Philippe Juvin, "véritable surhomme " est chef du service des urgences de l'hôpital européen Georges Pompidou. Problème, Philippe Juvin est aussi le maire de La Garenne-Colombes, est aussi président de la fédération des Hauts-de-Seine des Républicains. est aussi conseiller régional d'Ile de France. Se disant volontiers “proche de ou conseiller de" Nicolas Sarkozy, il buzze tout azimut. Nous, Garennois, en avons marre d’être pris en permanence pour des imbéciles, nous buzzons aussi.
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jeudi 2 février 2017
On adore ce genre d'affirmation ... qui ne fait que renforcer le sentiment du "tous pourris".
NDLR : pas la peine de vous brûler encore plus, docteur, le maroquin de ministre de la Santé, c'est cuit depuis longtemps !
jeudi 4 octobre 2012
Pom ... pom ... pidou, la procédure menée contre la nomination du Pr. Philippe Juvin se poursuit ... pom ...pom ...pidou.
Me Bertrand Joliff, qui qualifie cet arrêt de "non-événement", a précisé que la procédure de contestation de la nomination du Pr Juvin se poursuivait au fond devant le Tribunal administratif. Il espère que l'affaire sera audiencée d'ici fin 2012.
PARIS, 3 octobre 2012 (APM*) - Le Conseil d’État a rejeté mercredi le pourvoi de l'ancien chef du service des urgences de l'Hôpital européen Georges Pompidou (HEGP, Paris, AP-HP), le Dr Alain Davido, qui réclamait en référé la suspension de la nomination du Pr Philippe Juvin à la tête des urgences de l'HEGP (Hôpital Européen Georges Pompidou), a-t-on appris auprès de la haute juridiction administrative.
Le Tribunal administratif de Paris avait rejeté le 24 avril pour défaut d'urgence deux recours intentés en référé par le Syndicat des praticiens des hôpitaux publics (SPHP) et le Dr Alain Davido contre une décision du 21 septembre 2011 réorganisant le service des urgences de l'HEGP et une autre du 24 février nommant Philippe Juvin au poste de chef du service des urgences.
Le tribunal a considéré que la décision de nommer le Pr Juvin ne portait pas une "atteinte grave à sa situation personnelle et professionnelle", le Pr Davido continuant d'exercer son activité de praticien hospitalier urgentiste et de percevoir sa rémunération.
Le Dr Davido s'était pourvu en mai devant le Conseil d'Etat, arguant d'une motivation insuffisante de la décision par le juge des référés. Il estimait avoir démontré que "les très nombreux mandats du Pr Juvin lui interdisaient d'exercer correctement ses fonctions" selon l'arrêt dont APM a eu copie.
Le Dr Davido reprochait par ailleurs au tribunal de ne pas répondre à ses arguments sur l'atteinte grave à sa situation personnelle, en particulier "le discrédit que son éviction jetait sur sa réputation".
Le Conseil d'Etat a rejeté le pourvoi, suivant les conclusions du rapporteur public exprimées à l'audience le 20 septembre, estimant qu'aucun de ces moyens n'était de nature à permettre son admission.
Joint par l'APM, l'avocat du Dr Davido, Me Bertrand Joliff, qui qualifie cet arrêt de "non-événement", a précisé que la procédure de contestation de la nomination du Pr Juvin se poursuivait au fond devant le Tribunal administratif. Il espère que l'affaire sera audiencée d'ici fin 2012.
Le Dr Davido reproche notamment au Pr Juvin de cumuler plusieurs fonctions susceptibles de nuire à sa disponibilité, notamment celles de secrétaire national de l'UMP en charge des fédérations professionnelles, de maire UMP de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine) et de député européen à Strasbourg, rappelle-t-on.
Source : Société Française de Médecine d'Urgence
* APM : Agence de Presse Médicale 33, avenue de la République 75011 PARIS France
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jeudi 20 septembre 2012
Philippe Juvin (UMP) demande la démission de deux ministres, Laurent Fabius et Frédéric Cuvillier. Rien que cela !
