Philippe Juvin, "véritable surhomme " est chef du service des urgences de l'hôpital européen Georges Pompidou. Problème, Philippe Juvin est aussi le maire de La Garenne-Colombes, est aussi président de la fédération des Hauts-de-Seine des Républicains. est aussi conseiller régional d'Ile de France. Se disant volontiers “proche de ou conseiller de" Nicolas Sarkozy, il buzze tout azimut. Nous, Garennois, en avons marre d’être pris en permanence pour des imbéciles, nous buzzons aussi.
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lundi 12 mars 2012
Nicolas Sarkozy a recasé en catastrophe une demie-douzaine de hauts fonctionnaires (et copains).
Marianne du 10 au 16 mars 2012
par Laurent Neuman
.../... Le cas, sans doute le plus discutable, du Pr. Philippe Juvin, nommé chef du service des urgences de l'hôpital européen Georges Pompidou. Cet éminent médecin avait du temps libre à revendre : il n'est "que"député européen UMP, maire UMP de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine), secrétaire national de l'UMP chargé des fédérations professionnelles et vice-président de l'Epadesa, l'établissement public de la Défense Seine Arche chargée d'aménager le site pour le compte de l’État et des communes de Courbevoie, Nanterre, Puteaux et La Garenne-Colombes.
On comprend mieux, soudainement, pourquoi l'UMP est violemment opposée aux 35 heures...
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dimanche 11 mars 2012
Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent ...
«Je vais totalement m'investir
dans mes nouvelles fonctions.»
dans mes nouvelles fonctions.»
(comprendre : chef du service des urgences de Pompidou)
Philippe Juvin. Marianne2, 29 février 2012 (ici)
*
**
«Je n'abandonnerai pas le service que je dirige»
(les urgences de l'hôpital Beaujon)
«La rupture passe par de nouvelles têtes et surtout des députés européens qui se consacrent entièrement à leur mandat.»
Philippe Juvin, candidat aux élections européennes
Le Figaro 24 octobre 2008 (ici)
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vendredi 9 mars 2012
Philippe Juvin : incompatibilité entre les fonctions hospitalières des PU-PH et l’exercice d’un mandat parlementaire
Cumul à l’hôpital
Secrétaire national de l'UMP, député européen et maire de La-Garenne-Colombes, le Philippe Juvin a été nommé, fin février, à la tête des urgences de l'hôpital européen Georges Pompidou, à Paris, provoquant un tollé. Bernard Granger analyse dans son blog ce cas exemplaire de cumul des fonctions.
En 2005, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) a remis un rapport dénonçant les graves négligences qui s’étaient produites dans un service d’anatomie pathologique de l’Assistance publique. Seule une partie de ce rapport a été rendue publique, car il mettait en cause plusieurs personnes dont le chef de ce service, professeur des universités et praticien des hôpitaux (PU-PH). Cet hospitalo-universitaire a reçu une sanction disciplinaire. Il lui était notamment reproché d’être peu présent dans son service. Le rapport établissait qu’il venait deux fois par semaine pour diriger son service, trois heures en général, entre 10h00 à 13h00. Il avait de nombreuses autres responsabilités. Il était en particulier député au Parlement européen. L’administration avait été également condamnée car sa responsabilité dans cette affaire était engagée. En marge de ce rapport, les inspecteurs de l’Igas avaient remis une note au ministre de la Santé qui avait commandé ce rapport, Xavier Bertrand, pour souligner l’incompatibilité existant selon eux entre les fonctions hospitalières des PU-PH et l’exercice d’un mandat parlementaire. Cette note complémentaire n’a pas non plus été rendue publique. Seuls des articles de presse s’en sont fait l’écho (voir par exemple article de Libération).
Plusieurs parlementaires étaient alors concernés et certains le sont toujours. Deux d’entre eux interrogés par la presse avaient d’ailleurs déclaré, pour l’un qu’il avait renoncé à ses fonctions de chef de service, pour l’autre qu’il avait diminué ses émoluments hospitaliers. Ces PU-PH sont de fait dans une situation de cumul puisqu’à leurs indemnités parlementaires s’ajoutent leur salaire de l’université et leurs émoluments hospitaliers, ce qui entraîne d’ailleurs une certaine jalousie de la part des autres députés et sénateurs.
Cette affaire, enterrée par Xavier Bertrand, ressurgit aujourd’hui. Un député européen, par ailleurs PU-PH, vient d’être nommé chef de service des urgences d’un grand hôpital parisien. Cette nomination a été mal ressentie par tous ceux qui exercent leurs fonctions hospitalières avec dévouement et dans le respect de leur statut. Les journées n’ont que 24 heures. Le mandat de député européen exige un travail à temps plein, comme l’a déclaré Diana Wallis, vice-présidente du Parlement européen.
