Un
département particulièrement stratégique, avec une très forte réserve
de voix acquises à la droite républicaine et des bulletins désormais
convoités par la majorité présidentielle. Les Hauts-de-Seine constituent
un département clé pour les élections régionales, qui se tiendront les 13 et 20 juin ainsi que l'a voté l'Assemblée nationale mardi.
Alors,
à quatre mois de l'échéance, les têtes de listes départementales
commencent à sortir du bois. Car ce scrutin qui se joue en deux tours, à
la proportionnelle, se distingue avec une tête de liste régionale mais
des sections départementales, autant qu'il y a de départements dans la
région.
Lors
des dernières élections de décembre 2015, c'est dans les Hauts-de-Seine
que la liste de Valérie Pécresse (LR-UDI-MoDem à l'époque) avait
réalisé ses meilleurs résultats avec 39,6 % des suffrages au premier
tour (30,5 % au niveau régional) et au second tour avec 52,12 % des voix (43,8 % au niveau régional).
Philippe Juvin pressenti à droite
C'est
aussi le deuxième territoire en termes d'électeurs — près d'un million
d'inscrits — derrière Paris, et le deuxième en termes de participation,
toujours après la capitale. D'où l'importance du choix des têtes de
listes estampillées 92.
Si,
pour l'heure, la majorité sortante de Valérie Pécresse n'a pas encore
officialisé ses candidats département par département, le nom de Philippe Juvin revient systématiquement pour les Hauts-de-Seine.
Le maire (LR) de La Garenne-Colombes et omniprésent patron des urgences de l'hôpital Georges-Pompidou
(Paris, 15e), a acquis ses derniers mois une notoriété incontestable. «
Il fait l'unanimité, ce d'autant plus qu'il est le patron des
Républicains du département », estime un élu de droite avant de
poursuivre : « Il n'a plus qu'à faire campagne en blouse blanche avec
son stéthoscope autour du cou… »
Un binôme Attal-Taquillain se dessine pour LREM