Philippe Juvin, maire de La Garenne-Colombes, député européen, secrétaire national de l'UMP et chef du service des urgences de l'hôpital Georges Pompidou, on le sait aime les grandes déclarations.
Après avoir réclamé, on ne sait pas trop à qui d'ailleurs, la création d'un observatoire des chasses aux sorcières (ici), voilà qu'il s'attaque maintenant aux hommes politiques qui privatiseraient des biens publics : vaste programme !
Lui qui est en perpétuelle quête du bon coup médiatique, il a sans doute trouvé là matière à faire parler de lui durablement, tant il y a de quoi faire. Exit les petits coups sans lendemain comme de demander que le PS détruise les listes des primaires (ici) ou ses critiques en tant que médecin légiste du procureur de la République de Grenoble dans la triste tuerie de Chevaline.
En créant l'Observatoire des élus qui privatisent des biens publics, Philippe Juvin tient le bon coup !
Mieux encore que l'Observatoire des élus qui cumulent fonctions électives et postes dans la fonction publique, un observatoire qui malheureusement n'existe pas mais dont le chef du service des urgences de Pompidou pourrait pourtant être le Président, compte-tenu de son expertise, cet Observatoire des abus quotidiens de la classe politique lui donnerait certainement l'audience qu'il n'a jamais pu avoir.
Imaginez un peu : il lui serait possible au quotidien de dénoncer ces députés, ces sénateurs, ces maires qui utilisent à des fin privées et personnelles des biens ou des personnes payés par la collectivité, ce qu'il reproche aujourd'hui à Fabius. Une mine d'or ! Un tas de diamant ! Une source inépuisable qui donnerait aux deux attachées de presse du maire de La Garenne-Colombes matière à pondre du communiqué de presse au kilomètre, à la tonne. On l'imagine traquant tel ou tel élu privatisant le temps d'une soirée un lieux public à des fins privées ou professionnelles ou de tel autre se rendant à son travail - un travail qui n'a rien à voir avec ses fonctions électives - avec voiture et chauffeur financés par une collectivité.
Voilà enfin une mission à la hauteur de notre homme !
Il pourrait dans la foulée débusquer cet élu qui, pointant "Présent" à son emploi à responsabilité exhibe en même temps sa trombine face caméra lors d'un pince-fesses situé à un petit millier de kilomètres du bureau ou service où il est censé être. Franchement, le Pr Juvin tient là un filon en or !
Que l'eurodéputé conservateur continue bien sûr à dénoncer ces gens sur Twitter, sur son blog ou mieux dans la presse. Nous l'encourageons et lui promettons même assistance pour débusquer tous ces profiteurs de la République.
Imaginez un peu : il lui serait possible au quotidien de dénoncer ces députés, ces sénateurs, ces maires qui utilisent à des fin privées et personnelles des biens ou des personnes payés par la collectivité, ce qu'il reproche aujourd'hui à Fabius. Une mine d'or ! Un tas de diamant ! Une source inépuisable qui donnerait aux deux attachées de presse du maire de La Garenne-Colombes matière à pondre du communiqué de presse au kilomètre, à la tonne. On l'imagine traquant tel ou tel élu privatisant le temps d'une soirée un lieux public à des fins privées ou professionnelles ou de tel autre se rendant à son travail - un travail qui n'a rien à voir avec ses fonctions électives - avec voiture et chauffeur financés par une collectivité.
Voilà enfin une mission à la hauteur de notre homme !
Il pourrait dans la foulée débusquer cet élu qui, pointant "Présent" à son emploi à responsabilité exhibe en même temps sa trombine face caméra lors d'un pince-fesses situé à un petit millier de kilomètres du bureau ou service où il est censé être. Franchement, le Pr Juvin tient là un filon en or !
Que l'eurodéputé conservateur continue bien sûr à dénoncer ces gens sur Twitter, sur son blog ou mieux dans la presse. Nous l'encourageons et lui promettons même assistance pour débusquer tous ces profiteurs de la République.
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vendredi 13 avril 2012
Philippe Juvin a pris la place d'un autre. Le coucou de l'AP-HP se retrouve au tribunal ...
