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lundi 27 mars 2017

Il y a quinze ans, huit élus de Nanterre tombaient sous les balles de Richard Durn, membre du club de tir de La Garenne-Colombes

Quinze ans déjà. C’était tard dans la soirée du 27 mars 2002, précisément à 1h11, alors que s’achevait la séance du conseil municipal de Nanterre. Dans le public, un homme s’est levé, a pointé son arme sur Jacqueline Fraysse, alors maire de Nanterre.
Richard Durn a raté sa cible mais abattu huit autres élus. Huit membres du conseil auxquels la ville rendra hommage ce lundi à midi, aux Terrasses de l’Arche. Lire ici

Richard Durn, le forcené de Nanterre, s'était préalablement inscrit au club de tir sportif de La Garenne-Colombes. ... condition sine qua none, pour avoir une licence de tir.

Quinze ans après cette tuerie, plus d'un an après celle du Bataclan et des attentats de Paris
et après des centaines d’heures de réunion, l’Union Européenne bataille toujours pour trouver un terrain d’entente sur l’encadrement des armes à feu.
Certains chasseurs et tireurs sportifs refusent tout net le débat.

NDLR : malheureusement notre maire, l'eurodéputé Philippe Juvin et le Front National se sont chargé de pas ou peu faire bouger les lignes au nom de la défense des chasseurs et des tireurs sportifs (des gens parmi lesquels l'auteur du carnage de Nanterre) !


Le comité Guillaume Tell qui a pour mission exclusive de défendre les intérêts des deux millions d’utilisateurs légaux d’armes à feu auprès des pouvoirs publics se félicitait d’avoir « bien travaillé » avec les eurodéputés Philippe Juvin et avec le Front national, représenté par Mylène Troszczynski, tous les deux membres de la Commission IMCO, qui est la principale à avoir planché sur le sujet.
Lire ici 

N'est-ce pas le merveilleux Pr Juvin qui au matin du 14 novembre se faisait prendre en photo devant les urgences de l'hôpital Pompidou pour pleurer face objectifs les morts du Bataclan ? Lire là


Merde alors !

PhilBert
 

mercredi 22 mai 2013

Dominique Venner (comme Kléber Haedens) anticonformiste, essayiste de talent ... bla, bla, bla.


Dominique Venner, un essayiste d'extrême droite (comme Kleber Haedens), membre de l’organisation terroriste OAS (comme Kleber Haedens), anticonformiste (comme Kleber Haedens), s'est suicidé mardi 21 mai dans la cathédrale Notre Dame de Paris, ne respectant rien ni personne.

Le front national comme toute la réacosphère, du coup, rend hommage à cet homme pourtant considéré par beaucoup comme un « facho ». En 2008, le Front national et toute la réacosphère s’étaient, de la même façon, élevés contre les attaques des Garennois à l’encontre de Kléber Haedens à qui le maire UMP de la Garenne-Colombes, le Pr. Philippe Juvin avait décidé de rendre hommage en tentant de baptiser un collège neuf à son nom.

Il y aura bien un jour un extrémiste d’une « nouvelle droite » du moment pour tenter à son tour de donner à une école ou à un collège le nom de Dominique Venner, cet anticonformiste, essayiste de talent  ... bla, bla, bla.

Il y a des êtres que certains trouvent extraordinaires qui ne méritent vraiment pas les honneurs de la République.

PhilBert

dimanche 3 juin 2012

A la manière de l'UMP vis à vis du Front national Benoît XVI souhaite la réconciliation avec les intégristes

"Benoît XVI souhaite à tout prix la réconciliation avec les intégristes"

Le pape Benoît XVI devrait rendre sous peu sa décision sur la réintégration d’une partie de la Fraternité Saint-Pie X dans l’Église catholique. Une éventualité qui crée de vives inquiétudes.


