santé avait été alerté par l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) sur l’incompatibilité entre les fonctions de professeur des université – praticien hospitalier (PU-PH) et de parlementaire. Dans leur rapport, dont Marianne a pu consulter les extraits jamais rendus publics, les inspecteurs épinglaient le professeur Alain Pompidou, responsable de la chambre mortuaire de l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul, où avaient été découvert en 2004 des centaines de fœtus. Un service, note la mission de l’Igas, « dirigé par un PU-PH très sollicité par d’autres fonctions (…) que l’on imagine consommatrices de temps ». A l’époque où il le dirigeait, Alain Pompidou était effectivement tour à tour chargé de mission, membre du conseil économique et social, eurodéputé RPR… et ne se rendait qu’ « une ou deux demi-journées par semaine dans son service ». Si l’intéressé a écopé d’un blâme, aucune mesure, en revanche, n’a été prise pour mettre fin aux cumuls de fonctions hospitalière et parlementaire. Jusqu’à une jurisprudence Juvin ?
Les élus du Conseil de Paris sont tout autant dubitatifs que la communauté hospitalière. Le 19 mars, ils ont adopté un voeu relatif à la nomintion de Philippe Juvin et demandé au maire de Paris, Bertrand Delanoë, d’interpeler Xavier Bertrand sur cette situation de cumul en blouse blanche. Pas sûr que celui-ci soit très réceptif : en 2005, le déjà ministre de la Santé avait été alerté par l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) sur l’incompatibilité entre les fonctions de professeur des université – praticien hospitalier (PU-PH) et de parlementaire. Dans leur rapport, dont Marianne a pu consulter les extraits jamais rendus publics, les inspecteurs épinglaient le professeur Alain Pompidou, responsable de la chambre mortuaire de l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul, où avaient été découvert en 2004 des centaines de fœtus. Un service, note la mission de l’Igas, « dirigé par un PU-PH très sollicité par d’autres fonctions (…) que l’on imagine consommatrices de temps ». A l’époque où il le dirigeait, Alain Pompidou était effectivement tour à tour chargé de mission, membre du conseil économique et social, eurodéputé RPR… et ne se rendait qu’ « une ou deux demi-journées par semaine dans son service ». Si l’intéressé a écopé d’un blâme, aucune mesure, en revanche, n’a été prise pour mettre fin aux cumuls de fonctions hospitalière et parlementaire. Jusqu’à une jurisprudence Juvin ?
Le professeur Philippe Juvin a-t-il cumulé une fonction de trop ? Nombreux sont ceux qui posent ouvertement la question ...
Santé : enquête sur les mandarins cumulards
Source : LE MONDE 28.03.2012
Le professeur Philippe Juvin a-t-il cumulé une fonction de trop ? Depuis sa nomination à la tête des urgences de l'hôpital Georges-Pompidou, à Paris, la polémique n'en finit plus autour de celui qui est déjà député européen, maire de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine) et qui ne compte pas ses efforts dans la campagne présidentielle pour représenter l'UMP.
Le Syndicat des praticiens des hôpitaux publics devait déposer, mercredi 28 mars, une demande de suspension en référé de cette nomination. "La lourdeur d'un service aussi important (...) et la nécessité de garantir la continuité du service public, dans une situation difficile, sont totalement irréconciliables avec l'ensemble des missions et fonctions du professeur Juvin", dénonce le syndicat.
Privilège pour les uns, scandale pour d'autres, cette affaire a mis au grand jour une curieuse pratique : le cumul du mandat de parlementaire et du titre de professeur d'université-praticien hospitalier (PU-PH). Outre ce parlementaire, quatre députés - Bernard Debré (UMP, Paris), Jean-Louis Touraine (PS, Rhône), Jacques Domergue (UMP, Hérault) et Olivier Jardé (Nouveau Centre, Somme) - cumulent ces deux fonctions, et les rémunérations qui vont avec. Un autre député-médecin, Arnaud Robinet (UMP, Marne), est lui maître de conférences.
CHACUN SA MÉTHODE
Ces stakhanovistes jurent s'en sortir avec leur emploi du temps. Chacun a sa méthode : peu de sommeil, des journées à rallonge, un bon adjoint, moins de passages dans le service, un temps partiel à l'hôpital. Tous, surtout, assurent que cette pratique est légale. Pourtant, aucun n'a jamais saisi le Conseil constitutionnel pour s'en assurer. Car si le code électoral prévoit une exception pour les professeurs d'université à l'interdiction de cumuler un mandat parlementaire et un poste de la fonction publique, le cas des PU-PH n'est pas explicitement abordé. "Jamais nous n'avons été saisis de la question", assure-t-on au Conseil constitutionnel. L'exception au non-cumul pour les professeurs d'université est historiquement motivée par le fait qu'ils ne sont pas soumis au pouvoir exécutif comme les autres fonctionnaires. Jusque-là, le Conseil constitutionnel a pourtant eu une vision plutôt restrictive de l'exception réservée aux professeurs d'université.