La « saga » Juvin à Pompidou devant le tribunal administratif
par Clotilde Cadu - Marianne
Journaliste à Marianne, notamment en charge des questions de santé.
par Clotilde Cadu - Marianne
Journaliste à Marianne, notamment en charge des questions de santé.
La nomination, pour le moins houleuse, de Philippe Juvin à la tête du service des urgences de l’hôpital européen Georges-Pompidou est-elle contraire à l’intérêt général ? C’est désormais à la justice de trancher, nouvel épisode de ce feuilleton hospitalo-politique.
Nouvel acte dans la nomination houleuse de Philippe Juvin à la tête des urgences de l’hôpital européen Georges-Pompidou. Un acte judiciaire, désormais. Dans quelques jours, le tribunal administratif de Paris se prononcera sur le bien-fondé de la décision des Hôpitaux de Paris d’attribuer au professeur Juvin la chefferie de ce service hospitalier. Une délibération qui pourrait aboutir à la suspension de cette nomination, si celle-ci est jugée contraire à l’intérêt général des patients venant consulter aux urgences de l’hôpital Pompidou.
Car Philippe Juvin n’est pas un chef de service ordinaire : professeur des universités – praticien hospitalier (PU-PH), il est aussi euro-député, maire (UMP) de la Garenne-Colombes, secrétaire national de l’UMP, conseiller régulier du président-candidat Nicolas Sarkozy sur les questions de santé… Un homme pour le moins bien casquetté, sans pour autant posséder le don d’ubiquité. « Un mandat électif n’est pas une activité professionnelle », ont tenté de démontrer, lors de la séance de ce vendredi 13 avril, l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) et le conseil de Philippe Juvin, maître François-Charles Bernard.
« Philippe Juvin était un excellent chef de service à l’hôpital Beaujon (son précédent poste, nldr) alors qu’il occupait ces mêmes fonctions », a encore justifié l’AP-HP, en difficulté pour prouver que la nomination de Philippe Juvin n’est pas politique. L’institution hospitalière a procédé, fin 2011, à une légère réorganisation du service des urgences ouvrant la voie à la nomination d’un nouveau chef de cette « nouvelle » unité. « Une manipulation grossière pour justifier une nomination sur ordre », ont estimé maître Bertrand Joliff, avocat du chef de service évincé par Philippe Juvin, le docteur Davido, et maître William Bourdon, avocat du Syndicat des praticiens des hôpitaux publics (SPHP), auteurs de cette requête en référé. « Le fait d’avoir changé la structure, à la marge, est un alibi », confie à Marianne un médecin haut placé de l’AP-HP, très au courant de l’affaire.
Le tribunal administratif de Paris a offert une semaine à l’AP-HP et à Philippe Juvin pour produire des pièces justifiant de la prise de fonction concrète de ce dernier. Pour l’heure, aucun organigramme n’a été modifié. La plaque d’Alain Davido ainsi que ses fiches de paie indiquent qu’il est toujours chef de service. S’il opte pour la suspension de la nomination de Philippe Juvin, le tribunal administratif créera une véritable jurisprudence… qui pourrait donner quelques sueurs froides aux autres cumulards en blouse blanche de l’Assemblée nationale et du Sénat.
Nouvel acte dans la nomination houleuse de Philippe Juvin à la tête des urgences de l’hôpital européen Georges-Pompidou. Un acte judiciaire, désormais. Dans quelques jours, le tribunal administratif de Paris se prononcera sur le bien-fondé de la décision des Hôpitaux de Paris d’attribuer au professeur Juvin la chefferie de ce service hospitalier. Une délibération qui pourrait aboutir à la suspension de cette nomination, si celle-ci est jugée contraire à l’intérêt général des patients venant consulter aux urgences de l’hôpital Pompidou.