Bernard Granger (lire ici)
Par Bernard Granger, secrétaire du Mouvement de Défense de l'Hôpital Public (MDHP)
Secrétaire national de l'UMP, député européen et maire de La-Garenne-Colombes, le Philippe Juvin a été nommé, fin février, à la tête des urgences de l'hôpital européen Georges Pompidou, à Paris, provoquant un tollé. Bernard Granger analyse dans son blog ce cas exemplaire de cumul des fonctions.
En 2005, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) a remis un rapport dénonçant les graves négligences qui s’étaient produites dans un service d’anatomie pathologique de l’Assistance publique. Seule une partie de ce rapport a été rendue publique, car il mettait en cause plusieurs personnes dont le chef de ce service, professeur des universités et praticien des hôpitaux (PU-PH). Cet hospitalo-universitaire a reçu une sanction disciplinaire. Il lui était notamment reproché d’être peu présent dans son service. Le rapport établissait qu’il venait deux fois par semaine pour diriger son service, trois heures en général, entre 10h00 à 13h00. Il avait de nombreuses autres responsabilités. Il était en particulier député au Parlement européen. L’administration avait été également condamnée car sa responsabilité dans cette affaire était engagée. En marge de ce rapport, les inspecteurs de l’Igas avaient remis une note au ministre de la Santé qui avait commandé ce rapport, Xavier Bertrand, pour souligner l’incompatibilité existant selon eux entre les fonctions hospitalières des PU-PH et l’exercice d’un mandat parlementaire. Cette note complémentaire n’a pas non plus été rendue publique. Seuls des articles de presse s’en sont fait l’écho (voir par exemple article de Libération).
Plusieurs parlementaires étaient alors concernés et certains le sont toujours. Deux d’entre eux interrogés par la presse avaient d’ailleurs déclaré, pour l’un qu’il avait renoncé à ses fonctions de chef de service, pour l’autre qu’il avait diminué ses émoluments hospitaliers. Ces PU-PH sont de fait dans une situation de cumul puisqu’à leurs indemnités parlementaires s’ajoutent leur salaire de l’université et leurs émoluments hospitaliers, ce qui entraîne d’ailleurs une certaine jalousie de la part des autres députés et sénateurs.
Cette affaire, enterrée par Xavier Bertrand, ressurgit aujourd’hui. Un député européen, par ailleurs PU-PH, vient d’être nommé chef de service des urgences d’un grand hôpital parisien. Cette nomination a été mal ressentie par tous ceux qui exercent leurs fonctions hospitalières avec dévouement et dans le respect de leur statut. Les journées n’ont que 24 heures. Le mandat de député européen exige un travail à temps plein, comme l’a déclaré Diana Wallis, vice-présidente du Parlement européen.
Le statut des PU-PH indique aussi que l’intégralité des activités professionnelles doit être consacrée à l’exercice des fonctions universitaires et hospitalières.
Nous sommes donc devant un cas flagrant de cumul, ce qui ne semble pas émouvoir l’intéressé, qui se prétend capable d’assumer toutes ses tâches, mais que l’on ne voit pas beaucoup à l’hôpital. Il faut ajouter que cet homme est aussi maire d’une ville de près de 30 000 habitants et qu’il siège dans divers organismes, dont le fameux Établissement public pour l’aménagement de la région de la Défense (EPAD).
Un parlementaire, qu’il soit élu au Parlement français ou européen, n’a pas le droit d’occuper un poste dans la fonction publique, tout simplement parce qu’il doit être indépendant et ne doit être soumis à aucune hiérarchie administrative, laquelle relève du pouvoir exécutif. La loi prévoit deux exceptions (article 142 du Code électoral). La première concerne les ministres des cultes en Alsace-Moselle, qui sont payés par l’État, et les universitaires. Ces derniers jouissent de la liberté académique que leur garantit la constitution et ne sont pas soumis au pouvoir exécutif : ils sont nommés par leurs pairs et les universités sont dirigées par des personnes élues au sein des instances universitaires.
Le cas des PU-PH est différent puisqu’ils ont une double appartenance, universitaire et hospitalière. Dans leurs fonctions hospitalières, ils bénéficient de l’indépendance professionnelle comme tout médecin hospitalier, mais, pour le reste, ils sont soumis à l’autorité du directeur de l’hôpital. Le chef de service dont il est aujourd’hui question vient d’ailleurs d’être nommé dans ses fonctions par le directeur de l’hôpital. Les PU-PH sont donc soumis à l’autorité de quelqu’un qui dépend directement du pouvoir exécutif puisque le directeur de l’hôpital est soumis hiérarchiquement au directeur de l’Agence régionale de santé, lequel est nommé en Conseil des ministres et dépend directement du ministère de la Santé.
Dans cette affaire, le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif se mêlent de façon anormale, grâce à de petits arrangements entre amis. Le pouvoir judiciaire devra trancher ces liens et dissiper ce trouble.
