Philippe Juvin, "véritable surhomme " est chef du service des urgences de l'hôpital européen Georges Pompidou. Problème, Philippe Juvin est aussi le maire de La Garenne-Colombes, est aussi président de la fédération des Hauts-de-Seine des Républicains. est aussi conseiller régional d'Ile de France. Se disant volontiers “proche de ou conseiller de" Nicolas Sarkozy, il buzze tout azimut. Nous, Garennois, en avons marre d’être pris en permanence pour des imbéciles, nous buzzons aussi.
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mardi 19 novembre 2019
vendredi 15 novembre 2019
Furieux « d'avoir été mis devant le fait accompli », le maire (LR) de La Garenne-Colombes Philippe Juvin a déposé un référé contre la SNCF pour annuler des travaux de rénovation de voies férrées
C'est parti pour des mois de nuits agitées pour
les riverains du Transilien. À partir de lundi, la SNCF démarre des travaux de
nuit particulièrement bruyants sur dix kilomètres de voies de la ligne J du
Transilien entre Houilles-Carrières-sur-Seine (Yvelines) et Asnières-sur-Seine.
Du lundi à 20 h 30 jusqu'au samedi à 6 heures, les habitants entendront les
coups de pelle toute la nuit. Prévu jusqu'au 7 mars 2020, le chantier va
notamment concerner les communes de Colombes, Bois-Colombes et La
Garenne-Colombes.
Furieux « d'avoir été mis devant le fait accompli
», le maire (LR) de La Garenne-Colombes Philippe Juvin a déposé ce jeudi un
référé contre la SNCF devant le tribunal administratif de Cergy-Pontoise
(Val-d'Oise) pour annuler l'opération. « L'entreprise nous a informés du
chantier le 9 octobre dernier, nous n'avons rien vu venir », explique l'élu.
Une semaine plus tard, la SNCF invite les maires de Colombes, Bois-Colombes et
La Garenne-Colombes à une réunion d'information.
« Aucune
solution alternative »
« C'est là que nous avons découvert que des
trains usines seraient utilisés pour renouveler les voies », précise-t-il. Très
bruyants, il s'agit de deux trains, l'un (Tevo) pour remplacer le ballast
ancien et les traverses usagées par des matériaux et équipements neufs, l'autre
(Revo) pour changer les rails usés.
En dépit des protestations des maires, «
l'entreprise ne nous a proposé aucune solution alternative », assure Philippe
Juvin. Lorsque quelques jours plus tard, il découvre dans sa boîte aux lettres
l'annonce des travaux, le maire voit rouge et porte l'affaire devant la
justice.
Philippe Juvin a entamé un bras de
fer avec la SNCF. LP /
Anne-Sophie Damecour
De leurs côtés, Colombes et Bois-Colombes ont
déjà subi ce genre de désagréments cet été. La SNCF réalisait des travaux sur
les voies de la ligne J entre Bois-Colombes et Ermont-Eaubonne. Même si
Bois-Colombes n'a pas déposé de référé contre la SNCF, la municipalité se dit
solidaire avec Philippe Juvin et s'associe à sa démarche. « Deux mois après les
nuisances de cet été, c'est un peu dur », indique-t-on en mairie. Du côté de
Colombes, c'est le même discours : pas de procédure mais un soutien total au
voisin en colère.
« C'était
infernal »
« Oh non, c'est pas vrai, ça va pas recommencer !
», s'exclame Maria. Visiblement pas au courant de la nouvelle, la retraitée
habite rue du 8 mai 1945 à Colombes, à quelques dizaines de mètres de la voie
ferrée. « Cet été, c'était infernal, on était constamment réveillé la nuit »,
raconte-t-elle. Ce qui était surtout gênant, selon les habitants, c'était
l'annonce sonore des trains circulant sur la voie contiguë à celle en chantier,
indispensable pour la sécurité des agents.
Dans la rue adjacente, Pascal se rappelle que les
murs de son logement ont tremblé à plusieurs reprises. « Je me réveillais
toutes les nuits pensant la maison allait s'effondrer », témoigne-t-il.
Un peu plus loin rue Saint-Vincent, Sylvia tente
de relativiser. « Oui c'est pénible mais il vaut mieux que les travaux aient
lieu la nuit plutôt que la journée et que le trafic soit impacté »,
estime-t-elle.
Une opération à
20 millions d'euros prévue depuis trois ans
De son côté, la SNCF se veut rassurante et promet
de limiter les nuisances sonores au maximum. « Les agents communiqueront
majoritairement par radio afin d'éviter les voix fortes et les ordres à
distance », explique Stéphane Chapiron, directeur modernisation et
développement chez SNCF Réseau Ile-de-France.
Prévue depuis trois ans, cette opération de plus
de 20 millions d'euros s'inscrit dans un vaste programme de modernisation
francilien qui vise à remettre le réseau en état. « La sécurité du réseau et la
régularité des trains seront améliorées », poursuit-il.