Car Philippe Juvin n’est pas un chef de service ordinaire : professeur des universités – praticien hospitalier (PU-PH), il est aussi euro-député, maire (UMP) de la Garenne-Colombes, secrétaire national de l’UMP, conseiller régulier du président-candidat Nicolas Sarkozy sur les questions de santé… Un homme pour le moins bien casquetté, sans pour autant posséder le don d’ubiquité. « Un mandat électif n’est pas une activité professionnelle », ont tenté de démontrer, lors de la séance de ce vendredi 13 avril, l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) et le conseil de Philippe Juvin, maître François-Charles Bernard.
« Philippe Juvin était un excellent chef de service à l’hôpital Beaujon (son précédent poste, nldr) alors qu’il occupait ces mêmes fonctions », a encore justifié l’AP-HP, en difficulté pour prouver que la nomination de Philippe Juvin n’est pas politique. L’institution hospitalière a procédé, fin 2011, à une légère réorganisation du service des urgences ouvrant la voie à la nomination d’un nouveau chef de cette « nouvelle » unité. « Une manipulation grossière pour justifier une nomination sur ordre », ont estimé maître Bertrand Joliff, avocat du chef de service évincé par Philippe Juvin, le docteur Davido, et maître William Bourdon, avocat du Syndicat des praticiens des hôpitaux publics (SPHP), auteurs de cette requête en référé. « Le fait d’avoir changé la structure, à la marge, est un alibi », confie à Marianne un médecin haut placé de l’AP-HP, très au courant de l’affaire.
Le tribunal administratif de Paris a offert une semaine à l’AP-HP et à Philippe Juvin pour produire des pièces justifiant de la prise de fonction concrète de ce dernier. Pour l’heure, aucun organigramme n’a été modifié. La plaque d’Alain Davido ainsi que ses fiches de paie indiquent qu’il est toujours chef de service. S’il opte pour la suspension de la nomination de Philippe Juvin, le tribunal administratif créera une véritable jurisprudence… qui pourrait donner quelques sueurs froides aux autres cumulards en blouse blanche de l’Assemblée nationale et du Sénat.
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mercredi 28 mars 2012
Juvin à Pompidou : plainte judiciaire d'un syndicat de médecins. La presse explique ...
Juvin à Pompidou : plainte judiciaire d'un syndicat de médecins
Par Clotilde Cadu - Marianne
Journaliste à Marianne, notamment en charge des questions de Santé
L'arrivée de l’eurodéputé et maire UMP de la Garenne-Colombes à la tête du service des urgences de l’hôpital parisien Georges Pompidou fin février n’en fini plus de faire des vagues. Un syndicat de médecins hospitaliers a saisi le tribunal administratif de Paris pour que soit suspendue cette nomination.
Par Clotilde Cadu - Marianne
Journaliste à Marianne, notamment en charge des questions de Santé
L'arrivée de l’eurodéputé et maire UMP de la Garenne-Colombes à la tête du service des urgences de l’hôpital parisien Georges Pompidou fin février n’en fini plus de faire des vagues. Un syndicat de médecins hospitaliers a saisi le tribunal administratif de Paris pour que soit suspendue cette nomination.
On savait Philippe Juvin capable de cumuler plusieurs activités à
la fois. Député européen, maire de la Garenne-Colombes, secrétaire
national de l’UMP, administrateur de l’Etablissement public
d’aménagement La Défense Seine Arche (Epadesa), le nouveau chef des
urgences de l’hôpital parisien Georges-Pompidou intervient aussi sur les
questions de santé dans la campagne présidentielle.
Il lui faudra maintenant trouver un peu de temps pour gérer les polémiques liées à son arrivée à la tête du service des urgences, fin février, désormais portées sur le front judiciaire. Le Syndicat des praticiens des hôpitaux publics (SPHP) a saisi en référé mercredi 28 mars le tribunal administratif de Paris pour que soit suspendue la décision de réorganisation du service de urgences de l’hôpital (processus qui a facilité l’arrivée du professeur Juvin, comme nous l’expliquions précédemment ) et qu’il soit sursis à statuer sur la nomination en question. Une procédure au fond est aussi intentée pour que ces deux décisions soient annulées.
