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lundi 22 octobre 2012

Dissolution de l'EPADESA, une question d'actualité.


« L’Epadesa sera un aménageur durable », affirme Cécile Duflot
Alors que le maire de Nanterre, Patrick Jarry, a demandé ce jeudi « la dissolution » de l'Etablissement public d’aménagement de La Défense-Seine-Arche (Epadesa) à la suite de la publication du pré-rapport de la Cour des Comptes dans Le Monde, la ministre de tutelle Cécile Duflot souhaite que l’établissement devienne « un aménageur durable ». Détails.

Territoires garennois cédés à l'Epad par le maire Ph. Juvin
« Pour un changement en profondeur du développement de l'Ouest parisien, j'appelle à la dissolution de l'Epadesa », a réclamé le jeudi 18 octobre le maire de Nanterre Patrick Jarry. Dans un communiqué, l'élu communiste estime que le modèle économique de l'établissement public est « à bout de souffle ».

« Alors qu'actuellement 400.000 m² de bureaux nouveaux sont en cours de construction, les droits à construire tirés de ces opérations ne suffiront pas. En effet, les charges foncières sont revues à la baisse pour attirer les investisseurs, à tel point que certaines tours pourraient ne rien rapporter à l'instar du projet de la tour Phare », explique le maire de Nanterre, dont une partie du territoire fait partie du périmètre d'opération de l'Epadesa.

Pour l’élu, le Gouvernement doit « faire preuve de courage » pour insuffler un projet « solidaire et durable » à l’Établissement public d'aménagement de la Défense Seine-Arche sous tutelle de l'Etat.

Lors du conseil d’administration de l’établissement, la ministre de tutelle Cécile Duflot a déclaré via un texte lu par le préfet des Hauts-de-Seine que l'action de l'Epadesa « doit s'inscrire dans un aménagement concerté avec les communes et leurs groupements, dans le respect des prérogatives de chacun mais au service d'un projet commun ».

Rendre public le rapport le rapport de l’IGF et de la Cour des comptes

D’après la ministre, la contribution des collectivités n'est « pas à la hauteur des enjeux financiers liés à la gestion de l'Epadesa » et le gouvernement souhaite donc réfléchir « à une évolution de cette situation ».

Par ailleurs, Cécile Duflot s’est engagée à rendre publics les deux rapports sur la gestion de l'Epadesa: celui réalisé notamment par l'Inspection général des finances (IGF), terminé en juin, et celui de la Cour des comptes, actuellement en phase contradictoire.

jeudi 18 octobre 2012

Le quartier de la Défense risque le naufrage financier. Les garennois devront-ils payer ?


Dernière minute  LE FIGARO
Cécile Duflot, en charge du Grand Paris, envisage de faire une loi d'ici le printemps 2013 pour revoir la gouvernance du quartier d'affaires jugée déficiente dans un pré-rapport de la Cour des comptes.

Pour le financement du quartier d'affaires, l'État va demander aux cinq communes (Puteaux, Courbevoie, Nanterre, La Garenne-Colombes…) intéressées au développement du quartier d'affaires de mettre plus la main au porte-monnaie.


La Défense est au bord du gouffre. 

Le premier quartier d'affaires d'Europe ne construit plus assez de tours pour équilibrer son modèle économique. La Cour des comptes dénonce les "dérives" de gestion et émet de "sérieux doutes sur l'équilibre financier final" de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense Seine Arche (Epadesa, ex-EPAD), dans un pré-rapport qu'elle vient de rendre sur la gestion de l'établissement de 2006 à 2011 et que Le Monde s'est procuré.
En 2010, dans un rapport non rendu public, l'Inspection générale des finances (IGF) et le Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD) prédisaient, eux, un "déficit" financier de l'Epadesa en 2016. L'IGF et le CGEDD persistent dans ce diagnostic dans une note de juin 2012 à laquelle Le Monde a eu accès.

PROJETS DE TOURS HYPOTHÉTIQUES
Ils déplorent "l'optimisme non documenté" de la direction de l'Epadesa "sur la rentabilité escomptée" des opérations commerciales à venir, et mettent en garde contre le "risque de fuite en avant" qui consiste à prétendre combler un passif avec des projets de tours qui restent hypothétiques.
Futurs bureaux de la place de Belgique
A lire ces rapports, il apparaît que la Babel de l'immobilier d'entreprise n'aura plus, à court terme, les moyens ni de son aménagement ni de la rénovation de ses équipements, pour beaucoup obsolètes. Sauf à faire appel aux collectivités locales.
Pourtant, mardi 2 octobre, l'ambiance était à la fête : un plantureux buffet réunissait le gratin des promoteurs et des géants du BTP français pour la pose de la première pierre de la future tour D2, au cœur du quartier d'affaires, 175 mètres de haut, 37 étages, livraison prévue en 2014. Pour s'offrir cet édifice de verre fuselé par une résille de béton, la Sogecap, filiale de la Société générale, a acheté plus de 56 000 mètres carrés de droits à construire à l'Epadesa. La D2 est l'une des quatre tours en chantier sur le site.

