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mercredi 12 décembre 2012

Patrick Buisson a importé son populisme au sein de la maison UMP et c'est comme s'il l'avait incendiée ...


Quand Buisson dynamite l’UMP
par Françoise Fressoz, éditorialiste au Monde.

C'est l'incendiaire dans la maison UMP. Patrick Buisson, son populisme, ses appels au peuple contre les élites !

Le conseiller de Nicolas Sarkozy en avait fait un des axes de la campagne présidentielle. Une partie de l'UMP avait tordu le nez sans oser rien dire car on était en campagne et qu'il fallait être solidaire.

Vint la défaite, mais Nicolas Sarkozy rendit impossible l'inventaire, car il n'avait pas perdu. La ligne Buisson l'avait fait gagner, enfin presque. Elle l'avait sauvé du désastre annoncé. C'est ce que le président battu répétait à ses proches qui transmettaient le message aux ouailles de l'UMP. Silence dans les rangs.

Il fallait bien cependant que l'orage éclate, que les comptes se règlent un jour. C'est ce qui est en train de se passer et de la façon la plus spectaculaire qui soit.

Patrick Buisson a importé son populisme au sein de la maison UMP et c'est comme s'il l'avait incendiée. Pour tenter de sauver le soldat Copé de plus en plus isolé à son poste de président contesté de l'UMP, il a inventé une « vraie fracture entre la base militante et sa représentation parlementaire ».

Une façon de délégitimer le vote des parlementaires UMP prévu mardi qui donnera sans doute majoritairement raison à François Fillon qui appelle à un nouveau vote avant le printemps prochain.

Mais les députés et les sénateurs UMP n'y ont pas vu qu'une simple manœuvre. Ils ont éprouvé un gros malaise : Buisson leur déclarait la guerre. Monter les militants contre eux, c'était remettre en cause leur travail et leur existence, attaquer la démocratie représentative, poser un pain de dynamite au milieu de leurs dernières certitudes.

Et ce qui ne s'était pas produit pendant la campagne s'est réalisé : des voix se sont élevées pour dénoncer la ligne Buisson. Un tout petit début de résistance, mais un début quand même.

Source : Le Monde

Ndlr : Les habitants de La Garenne-Colombes peuvent légitimement se poser des questions depuis qu'ils ont vu leur maire Philippe Juvin (UMP-PPE) sur la tribune au siège de l'UMP participer à ce que maintenant tout le monde reconnait être le putsch de Copé. Par communiqué de presse tout ce qu'il y a de plus officiel le maire de La Garenne-Colombes et député européen a même été jusqu'à enfoncer le clou plusieurs jours plus tard en déclarant que dorénavant en politique il faudrait compter avec le maire de Meaux. Un entêtement dans une orientation politique pour le moins hasardeuse et incompréhensible ..

samedi 1 décembre 2012

L’UMP de Copé se fissure en son centre


Au nom de la «droite décomplexée», les durs demandent à Copé de tenir bon en s’accrochant à sa «légitimité» de «président proclamé».

La ligne jusqu’au-boutiste du «président proclamé» commence à gêner ses partisans modérés.
Par ALAIN AUFFRAY

Ne rien lâcher ? Ou accepter le principe d’un nouveau vote, contrôlé par une commission indépendante ? Deux lignes s’opposent dans le camp de Jean-François Copé. Au nom de la «droite décomplexée», les durs lui demandent de tenir bon en s’accrochant à sa «légitimité» de «président proclamé». Selon eux, il doit laisser les fillonistes partir se dissoudre dans le marais centriste.


A l’inverse, ses amis modérés le supplient de lâcher du lest. La scission leur est insupportable. Principal animateur de la sensibilité libérale dans l’équipe du député-maire de Meaux, Luc Chatel ne supporte plus le jusqu’au-boutisme de son ami Copé. Les deux hommes ont eu, cette semaine, une explication orageuse. Pour lui, comme pour Christian Jacob et de nombreux barons copéistes (Jean-Claude Gaudin ou Jean-Pierre Raffarin), la scission serait d’autant plus absurde qu’il se sent idéologiquement très proche de la plupart des fillonistes.

Partisans. Alors que la guerre ouverte tournait hier à la guerre de tranchées, le député-maire de Meaux semblait plus sensible aux arguments des tenants de la ligne dure, de ceux qui ont tout à perdre. Jérôme Lavrilleux, directeur de cabinet du président, et Michèle Tabarot, secrétaire générale de l’UMP, doivent tout à Jean-François Copé. Politiquement, ils survivraient difficilement à une remise en cause de l’élection du 18 novembre. Les plus ardents partisans de cette ligne se recrutent parmi les tenants de la ligne droitière, théorisée par Patrick Buisson, ancien conseiller du chef de l’Etat. «Jean-François Copé ne doit pas céder. Son score de 50% est une victoire, celle d’une droite qui s’assume et ne s’embarrasse plus du politiquement correct», explique un supporteur de «la Droite forte», motion arrivée en tête lors du scrutin du 18 novembre.