Il lui faudra maintenant trouver un peu de temps pour gérer les polémiques liées à son arrivée à la tête du service des urgences, fin février, désormais portées sur le front judiciaire. Le Syndicat des praticiens des hôpitaux publics (SPHP) a saisi en référé mercredi 28 mars le tribunal administratif de Paris pour que soit suspendue la décision de réorganisation du service de urgences de l’hôpital (processus qui a facilité l’arrivée du professeur Juvin, comme nous l’expliquions précédemment ) et qu’il soit sursis à statuer sur la nomination en question. Une procédure au fond est aussi intentée pour que ces deux décisions soient annulées.
Le cumul déjà épinglé en 2005
En entamant cette démarche, inédite, le SPHP entend souligner « les
graves préjudices portés à la continuité et la qualité d’un service
public de santé extrêmement sensible et qui requiert une mobilisation et
un investissement de chaque instant ». « La lourdeur d’un
service aussi important que celui des urgences de l’hôpital Georges
Pompidou, la nécessité de garantir la continuité du service public, dans
une situation difficile, sont totalement irréconciliables avec
l’ensemble des missions et fonctions du professeur Juvin », écrit encore le syndicat de médecins. Philippe Juvin n'a pas répondu aux sollicitations de Marianne sur cette nouvelle polémique.
Les élus du Conseil de Paris sont tout autant dubitatifs que la communauté hospitalière. Le 19 mars, ils ont adopté un voeu relatif à la nomintion de Philippe Juvin et demandé au maire de Paris, Bertrand Delanoë, d’interpeler Xavier Bertrand sur cette situation de cumul en blouse blanche. Pas sûr que celui-ci soit très réceptif : en 2005, le déjà ministre de la Santé avait été alerté par l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) sur l’incompatibilité entre les fonctions de professeur des université – praticien hospitalier (PU-PH) et de parlementaire. Dans leur rapport, dont Marianne a pu consulter les extraits jamais rendus publics, les inspecteurs épinglaient le professeur Alain Pompidou, responsable de la chambre mortuaire de l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul, où avaient été découvert en 2004 des centaines de fœtus. Un service, note la mission de l’Igas, « dirigé par un PU-PH très sollicité par d’autres fonctions (…) que l’on imagine consommatrices de temps ». A l’époque où il le dirigeait, Alain Pompidou était effectivement tour à tour chargé de mission, membre du conseil économique et social, eurodéputé RPR… et ne se rendait qu’ « une ou deux demi-journées par semaine dans son service ». Si l’intéressé a écopé d’un blâme, aucune mesure, en revanche, n’a été prise pour mettre fin aux cumuls de fonctions hospitalière et parlementaire. Jusqu’à une jurisprudence Juvin ?
Les élus du Conseil de Paris sont tout autant dubitatifs que la communauté hospitalière. Le 19 mars, ils ont adopté un voeu relatif à la nomintion de Philippe Juvin et demandé au maire de Paris, Bertrand Delanoë, d’interpeler Xavier Bertrand sur cette situation de cumul en blouse blanche. Pas sûr que celui-ci soit très réceptif : en 2005, le déjà ministre de la Santé avait été alerté par l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) sur l’incompatibilité entre les fonctions de professeur des université – praticien hospitalier (PU-PH) et de parlementaire. Dans leur rapport, dont Marianne a pu consulter les extraits jamais rendus publics, les inspecteurs épinglaient le professeur Alain Pompidou, responsable de la chambre mortuaire de l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul, où avaient été découvert en 2004 des centaines de fœtus. Un service, note la mission de l’Igas, « dirigé par un PU-PH très sollicité par d’autres fonctions (…) que l’on imagine consommatrices de temps ». A l’époque où il le dirigeait, Alain Pompidou était effectivement tour à tour chargé de mission, membre du conseil économique et social, eurodéputé RPR… et ne se rendait qu’ « une ou deux demi-journées par semaine dans son service ». Si l’intéressé a écopé d’un blâme, aucune mesure, en revanche, n’a été prise pour mettre fin aux cumuls de fonctions hospitalière et parlementaire. Jusqu’à une jurisprudence Juvin ?
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