Le cas des PU-PH est différent puisqu’ils ont une double appartenance, universitaire et hospitalière. Dans leurs fonctions hospitalières, ils bénéficient de l’indépendance professionnelle comme tout médecin hospitalier, mais, pour le reste, ils sont soumis à l’autorité du directeur de l’hôpital. Le chef de service dont il est aujourd’hui question vient d’ailleurs d’être nommé dans ses fonctions par le directeur de l’hôpital. Les PU-PH sont donc soumis à l’autorité de quelqu’un qui dépend directement du pouvoir exécutif puisque le directeur de l’hôpital est soumis hiérarchiquement au directeur de l’Agence régionale de santé, lequel est nommé en Conseil des ministres et dépend directement du ministère de la Santé.
Dans cette affaire, le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif se mêlent de façon anormale, grâce à de petits arrangements entre amis. Le pouvoir judiciaire devra trancher ces liens et dissiper ce trouble.
Bernard Granger (lire ici)
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jeudi 8 mars 2012
Nicolas Sarkozy promet une carte Vitale anti-fraude. Il a donc raison de vouloir arrêter le politique !
Nicolas Sarkozy promet une carte Vitale anti-fraude !
"S'agissant de la carte Vitale, il y a de la fraude, il faut que ça cesse", a déclaré Nicolas Sarkozy. "Nous allons transformer la carte Vitale, comme nous avons transformé le passeport et la carte d'identité, avec un système biométrique."
Ce monsieur a vraiment raison de vouloir arrêter la politique car avant de donner une nouvelle carte bourrée de technologies aux français, il faudrait déjà imposer la carte Vitale actuelle, qui est en service depuis plus de 20 ans, aux spécialistes qui refusent de l'accepter dans leur cabinet et dans les cliniques.
Et vous savez pourquoi, ces spécialistes sans scrupule la refusent ? Ils vous le disent, vous le crient dans les oreilles : on ne va quand même pas engraisser la sécurité sociale (au prétexte que certains frais minimes sont encore à leur charge).
Alors qu'à chaque acte, aux patients, là la Sécu ne se gène pas pour faire des retenues (des contributions comme ils disent).
La médecine spécialiste contribue grandement d'une part au trou de la sécu en retardant le passage au tout électronique et d'autre part contribue à l'appauvrissement des plus pauvres en retardant les remboursements, à cause du traitement papier très long. Pire, certains patients ne se font plus soigner par manque de trésorerie. Une consultation de spécialiste représente pour certains (beaucoup) parfois 10 ou 20 % de leur modestes revenus. Une somme qui, si elle leur fait défaut pendant 30 jours ou plus, les met en difficulté avec leur banque.
La carte vitale (carte Santé à l'origine) a été officiellement mise en service en 1985 !
En 2012, le Président Sarkozy et ses conseillers Santé (suivez mon regard) n'ont même pas été foutu de l'imposer aux ophtalmo, cardio et autres arracheurs de dents, même et surtout chez ceux où ils consultent, par copinage, laxisme et mépris des pauvres gens.
Oui, monsieur Nicolas Sarkozy, vous avez raison, laissez tout de suite tomber la politique.
Par PhilBert
Source AFP/Reuter
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mardi 6 mars 2012
Bientôt en salle ...
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lundi 5 mars 2012
La faculté de médecine Paris-Descartes reproche au Pr. Philippe Juvin un manque notoire de publications médicales. FAUX !
Patrick BERCHE, le doyen de la faculté de Paris-Descartes, à
laquelle est rattachée l’Hôpital européen Georges Pompidou, refuse l’arrivée du
professeur Juvin dans son université. « Au motif d’une insuffisance notoire de
publications scientifiques », précisent les médecins qui refusent l'arrivée du
Pr. Juvin à Pompidou dans une lettre ouverte adressée à la direction de l'AP-HP
et réclamant l'ouverture d'une enquête de l'IGAS - Inspection Générale des
Affaires Sociale. (Lire cette lettre ici)
FAUX !
Le Pr. Philippe Juvin, au contraire publie beaucoup sur les
sujets médicaux, la preuve …
- Macrocéphalie aigüe: (lire ici)
- Hypoxie : (lire ici)
Extrait : Hypoxie. C'est le phénomène d'hypoxie qui entraîne très rapidement la perte de connaissance. Dans le cas de l'accident du vol AF 447 Rio-Paris, estime le professeur Juvin, si une dépressurisation brutale s'est bien produite, même en étant elle-même secondaire à une autre cause, "les événements qui auraient suivi auraient affecté des personnes inconscientes".
- Anesthésie locale (lire ici)
- Anesthésie générale (lire ici)
- Euthanasie (lire ici)
- Cursus médical : (lire ici)
47,50 euros éditions Arnette |
Sans oublier l'excellent ouvrage "Anesthésie, analgésie et réanimation du patient âgé" par Frédéric Aubrun et préfacé par Philippe Juvin, tout de même..
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