Selon lui, les élus n'ont pas été mis devant le
fait accompli, bien au contraire : « ça fait plus d'un an que nous les avons
informés ». Reporter le chantier n'est pas non envisageable, « dans ce cas, la
vitesse des trains devrait être réduite ». Surtout, promet-il, « le chantier
étant mobile, les riverains ne vont subir les nuisances que pendant quelques
jours ».
Source Le
Parisien du 14 novembre 2019
Ndlr
: L'extraordinaire, le merveilleux, le splendide Philippe Juvin doit s'emmerder
depuis qu'il n'est plus grand chose sur l'échiquier politique. Alors il fait
des procès ... aux riverains de la place de la Liberté qui avaient émis des
recours contre son parking mal placé, contre la Franco-Suisse qui avait eu
l'outrecuidance de prévoir un immeuble dans la rue de MOOOnsieur et maintenant
contre la SNCF qui souhaite rénover une voie importante de la banlieue Ouest.
Qu'importe la sécurité, Moooosieur Juvin veut faire parler de lui, comme d'hab
... Il buzze, nous buzzons aussi.
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jeudi 14 novembre 2019
La Garenne-Colombes : l'esprit village façon Haussmann
Depuis que le maire rabâche la même rengaine : "la Garenne-Colombes, l'esprit village", les promoteurs ont fini par faire de cette devise la leur. Ce qui prête maintenant à rire. A La Garenne-Colombes, on vient d'inventer le style "village Haussmannien".
https://www.cogedim.com/ile-de-france/hauts-de-seine-92/la-garenne-colombes/carre-foch-56101-1408.html |
https://www.cogedim.com/ile-de-france/hauts-de-seine-92/la-garenne-colombes/carre-foch-56101-1408.html
A l'entrée du village, vous ne pouvez pas vous tromper : une petite maison, bien de chez nous, va voir le jour ...
Ndlr : bienheureux tous les voisins qui vont pouvoir empocher 97 500 euros s'ils déposent un recours pour nuisances (comme notre bon maire, voisin d'un programme de la Franco-Suisse à quelques centaines de mètres de là (voir articles ci dessous).
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dimanche 10 novembre 2019
Pour mieux comprendre le coup à 100 000 euros du Pr Juvin ...
On avait connu Monsieur 100 000 volts, voici maintenant Monsieur 100 000 euros et il est garennois. Mieux, c'est monsieur le maire.
Comme annoncé avant hier, Philippe Juvin, habitant de la petite commune de La Garenne-Colombes (92250) a attaqué en justice un permis de construire autorisé par la mairie de La Garenne-Colombes dont il est le maire. Contestant le permis de construire d'un immeuble situé pas loin de sa maison, le Pr Philippe Juvin, patron des urgences de l'hôpital Georges Pompidou, ex eurodéputé, ex conseiller général des Hauts-de-Seine arrive à un arrangement avec le promoteur, et reçoit 97 500 euros pour retirer son recours.
En vert le projet de la Franco-Suisse, en rouge la parcelle de Philippe Juvin.
Merci au blog La Garenne-Colombes le retour du passé pour ses explications très techniques et pourtant très claires.
Comme on peut le voir sur la photo aérienne ci-dessus, le futur immeuble n'est pas vraiment mitoyen . Vu le nombre de chantier en cours à La Garenne, il y a au moins 200 personnes qui se retrouvent dans des situations similaires et qui, évidement, ne toucheront jamais aucun dédommagement.
Il ne faut pas être un grand expert pour comprendre la manœuvre. D'ailleurs les journalistes de nombreux supports ne s'y sont pas trompés. Un promoteur ayant plusieurs chantiers en cours et à venir sur la ville avait tout intérêt à négocier. Il n'y aura sans doute que dans l'entourage de l'édile que l'on trouvera matière à trouver tout cela très normal. Ailleurs, tout le monde se tape sur le ventre.
Nous espérons au moins que la somme perçue par le maire par la société Franco-Suisse a bien été versée en France et non pas en Suisse et qu'elle a bien été déclarée au fisc.
Comme annoncé avant hier, Philippe Juvin, habitant de la petite commune de La Garenne-Colombes (92250) a attaqué en justice un permis de construire autorisé par la mairie de La Garenne-Colombes dont il est le maire. Contestant le permis de construire d'un immeuble situé pas loin de sa maison, le Pr Philippe Juvin, patron des urgences de l'hôpital Georges Pompidou, ex eurodéputé, ex conseiller général des Hauts-de-Seine arrive à un arrangement avec le promoteur, et reçoit 97 500 euros pour retirer son recours.
Merci au blog La Garenne-Colombes le retour du passé pour ses explications très techniques et pourtant très claires.