En 2008, il a ainsi interdit à plusieurs parlementaires de donner des cours comme professeurs associés dans des universités. Le cas d'Arnaud Robinet, qui n'est pas professeur d'université mais maître de conférences, paraît encore plus étonnant. "Lors de mon élection, j'ai demandé au rectorat et au ministère. On m'a assuré qu'il n'y avait aucun problème pour cumuler", affirme ce toxicologue.
Tout le monde ne voit pas les choses ainsi. "Je suis simplement praticien hospitalier. Le lendemain de mon élection, mon directeur m'a convoqué pour m'annoncer ma mise en détachement. Je ne vois pas trop comment on peut cumuler les deux fonctions", témoigne Jean-Luc Préel, député Nouveau Centre de Vendée. "Une fonction médicale à haute responsabilité et un mandat à haute responsabilité, qui oblige à être absent plusieurs jours par semaine, ne sont pas compatibles", juge Michèle Delaunay, députée PS de Gironde. Responsable d'une unité de cancérologie au CHU de Bordeaux, elle a quitté son poste après son élection.
Parmi les intéressés, certains sont un peu gênés. "J'admets qu'il s'agit d'un privilège", confie M. Domergue. "Je ne suis pas un défenseur farouche du cumul", dit M. Touraine. D'autres n'ont pas ces états d'âme : "Il suffit de regarder la productivité de mon service", défend M. Debré. "J'ai une mission, réduire le temps d'attente aux urgences, je demande à être jugé sur des indicateurs", assène M. Juvin, qui estime qu'il a fait ses preuves comme chef des urgences de l'hôpital Beaujon, à Clichy, alors qu'il était déjà député européen.
DOUBLES SALAIRES
Il faut dire que les PU-PH profitent aussi d'un statut qui n'impose aucun décompte des heures de présence à l'hôpital ou à l'université. A chacun de gérer. Tous ont d'ailleurs une bonne raison de cumuler les fonctions. "Il est très difficile pour un chirurgien de reprendre une activité après cinq ou dix ans sans opérer", avance Jacques Domergue, chirurgien au CHU de Montpellier et directeur du centre anticancer du département. "On reproche beaucoup aux élus de ne pas connaître assez les difficultés de la vie de tous les jours. Là, je reste en contact", avance M. Touraine, adjoint au maire de Lyon et chef de service à l'hôpital Edouard-Herriot.
Pour M. Robinet, "il fallait bien quelqu'un pour continuer de donner des cours"."Mon activité me permet de garder ma liberté de parole, un député doit avoir un métier, sinon il est prêt à n'importe quoi pour rester élu", défend même M. Debré, élu député pour la première fois en 1986 et qui n'a jamais cessé d'exercer à l'AP-HP.
Ce flou leur permet de percevoir de grasses rémunérations, composées de leur indemnité de parlementaire, de leur salaire de PU et de leurs émoluments de PH. Certains, cependant, se sont mis en temps partiel et ne perçoivent qu'une partie de leur rémunération hospitalière, mais continuent de recevoir la totalité de leur salaire de professeur d'université. Deux d'entre eux ont choisi de conserver la totalité de leurs revenus, MM. Debré et Juvin. Ce dernier explique cependant qu'il lui arrive de poser un jour de congés quand il est très pris par son mandat, voire de demander une courte disponibilité. Et précise qu'il n'a pas d'activité privée à l'hôpital, pas plus qu'il ne touche de rémunération complémentaire de laboratoires pharmaceutiques ou pour des expertises. Ce qui peut rapporter beaucoup à certains.
Les rémunérations de ces madarins-parlementaires vont de 10 000 à 16 000 euros. Des doubles salaires qui flirtent avec ceux des ministres. Leur situation, si elle peut apparaître choquante, n'a pourtant rien de nouveau. "Bien sûr, la question du cumul d'activités se pose, mais Philippe Juvin n'est pas le premier, et ne sera vraisemblablement pas le dernier" *, fait remarquer Loïc Capron, président de la commission médicale d'établissement de l'AP-HP.
