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vendredi 15 novembre 2019

Furieux « d'avoir été mis devant le fait accompli », le maire (LR) de La Garenne-Colombes Philippe Juvin a déposé un référé contre la SNCF pour annuler des travaux de rénovation de voies férrées


C'est parti pour des mois de nuits agitées pour les riverains du Transilien. À partir de lundi, la SNCF démarre des travaux de nuit particulièrement bruyants sur dix kilomètres de voies de la ligne J du Transilien entre Houilles-Carrières-sur-Seine (Yvelines) et Asnières-sur-Seine. Du lundi à 20 h 30 jusqu'au samedi à 6 heures, les habitants entendront les coups de pelle toute la nuit. Prévu jusqu'au 7 mars 2020, le chantier va notamment concerner les communes de Colombes, Bois-Colombes et La Garenne-Colombes.
Furieux « d'avoir été mis devant le fait accompli », le maire (LR) de La Garenne-Colombes Philippe Juvin a déposé ce jeudi un référé contre la SNCF devant le tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise) pour annuler l'opération. « L'entreprise nous a informés du chantier le 9 octobre dernier, nous n'avons rien vu venir », explique l'élu. Une semaine plus tard, la SNCF invite les maires de Colombes, Bois-Colombes et La Garenne-Colombes à une réunion d'information.

« Aucune solution alternative »
« C'est là que nous avons découvert que des trains usines seraient utilisés pour renouveler les voies », précise-t-il. Très bruyants, il s'agit de deux trains, l'un (Tevo) pour remplacer le ballast ancien et les traverses usagées par des matériaux et équipements neufs, l'autre (Revo) pour changer les rails usés.
En dépit des protestations des maires, « l'entreprise ne nous a proposé aucune solution alternative », assure Philippe Juvin. Lorsque quelques jours plus tard, il découvre dans sa boîte aux lettres l'annonce des travaux, le maire voit rouge et porte l'affaire devant la justice.


http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/le-maire-de-la-garenne-colombes-veut-empecher-des-travaux-sur-les-voies-du-transilien-14-11-2019-8193246.php



Philippe Juvin a entamé un bras de fer avec la SNCF. LP / Anne-Sophie Damecour   


De leurs côtés, Colombes et Bois-Colombes ont déjà subi ce genre de désagréments cet été. La SNCF réalisait des travaux sur les voies de la ligne J entre Bois-Colombes et Ermont-Eaubonne. Même si Bois-Colombes n'a pas déposé de référé contre la SNCF, la municipalité se dit solidaire avec Philippe Juvin et s'associe à sa démarche. « Deux mois après les nuisances de cet été, c'est un peu dur », indique-t-on en mairie. Du côté de Colombes, c'est le même discours : pas de procédure mais un soutien total au voisin en colère.

« C'était infernal »
« Oh non, c'est pas vrai, ça va pas recommencer ! », s'exclame Maria. Visiblement pas au courant de la nouvelle, la retraitée habite rue du 8 mai 1945 à Colombes, à quelques dizaines de mètres de la voie ferrée. « Cet été, c'était infernal, on était constamment réveillé la nuit », raconte-t-elle. Ce qui était surtout gênant, selon les habitants, c'était l'annonce sonore des trains circulant sur la voie contiguë à celle en chantier, indispensable pour la sécurité des agents.
Dans la rue adjacente, Pascal se rappelle que les murs de son logement ont tremblé à plusieurs reprises. « Je me réveillais toutes les nuits pensant la maison allait s'effondrer », témoigne-t-il.
Un peu plus loin rue Saint-Vincent, Sylvia tente de relativiser. « Oui c'est pénible mais il vaut mieux que les travaux aient lieu la nuit plutôt que la journée et que le trafic soit impacté », estime-t-elle.

Une opération à 20 millions d'euros prévue depuis trois ans
De son côté, la SNCF se veut rassurante et promet de limiter les nuisances sonores au maximum. « Les agents communiqueront majoritairement par radio afin d'éviter les voix fortes et les ordres à distance », explique Stéphane Chapiron, directeur modernisation et développement chez SNCF Réseau Ile-de-France.
Prévue depuis trois ans, cette opération de plus de 20 millions d'euros s'inscrit dans un vaste programme de modernisation francilien qui vise à remettre le réseau en état. « La sécurité du réseau et la régularité des trains seront améliorées », poursuit-il.
Selon lui, les élus n'ont pas été mis devant le fait accompli, bien au contraire : « ça fait plus d'un an que nous les avons informés ». Reporter le chantier n'est pas non envisageable, « dans ce cas, la vitesse des trains devrait être réduite ». Surtout, promet-il, « le chantier étant mobile, les riverains ne vont subir les nuisances que pendant quelques jours ».


Source Le Parisien  du 14 novembre 2019



Ndlr : L'extraordinaire, le merveilleux, le splendide Philippe Juvin doit s'emmerder depuis qu'il n'est plus grand chose sur l'échiquier politique. Alors il fait des procès ... aux riverains de la place de la Liberté qui avaient émis des recours contre son parking mal placé, contre la Franco-Suisse qui avait eu l'outrecuidance de prévoir un immeuble dans la rue de MOOOnsieur et maintenant contre la SNCF qui souhaite rénover une voie importante de la banlieue Ouest. Qu'importe la sécurité, Moooosieur Juvin veut faire parler de lui, comme d'hab ...  Il buzze, nous buzzons aussi. 



