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Nomination controversée à Georges-Pompidou
Six médecins demandent l’ouverture
d’une enquête sur les conditions de nomination de Philippe Juvin, médecin et élu
UMP, comme chef des urgences de l’hôpital.
L’« affaire » est au cœur de
toutes les conversations de blouses blanches à l’Assistance publique - Hôpitaux
de Paris (APHP). Hier, un groupe de six médecins a demandé au ministre de la
Santé l’ouverture d’une enquête sur la nomination, vendredi dernier, du
professeur Philippe Juvin à la tête des urgences de l’hôpital Georges-Pompidou
(XVe).
Une polémique très politique. Ce professeur, ancien chef des
urgences de l’hôpital Beaujon (Hauts-de-Seine), cumule les fonctions de député
européen (UMP), secrétaire national du parti présidentiel chargé des questions
de santé et maire de La Garenne-Colombe. A ce titre, il siège aussi au conseil
d’administration de l’Etablissement public d’aménagement de La Défense
(ex-Epad).
« Nous sommes devant un cas d’emploi en grande partie fictif
puisque, compte tenu de ses nombreuses activités extraprofessionnelles, il est
matériellement impossible à Monsieur Juvin d’exercer à temps plein son emploi
hospitalo-universitaire pour lequel il est pourtant rémunéré à taux plein »,
attaquent les six signataires d’une lettre ouverte, adressée hier à la
directrice générale de l’AP-HP, Mireille Faugère.
Philippe Juvin, arrivé
à Georges-Pompidou comme adjoint le 2 novembre, était pressenti pour succéder
dans neuf mois à Patrick Davido, chef historique des urgences de l’établissement
depuis sa création, en 1999. Il doit partir à la retraite à l’automne. Mais la
procédure s’est accélérée cet hiver : l’AP-HP, dans le cadre de ses
regroupements de « pôles », a rattaché aux urgences de Georges-Pompidou une
unité de l’hôpital Corentin-Celton (Hauts-de-Seine). Un changement qui,
légalement, revenait à créer un « nouveau » service des urgences… et donc à
nommer un nouveau chef. Philippe Juvin a été choisi vendredi parmi deux autres
candidats. Le titre universitaire normalement rattaché à cette fonction ne lui a
cependant pas été accordé par le doyen de la faculté de médecine
Paris-Descartes, Patrick Berche. « Quelle différence entre une nomination
maintenant ou en novembre? s’interrogeait hier un chef de service parisien, sous
couvert d’anonymat. Entre ces deux dates, je ne vois qu’une échéance : celle de
l’élection présidentielle. »
A l’AP-HP, on soulignait hier soir que la
nomination de Philippe Juvin « est conforme au règlement intérieur » de
l’institution. Le professeur, qui a « divisé par deux le temps d’attente aux
urgences de Beaujon », dans son précédent poste, a été nommé pour « réaliser un
plan d’action dont il rendra compte dans un délai de six mois ».
Contacté,
Philippe Juvin restait hier soir injoignable...
Ndlr : Pourtant Philippe Juvin (depuis Bruxelles) disait le 18 juin 2009 : "Je n'abandonnerai pas le service que je dirige" (Beaujon)
... et aussitôt dit, il a postulé à l'hôpital Georges Pompidou. C'est bien
connu en politique, les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent.
Philippe Juvin, "véritable surhomme " est chef du service des urgences de l'hôpital européen Georges Pompidou. Problème, Philippe Juvin est aussi le maire de La Garenne-Colombes, est aussi président de la fédération des Hauts-de-Seine des Républicains. est aussi conseiller régional d'Ile de France. Se disant volontiers “proche de ou conseiller de" Nicolas Sarkozy, il buzze tout azimut. Nous, Garennois, en avons marre d’être pris en permanence pour des imbéciles, nous buzzons aussi.
mardi 28 février 2012
Pr. Philippe Juvin : « Nous sommes devant un cas d’emploi en grande partie fictif ...
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