Autre article sur le même sujet : L'Express
Le Syndicat des praticiens des hôpitaux publics devait déposer, mercredi 28 mars, une demande de suspension en référé de cette nomination. "La lourdeur d'un service aussi important (...) et la nécessité de garantir la continuité du service public, dans une situation difficile, sont totalement irréconciliables avec l'ensemble des missions et fonctions du professeur Juvin", dénonce le syndicat.
Privilège pour les uns, scandale pour d'autres, cette affaire a mis au grand jour une curieuse pratique : le cumul du mandat de parlementaire et du titre de professeur d'université-praticien hospitalier (PU-PH). Outre ce parlementaire, quatre députés - Bernard Debré (UMP, Paris), Jean-Louis Touraine (PS, Rhône), Jacques Domergue (UMP, Hérault) et Olivier Jardé (Nouveau Centre, Somme) - cumulent ces deux fonctions, et les rémunérations qui vont avec. Un autre député-médecin, Arnaud Robinet (UMP, Marne), est lui maître de conférences.
CHACUN SA MÉTHODE
Ces stakhanovistes jurent s'en sortir avec leur emploi du temps. Chacun a sa méthode : peu de sommeil, des journées à rallonge, un bon adjoint, moins de passages dans le service, un temps partiel à l'hôpital. Tous, surtout, assurent que cette pratique est légale. Pourtant, aucun n'a jamais saisi le Conseil constitutionnel pour s'en assurer. Car si le code électoral prévoit une exception pour les professeurs d'université à l'interdiction de cumuler un mandat parlementaire et un poste de la fonction publique, le cas des PU-PH n'est pas explicitement abordé. "Jamais nous n'avons été saisis de la question", assure-t-on au Conseil constitutionnel. L'exception au non-cumul pour les professeurs d'université est historiquement motivée par le fait qu'ils ne sont pas soumis au pouvoir exécutif comme les autres fonctionnaires. Jusque-là, le Conseil constitutionnel a pourtant eu une vision plutôt restrictive de l'exception réservée aux professeurs d'université.
En 2008, il a ainsi interdit à plusieurs parlementaires de donner des cours comme professeurs associés dans des universités. Le cas d'Arnaud Robinet, qui n'est pas professeur d'université mais maître de conférences, paraît encore plus étonnant. "Lors de mon élection, j'ai demandé au rectorat et au ministère. On m'a assuré qu'il n'y avait aucun problème pour cumuler", affirme ce toxicologue.
Tout le monde ne voit pas les choses ainsi. "Je suis simplement praticien hospitalier. Le lendemain de mon élection, mon directeur m'a convoqué pour m'annoncer ma mise en détachement. Je ne vois pas trop comment on peut cumuler les deux fonctions", témoigne Jean-Luc Préel, député Nouveau Centre de Vendée. "Une fonction médicale à haute responsabilité et un mandat à haute responsabilité, qui oblige à être absent plusieurs jours par semaine, ne sont pas compatibles", juge Michèle Delaunay, députée PS de Gironde. Responsable d'une unité de cancérologie au CHU de Bordeaux, elle a quitté son poste après son élection.
Parmi les intéressés, certains sont un peu gênés. "J'admets qu'il s'agit d'un privilège", confie M. Domergue. "Je ne suis pas un défenseur farouche du cumul", dit M. Touraine. D'autres n'ont pas ces états d'âme : "Il suffit de regarder la productivité de mon service", défend M. Debré. "J'ai une mission, réduire le temps d'attente aux urgences, je demande à être jugé sur des indicateurs", assène M. Juvin, qui estime qu'il a fait ses preuves comme chef des urgences de l'hôpital Beaujon, à Clichy, alors qu'il était déjà député européen.
DOUBLES SALAIRES
Il faut dire que les PU-PH profitent aussi d'un statut qui n'impose aucun décompte des heures de présence à l'hôpital ou à l'université. A chacun de gérer. Tous ont d'ailleurs une bonne raison de cumuler les fonctions. "Il est très difficile pour un chirurgien de reprendre une activité après cinq ou dix ans sans opérer", avance Jacques Domergue, chirurgien au CHU de Montpellier et directeur du centre anticancer du département. "On reproche beaucoup aux élus de ne pas connaître assez les difficultés de la vie de tous les jours. Là, je reste en contact", avance M. Touraine, adjoint au maire de Lyon et chef de service à l'hôpital Edouard-Herriot.
Pour M. Robinet, "il fallait bien quelqu'un pour continuer de donner des cours"."Mon activité me permet de garder ma liberté de parole, un député doit avoir un métier, sinon il est prêt à n'importe quoi pour rester élu", défend même M. Debré, élu député pour la première fois en 1986 et qui n'a jamais cessé d'exercer à l'AP-HP.