Comme on peut le voir sur la photo aérienne ci-dessus, le futur immeuble n'est pas vraiment mitoyen . Vu le nombre de chantier en cours à La Garenne, il y a au moins 200 personnes qui se retrouvent dans des situations similaires et qui, évidement, ne toucheront jamais aucun dédommagement.
Il ne faut pas être un grand expert pour comprendre la manœuvre. D'ailleurs les journalistes de nombreux supports ne s'y sont pas trompés. Un promoteur ayant plusieurs chantiers en cours et à venir sur la ville avait tout intérêt à négocier. Il n'y aura sans doute que dans l'entourage de l'édile que l'on trouvera matière à trouver tout cela très normal. Ailleurs, tout le monde se tape sur le ventre.
Nous espérons au moins que la somme perçue par le maire par la société Franco-Suisse a bien été versée en France et non pas en Suisse et qu'elle a bien été déclarée au fisc.
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Philippe Juvin,
Ripoux
vendredi 8 novembre 2019
Le maire Philippe Juvin s'auto-attaque en justice et récupère près de 100.000 euros
Source : capital.fr
C’est une
affaire unique en son genre que révèle Mediapart ce vendredi 8 novembre. Selon
le site d’information, le maire Les Républicains de La Garenne-Colombes,
Philippe Juvin, a réussi à récupérer la coquette somme de 100.000 euros… en
s’attaquant lui-même en justice. Dans le détail, ce baron du département des
Hauts-de-Seine élu depuis 2011 a attaqué en justice, à titre personnel, un permis
de construire délivré par sa propre mairie avant de se désister et de signer
une transaction financière privée avec le promoteur immobilier au cœur du
conflit.
L’affaire
remonte à 2017. Le 6 mars, la mairie prend en effet un arrêté municipal
autorisant un permis de construire sollicité par une société du groupe
Promogim, un poids lourd de la promotion immobilière en France. Franco Suisse
souhaite construire sur un terrain de La Garenne-Colombes une résidence de
trois étages comprenant une vingtaine de logements destinés à être vendus entre
321.000 et 500.000 euros selon la taille des appartements.
Des "vices" dans le permis ?
L’arrêté
autorisant cette construction est enregistré en préfecture le 8 mars 2017,
détaille Mediapart. Il est, selon le document, "délivré par le maire au
nom de la commune". Toutefois, dans les faits, il est paraphé par un
conseiller municipal de La Garenne-Colombes "par délégation du
maire", c’est-à-dire par délégation de Philippe Juvin. Mais ce dernier
change son fusil d’épaule moins de deux mois plus tard. Le 5 mai 2017, le même
homme dépose un recours devant le tribunal administratif de Cergy-Pontoise
contre sa propre mairie et donc, par délégation, contre lui-même.
L’avocate du
maire dénonce ainsi des "vices" rendant le permis de construire
"manifestement illégal". Elle évoque également "un dossier
incomplet" et un permis qui ne respecterait pas les hauteurs
réglementaires ni le plan local d’urbanisme. Il faut dire que Philippe Juvin a
de quoi râler : il réside depuis 20 ans dans une belle demeure située non loin
du projet immobilier de Franco Suisse. Il craint que la nouvelle construction
ne fasse perdre de sa valeur à sa demeure.
Pas de procédure transparente
Contacté par
Mediapart, l’édile précise que "le projet immobilier plonge dans mon
jardin avec une perte de la valeur de la maison" et s’il reconnaît
"quelque chose de kafkaïen" dans cette affaire il s’étonne : "Je
serais le seul justiciable de la ville à ne pas pouvoir faire au nom de mes
droits ?" Le maire affirme également avoir saisi la justice "par
souci de transparence". Problème : le recours ne sera jamais porté devant
les tribunaux puisque l’élu s’est désisté le 13 novembre 2017 et l’affaire a
été abandonnée le 1er décembre.
La cause :
un protocole d’accord signé entre Philippe Juvin et le promoteur immobilier. Le
maire de La Garenne-Colombes a ainsi touché entre 6 et 7% de la valeur de sa
maison, estimée entre 1,4 et 1,6 million d’euros, pour abandonner les
poursuites. Il a ainsi été indemnisé d’environ 97.000 euros. Deux autres
habitants de la commune auraient également reçu une indemnisation de la part de
Franco Suisse. Interrogé sur sa décision d’avoir privilégié un accord financier
plutôt qu’une procédure transparente devant la justice, Philippe Juvin a
expliqué avoir voulu trancher "le plus vite possible". Avant de
conclure : "Un bon accord vaut parfois mieux qu’un mauvais procès".
Surtout quand on connaît le montant de la somme empochée par ce proche de
Nicolas Sarkozy.
Source :
Capital.fr
https://www.capital.fr/economie-politique/le-maire-sauto-attaque-en-justice-et-recupere-pres-de-100-000-euros-1354854
______________________________________
Ndlr : Patrick Balkany, le grand ami et modèle de notre maire, Philippe Juvin, a sans doute trouvé là son meilleur élève.
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