  

 


lundi 11 novembre 2019

Par souci de transparence (sic), le merveilleux Pr Juvin signe un accord secret. Oui, oui ! Cela ne s'invente pas ...


Le maire de la Garenne-Colombes s'auto-attaque en justice puis récupère 100.000 euros



Lire les articles ci-dessous :

- Cnews : www.cnews.fr/
- LCI :   www.lci.fr/
- Le Parisien : www.leparisien.fr/
- Capital : www.capital.fr/
- Valeurs Actuelles : www.valeursactuelles.com/
- Ouest France : www.ouest-france.fr
- Médiapart : www.mediapart.fr
- www.policerealités.com : https://policetrealites.com
- Page Facebook de Médiapart (les commentaires sont savoureux) :   www.facebook.com/Mediapart.fr
https://fr.glbnews.com/11-2019/52781859643340/
- En anglais :  en24.news/2019/the-mayor-of-garenne-colombes

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Ndlr : il faut immédiatement changer de maire !

vendredi 8 novembre 2019

Le maire Philippe Juvin s'auto-attaque en justice et récupère près de 100.000 euros


Source : capital.fr

Élu de La Garenne-Colombes, Philippe Juvin a attaqué en justice à titre personnel un permis de construire délivré par "délégation du maire", c’est-à-dire lui-même.
 
C’est une affaire unique en son genre que révèle Mediapart ce vendredi 8 novembre. Selon le site d’information, le maire Les Républicains de La Garenne-Colombes, Philippe Juvin, a réussi à récupérer la coquette somme de 100.000 euros… en s’attaquant lui-même en justice. Dans le détail, ce baron du département des Hauts-de-Seine élu depuis 2011 a attaqué en justice, à titre personnel, un permis de construire délivré par sa propre mairie avant de se désister et de signer une transaction financière privée avec le promoteur immobilier au cœur du conflit.
L’affaire remonte à 2017. Le 6 mars, la mairie prend en effet un arrêté municipal autorisant un permis de construire sollicité par une société du groupe Promogim, un poids lourd de la promotion immobilière en France. Franco Suisse souhaite construire sur un terrain de La Garenne-Colombes une résidence de trois étages comprenant une vingtaine de logements destinés à être vendus entre 321.000 et 500.000 euros selon la taille des appartements.

Des "vices" dans le permis ?

L’arrêté autorisant cette construction est enregistré en préfecture le 8 mars 2017, détaille Mediapart. Il est, selon le document, "délivré par le maire au nom de la commune". Toutefois, dans les faits, il est paraphé par un conseiller municipal de La Garenne-Colombes "par délégation du maire", c’est-à-dire par délégation de Philippe Juvin. Mais ce dernier change son fusil d’épaule moins de deux mois plus tard. Le 5 mai 2017, le même homme dépose un recours devant le tribunal administratif de Cergy-Pontoise contre sa propre mairie et donc, par délégation, contre lui-même.
L’avocate du maire dénonce ainsi des "vices" rendant le permis de construire "manifestement illégal". Elle évoque également "un dossier incomplet" et un permis qui ne respecterait pas les hauteurs réglementaires ni le plan local d’urbanisme. Il faut dire que Philippe Juvin a de quoi râler : il réside depuis 20 ans dans une belle demeure située non loin du projet immobilier de Franco Suisse. Il craint que la nouvelle construction ne fasse perdre de sa valeur à sa demeure.

Pas de procédure transparente

Contacté par Mediapart, l’édile précise que "le projet immobilier plonge dans mon jardin avec une perte de la valeur de la maison" et s’il reconnaît "quelque chose de kafkaïen" dans cette affaire il s’étonne : "Je serais le seul justiciable de la ville à ne pas pouvoir faire au nom de mes droits ?" Le maire affirme également avoir saisi la justice "par souci de transparence". Problème : le recours ne sera jamais porté devant les tribunaux puisque l’élu s’est désisté le 13 novembre 2017 et l’affaire a été abandonnée le 1er décembre.
La cause : un protocole d’accord signé entre Philippe Juvin et le promoteur immobilier. Le maire de La Garenne-Colombes a ainsi touché entre 6 et 7% de la valeur de sa maison, estimée entre 1,4 et 1,6 million d’euros, pour abandonner les poursuites. Il a ainsi été indemnisé d’environ 97.000 euros. Deux autres habitants de la commune auraient également reçu une indemnisation de la part de Franco Suisse. Interrogé sur sa décision d’avoir privilégié un accord financier plutôt qu’une procédure transparente devant la justice, Philippe Juvin a expliqué avoir voulu trancher "le plus vite possible". Avant de conclure : "Un bon accord vaut parfois mieux qu’un mauvais procès". Surtout quand on connaît le montant de la somme empochée par ce proche de Nicolas Sarkozy.

Source : Capital.fr 
https://www.capital.fr/economie-politique/le-maire-sauto-attaque-en-justice-et-recupere-pres-de-100-000-euros-1354854

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Ndlr : Patrick Balkany, le grand ami et modèle de notre maire, Philippe Juvin, a sans doute trouvé là son meilleur élève.