LES INVESTISSEURS SE RARÉFIENT
Depuis 2011, la vente de mètres carrés de bureaux est repartie à la hausse grâce aux capitaux étrangers. Mais ce regain ne suffira pas à sauver la Défense. L'Epadesa vend des droits à construire sur un périmètre de 564 hectares qui s'étend en partie sur Puteaux, Courbevoie et Nanterre (Hauts-de-Seine). A charge pour cet établissement sous tutelle de l'Etat d'aménager le site, ses accès routiers, les espaces autour des tours.
Or les investisseurs se raréfient. Pour les attirer, l'Epadesa a baissé le prix des droits à construire. Ils sont passés de 2 300 euros le m2, en moyenne, en 2007, à 1 700 en 2012. Il vend moins car les terrains à bâtir sont plus rares sur son périmètre. Les derniers interstices constructibles sont souvent traversés par des voies routières ou des infrastructures qui nécessitent des travaux d'aménagement coûteux pour l'Epadesa.
Ainsi, la tour Phare, imaginée par l'architecte Thom Mayne, haute de 300 mètres, qu'Unibail a prévu de livrer en 2017 sur Puteaux serait, selon le rapport de l'IGF, une opération déficitaire pour l'Epadesa. La future icône de la Défense, qui fait l'objet de recours des habitants, serait construite sur pilotis au-dessus d'un axe routier. Elle suppose donc un aménagement du terrain à grands frais que devrait assumer l'Epadesa.

"PARTI PRIS D'OPTIMISME"
La Cour des comptes reconnaît que, depuis 2011, la gestion de l'établissement a été "assainie et modernisée". Mais elle met en doute la "fiabilité" des perspectives de marges escomptées sur les opérations immobilières à venir. A ses yeux, l'Epadesa a un "parti pris d'optimisme" dans la présentation de ses comptes.
Le "risque de déficit" annoncé "pour 2016" par l'IGF et le CGEDD ne serait toutefois pas aussi certain, explique leur rapport, si l'Epadesa n'avait pas à supporter, outre le coût croissant des aménagements, de nouvelles charges d'exploitation.

REMISE EN ÉTAT COÛTEUSE
Le 1er janvier 2009, la propriété des espaces publics, des équipements et des œuvres d'art de la Défense a été transférée à un établissement local de gestion et d'animation baptisé Defacto. Présidé par Patrick Devedjian, patron (UMP) du conseil général des Hauts-de-Seine, Defacto est en partie financé par les collectivités locales. Ce qui, normalement, devrait alléger la charge de l'Epadesa. Mais ce dernier est tenu de payer la remise en état des biens transférés en se basant sur les factures que lui adresse Defacto.
Or pendant cinquante ans, l'établissement public n'a guère entretenu le patrimoine de la Défense, qu'il s'agisse de sa dalle, des sous-sols, des escaliers ou des parkings. Si bien que le coût des réparations se révèle aujourd'hui très élevé. Il s'ajoute à d'autres charges pour l'Epadesa, comme la rénovation des tunnels, qui n'a quasiment jamais été engagée depuis 1958. "Alors que la création de Defacto devait alléger la charge financière de l'EPAD, les arbitrages rendus en 2008 ont un effet contraire pour de nombreuses années", déplore la Cour.

IMAGE DÉGRADÉE
Elle juge que l'obligation faite à l'Epadesa de prendre à son compte la réparation de tout vice caché découvert dans les trente ans qui viennent "va très au-delà des obligations légales". Le ministère du budget, dans une note de 2010 jointe au rapport de l'IGF, va jusqu'à juger "illégale" cette garantie.
Par ailleurs, un procès oppose l'Epadesa et Defacto. Il concerne l'usage commercial de certains espaces publics. Le bras de fer porte sur plusieurs millions d'euros. Ce conflit "dégrade l'image des deux établissements aux yeux des investisseurs", estime la Cour, qui préconise de "modifier le dispositif législatif" qui régit leurs relations.

Pour l'IGF, la contribution des collectivités territoriales * au financement de Defacto doit augmenter pour être "à la hauteur des enjeux". Une évolution indispensable, selon l'Inspection générale des finances, pour sauver le quartier de la Défense.

* Donc de La Garenne-Colombes, fraichement associée à ce puits sans fond ...

Bureaux en construction sur l'ancienne place de Belgique, réduite désormais à un simple carrefour


lundi 18 juin 2012

Isabelle Caullery démissionne : "J'ai échoué ..."

Isabelle Caullery, conseiller général UMP de La Garene-Colombes démissionne de son poste de Présidente du groupe UMP du Conseil général des Haut-se-Seine.
Soutenu par et soutenant Philippe Juvin, Isabelle Caullery baisse les bras ...

«Je n'arrive pas à maintenir la cohésion du groupe, j'ai manifestement échoué», a-t-elle confié, visiblement éprouvée par «les pressions». «Je n'ai aucune ambition au conseil général, j'étais présidente du groupe pour permettre la cohésion mais je n'en peux plus du psychodrame lié à ce livre dont je regrette la parution. Les blessures sont trop profondes, cela me dépasse».

La Sarkozie, Nicolas et Jean, avait choisi Isabelle Caullery pour  remplacer le conseiller général démissionnaire Philippe Juvin pour ses qualités de non-nuisance et de non poids politique. Une femme de paille avait titré un blog garennois (ici). L'histoire aura donné raison à cette citoyenne garennoise. Isabelle Caullery ne fait pas le poids ! On le dit depuis le premier jour ...

Source : Le Figaro (c'est donc vrai !)