Par Amara MAKHOUL-YATIM 

Vatican II, le concile œcuménique historique qui a permis une relecture moderne de la doctrine catholique, est-il en danger ? C’est ce que craint une partie de la communauté catholique qui voit dans le réintégration des intégristes de la Fraternité Saint-Pie X une remise en cause des orientations les plus progressistes de l’Église au XXe siècle.
Longtemps souhaité par les traditionalistes du Vatican, le processus de leur réintégration a officiellement été amorcé en janvier 2009 avec la levée de l’excommunication des quatre évêques ordonnée par Mgr Lefebvre. Le 18 avril dernier, le chef de cette communauté ultra-traditionnaliste, Mgr Bernard Fellay, a envoyé au Vatican une réponse à la proposition de réintégration au Saint-Siège, qui a été jugée "positive". La négociation est amorcée. La Congrégation pour la doctrine de la foi a étudié la missive et transmis ses conclusions au pape qui les examine actuellement.
Un accord se profilerait donc finalement après près de 25 ans de schisme et des années de tergiversations, jalonnées de tentatives de réconciliation manquées.
Fondée en 1970 par Mgr Marcel Lefebvre et séparée de Rome depuis 1988 en raison du concile Vatican II dont elle refuse de reconnaître les avancées, la Fraternité compte à travers le monde plus de 500 prêtres, des centaines de séminaristes et de religieuses.
Benoit XVI qui s’est engagé personnellement dans ce projet, peut désormais décider de l'issue ou choisir d'attendre de nouveaux approfondissements sur des questions doctrinales. Car le cœur de l’affaire réside bien là : les intégristes accepteront-ils de reconnaître les préceptes de Vatican II et jusqu’où Benoit XVI est-il prêt à aller pour les réintégrer ?
Pour Christian Terras, spécialiste du Vatican et rédacteur en chef de la revue "Golias", "Benoît XVI veut à tout prix cette réconciliation dont il a toujours parlé comme d’une "blessure de l’Église". Dès 1988, le cardinal Joseph Ratzinger avait tout fait pour éviter le schisme et n’a eu de cesse d’œuvrer à la réconciliation depuis.

"Un retour en arrière"

 

Mais alors que le respect des préceptes de Vatican II était jusqu’ici officiellement considéré comme une condition sine qua non pour faire partie de l’Église, il semble aujourd’hui que certains membres du Vatican n’hésitent plus à relativiser ouvertement certains points d’achoppement avec les intégristes.
Le cardinal allemand Walter Brandmüller a estimé le 22 mai devant la presse que certains textes fondateurs de Vatican II comme "Nostra Aetate", sur les relations avec les autres religions, et "Dignitatis Humanae", sur la liberté religieuse, "avaient une valeur moins contraignante" que les autres. Selon lui, "on peut donc en parler" au sein de l'Église. Ces déclarations sont sans précédent. "Nostra Aetate", qui affirme que "ni la mort du Christ ne peut être imputé ni indistinctement à tous les juifs vivant alors, ni aux juifs de notre temps", est considéré comme une étape historique dans l’histoire de la chrétienté après des siècles d’antisémitisme catholique.
Il s’agit en outre des deux points doctrinaux sur lesquels intégristes et catholiques fidèles au pape continuent de se quereller, les premiers refusant notamment tout dialogue avec les autres religions.
"On assiste bien à une remise en cause partielle de certaines innovations de Vatican II", confirme Odon Vallet, historien des religions. "Le Vatican fait quelques pas en arrière, poursuit-il. Mais cela ouvre la porte à toute sorte d’abus".
Les abus, c’est bien ce qui inquiète une partie des cardinaux : que les intégristes, une fois revenus dans le giron de Rome, puissent discuter ces points de doctrines.

" Benoit XVI ne représente plus qu’une minorité de catholiques identitaires"

Pour Odon Vallet, "la conséquence à prévoir au-delà de la réintégration des intégristes très minoritaires, c’est la droitisation progressive d’une partie du clergé, même en France". Une droitisation qui ne sera certainement pas du goût de tous.
On se souvient de l’indignation d’une partie importante des catholiques suscitée en 2009 par la levée de l’excommunication des évêques lefebvristes qui laisse craindre des réactions similaires en cas de réconciliation finale.
Un mouvement protestataire catholique "Nous sommes l'Église" a ainsi demandé la semaine dernière aux évêques de résister à la volonté du Vatican d’accueillir les intégristes, faute de quoi un schisme progressiste sera, selon lui, plus probable.
"Cette réconciliation créera de nouveau l’indignation, et une vague d’hémorragie de catholiques prônant l’ouverture et qui ne se reconnaissent plus dans cette Église", estime Christian Terras.
Et de conclure : "Benoît XVI ne représente plus qu’une minorité de catholiques identitaires, proches de la tradition. Ces idées ne représentent pas ce que la majorité des catholiques vivent au quotidien".