Ce flou leur permet de percevoir de grasses rémunérations, composées de leur indemnité de parlementaire, de leur salaire de PU et de leurs émoluments de PH. Certains, cependant, se sont mis en temps partiel et ne perçoivent qu'une partie de leur rémunération hospitalière, mais continuent de recevoir la totalité de leur salaire de professeur d'université. Deux d'entre eux ont choisi de conserver la totalité de leurs revenus, MM. Debré et Juvin. Ce dernier explique cependant qu'il lui arrive de poser un jour de congés quand il est très pris par son mandat, voire de demander une courte disponibilité. Et précise qu'il n'a pas d'activité privée à l'hôpital, pas plus qu'il ne touche de rémunération complémentaire de laboratoires pharmaceutiques ou pour des expertises. Ce qui peut rapporter beaucoup à certains.
Les rémunérations de ces madarins-parlementaires vont de 10 000 à 16 000 euros. Des doubles salaires qui flirtent avec ceux des ministres. Leur situation, si elle peut apparaître choquante, n'a pourtant rien de nouveau. "Bien sûr, la question du cumul d'activités se pose, mais Philippe Juvin n'est pas le premier, et ne sera vraisemblablement pas le dernier" *, fait remarquer Loïc Capron, président de la commission médicale d'établissement de l'AP-HP.
Autre article sur le même sujet : L'Express
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* Ndlr : raisonnement à la con sur le principe duquel rien ne devrait donc changer, surtout pas le pire ! Les finances de l'AP-HP, avec de tels raisonnements, c'est certains, iront mieux ! Pauvre France ... Contribuable, réveille-toi, bon sang !
mercredi 14 mars 2012
Tiers payant : Pour Philippe Juvin, François Hollande réinvente l'eau chaude… lui, devrait surtout déposer un dossier MDPH pour cécité totale.
For immediate release
Après les propos mensongers tenus aujourd'hui dans la presse sous le titre "François Hollande réinvente tous les jours l'eau chaude" par le maire UMP de La Garenne-Colombes (l'euro-député Philippe Juvin), PhilBert, Réputé européen, Père à La Garenne-Colombes s'insurge …
Extrait : Philip(p)e Juvin est médecin urgentiste, secrétaire national UMP, en charge des questions de santé pour le candidat Sarkozy : « Il faut être sérieux, lance-t-il. Monsieur Hollande est très sympathique, mais tous les jours maintenant il nous fait le coup et il réinvente l’eau chaude. Parce qu’en pratique, le tiers payant est déjà généralisé, pour tous ceux qui en ont le plus besoin : les AME, les CMU, les CMUC… Tous ces gens ont déjà le tiers payant et c’est très bien. Et ceux qui ne l’ont pas, peuvent se faire rembourser dans les 7 jours ».
PhilBert
Réputé européen
Père à La Garenne-Colombes
et surtout saturé de lire tant de conneries !
Après les propos mensongers tenus aujourd'hui dans la presse sous le titre "François Hollande réinvente tous les jours l'eau chaude" par le maire UMP de La Garenne-Colombes (l'euro-député Philippe Juvin), PhilBert, Réputé européen, Père à La Garenne-Colombes s'insurge …
Extrait : Philip(p)e Juvin est médecin urgentiste, secrétaire national UMP, en charge des questions de santé pour le candidat Sarkozy : « Il faut être sérieux, lance-t-il. Monsieur Hollande est très sympathique, mais tous les jours maintenant il nous fait le coup et il réinvente l’eau chaude. Parce qu’en pratique, le tiers payant est déjà généralisé, pour tous ceux qui en ont le plus besoin : les AME, les CMU, les CMUC… Tous ces gens ont déjà le tiers payant et c’est très bien. Et ceux qui ne l’ont pas, peuvent se faire rembourser dans les 7 jours ».
Lire ici l'article sur RMC
Pour le maire de la Garenne-Colombes et député européen sa spécialité, l'anesthésie n'est évidement pas que médicale, elle est surtout politique.
En effet oser déclarer que "ces gens" (les pauvres, quoi) peuvent se faire rembourser en 7 jours relève tout simplement du mensonge pour ne pas dire du "foutage de gueule" quand on connaît le temps mis par la sécurité sociale pour traiter les feuilles de soins papier. Des feuilles de soins - toujours en papier - émises par la plupart des spécialistes de ville qui, ne voulant pas "engraisser la sécu"(sic), refusent toujours la carte vitale, 25 ans après sa mise en service officielle.