Au siège parisien de l’UMP, rue de Vaugirard, on indiquait hier que Copé et son équipe étaient «au travail». Le parti a bombardé les rédactions de communiqués sur «les vrais sujets» : prix de l’essence, sans-papiers, procréation médicalement assistée… Selon son entourage, Copé aurait «tourné la page» et préparerait une «tournée des fédérations» pour reconquérir les militants.

Mais il déjeunait hier avec Nicolas Sarkozy. Et la discussion n’a sûrement pas porté sur son agenda de nouveau président de l’UMP. Favorable à un nouveau vote, l’ancien chef de l’Etat est exaspéré par le blocage. Tout comme son porte-parole officieux, Brice Hortefeux, qui a eu des échanges houleux avec son ami Copé.

Proclamé vice-président de l’UMP, Luc Chatel ne désespère pas d’empêcher l’irréparable. Il a regretté que le député-maire de Meaux rejette la médiation Juppé dimanche. Il s’est mis en colère mercredi matin quand Jean-François Copé a fermé la porte à l’organisation d’un référendum, proposé par Nicolas Sarkozy. «Tu ne peux pas être le bad boy à chaque fois», a lancé Chatel à Copé. «Nous avons gagné, nous sommes légitimes, mais il faut sortir vivants de cette histoire», ajoute l’ancien ministre de l’Education. Il déconseille au «président proclamé» de l’UMP de parier sur l’épuisement de l’adversaire et d’attendre sans broncher la fin prochaine de l’orage.

Caution. Comme Christian Jacob, le patron des députés UMP légitimistes, Luc Chatel voit l’irréparable se profiler à l’Assemblée nationale. La scission est en marche : si rien ne se passe d’ici à mardi, la séparation sera effective dans l’hémicycle comme dans tous les domaines du travail parlementaire. Luc Chatel martèle qu’il ne peut pas «se résoudre à voir l’UMP disparaître». C’est aussi, sans doute, qu’il ne se voit pas en caution centriste du parti de la droite décomplexée.

Source : Libération.fr

Ndlr : à la lecture des tweets et autre communiqué de presse du copéiste Philippe Juvin il semblerait bien que notre maire se situe désormais et clairement du côté de la ligne dure de l'UMP, c'est à dire celle de Patrick Buisson, avec Nadine Morano et Rachida Dati.  Pour notre part ce n'est évidement pas une surprise mais au contraire une confirmation de ce que nous avons toujours dit. On ne peut pas baptiser un collège du nom d'un écrivaillon maurrassien et d'extrême droite et se dire politiquement ailleurs qu'à la droite de la droite. Maintenant au moins, c'est clair pour nous les garennois.

"La vérité, c'est que tous, Fillon comme Juppé, veulent déposer Copé et ça s'appelle un coup d'État..." indique l'eurodéputé Philippe Juvin". Le 23 novembre 2012 


dimanche 24 juin 2012

Philippe Juvin, bien caché derrière le (Patrick) BUISSON ... !

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"L'objectif de Patrick Buisson n'était pas de faire gagner Sarkozy mais Charles Maurras"

Nathalie Kosciusko-Morizet, ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy 
24.06.2012 sur Canal+

Charles Maurras, Charles Maurras .... ah oui, le théoricien du nationalisme intégral si cher au Maréchal Pétain. Charles Maurras, le fondateur de l'Action française dont Kleber Haedens était le secrétaire particulier.
Ah, d'accord, Philippe Juvin le maire UMP de La Garenne-Colombes avec son Kleber sous le bras croyant faire du Sarkozy faisait donc du Buisson ... Tu as compris Maurice ?

Maurice Barrès, Charles Maurras, Léon Daudet... , qui aujourd’hui fascinent et inspirent les "penseurs" d’extrême droite dans leurs idées de préférence nationale et de loi du sang, diabolisaient l’étranger ; ils ne visaient à leur époque ni l’Algérien ni le Marocain, ce n’était pas la mode ; non, ils vomissaient l’ennemi de toujours, celui de l’intérieur : le juif ; et puis aussi le Belge... l’Italien... l’Espagnol...

Mais attention, pas question que Buisson soit l'arbre qui cache la forêt ou la divine excuse pour dédouaner le Président de la République défait, ou le maire de La Garenne-Colombes désavoué après avoir baptisé en urgence notre collège. L'un et l'autre ne sont pas des abrutis, au contraire, l'un et l'autre savaient parfaitement ce qu'ils faisaient. Ils ont perdu, Pas de chance ! comme écrivait Haedens dans le Je Suis Partout du 22 mars 1940.


Charles Maurras pour les sots*, c'est ici
* A La Garenne-Colombes, il était une époque pas si lointaine où, si vous n'aviez pas lu Kleber Haedens, le secrétaire de Charles Maurras, le maire par blogs interposés vous traitait de sot, oui, oui, de sot ! On a des preuves ...

En savoir + : Kleber Haedens, une dérive droitière, par Martine