Bien entendu, il y aurait une solution pour épargner à "ces gens" d'avoir à être à découvert pendant environ trente jours (car pour beaucoup de retraités, emplois précaires ou jeunes, qui n'ont pas beaucoup d'argent leur compte est toujours ric-rac), ces médecins spécialistes pourraient évidement accepter la carte bancaire ce qui, en permettant un léger différé du paiement, rendrait le montant des consultations (40/100 euros) et de certains examens, par exemple un test d'effort (76,80 euros), complètement indolore pour le compte en banque des moins riches.
Malheureusement ces gens sans scrupule (par là je désigne beaucoup de spécialistes de ville et les cliniques) ne veulent pas non plus "engraisser les banques" (sic) et du coup n'acceptent pas le paiement par CB.
Un très proche venant d'être confronté à cette triste réalité, je veux bien donner au professeur Juvin les noms de ces médecins et cliniques sans scrupule dont il feint d'ignorer l'existence. Mais attention, situés dans un périmètre tellement proche de la mairie de la Garenne-Colombes, je crains que ces noms fassent désordre sur la place du village dont il est le maire.
Enfin, toujours à La Garenne-Colombes, il est à noter que le centre de Sécurité sociale, située rue d'Estienne d'Orves et qui porte le doux nom de Centre de proximité n'est ouvert que 3 jours par semaine ... pour vous rendre un meilleur service (cela ne s'invente pas).
Oui, il serait temps d'être enfin sérieux ...
Pour le maire de la Garenne-Colombes et député européen sa spécialité, l'anesthésie n'est évidement pas que médicale, elle est surtout politique.
En effet oser déclarer que "ces gens" (les pauvres, quoi) peuvent se faire rembourser en 7 jours relève tout simplement du mensonge pour ne pas dire du "foutage de gueule" quand on connaît le temps mis par la sécurité sociale pour traiter les feuilles de soins papier. Des feuilles de soins - toujours en papier - émises par la plupart des spécialistes de ville qui, ne voulant pas "engraisser la sécu"(sic), refusent toujours la carte vitale, 25 ans après sa mise en service officielle.
Bien entendu, il y aurait une solution pour épargner à "ces gens" d'avoir à être à découvert pendant environ trente jours (car pour beaucoup de retraités, emplois précaires ou jeunes, qui n'ont pas beaucoup d'argent leur compte est toujours ric-rac), ces médecins spécialistes pourraient évidement accepter la carte bancaire ce qui, en permettant un léger différé du paiement, rendrait le montant des consultations (40/100 euros) et de certains examens, par exemple un test d'effort (76,80 euros), complètement indolore pour le compte en banque des moins riches.
Malheureusement ces gens sans scrupule (par là je désigne beaucoup de spécialistes de ville et les cliniques) ne veulent pas non plus "engraisser les banques" (sic) et du coup n'acceptent pas le paiement par CB.
Un très proche venant d'être confronté à cette triste réalité, je veux bien donner au professeur Juvin les noms de ces médecins et cliniques sans scrupule dont il feint d'ignorer l'existence. Mais attention, situés dans un périmètre tellement proche de la mairie de la Garenne-Colombes, je crains que ces noms fassent désordre sur la place du village dont il est le maire.
Enfin, toujours à La Garenne-Colombes, il est à noter que le centre de Sécurité sociale, située rue d'Estienne d'Orves et qui porte le doux nom de Centre de proximité n'est ouvert que 3 jours par semaine ... pour vous rendre un meilleur service (cela ne s'invente pas).
Oui, il serait temps d'être enfin sérieux ...
PhilBert
Réputé européen
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lundi 12 mars 2012
Le "cumulard du Président", alias Philippe Juvin s'affiche maintenant en ville.
En reprenant ma voiture ce matin quelle ne fut pas ma surprise de trouver sur le pare-brise photocopie de deux des trois petits papiers publiés récemment par le Canard enchainé (articles déjà publiés sur ce blog, évidement) à propos du scandale de la nomination du député Juvin à la tête d'un des plus grands services des urgences de France.
Manifestement nous ne sommes pas les seuls à trouver les frasques médiatico-politico-hospitalières du maire pour le moins dérangeantes pour l'image de notre "bonne ville".
En effet, depuis maintenant près de quatre ans, la ville de La Garenne est trop souvent citée dans les média simplement comme la ville du gars qui fait scandale ou des conneries ...
Manifestement nous ne sommes pas les seuls à trouver les frasques médiatico-politico-hospitalières du maire pour le moins dérangeantes pour l'image de notre "bonne ville".
En effet, depuis maintenant près de quatre ans, la ville de La Garenne est trop souvent citée dans les média simplement comme la ville du gars qui fait scandale ou des conneries ...
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