dimanche 23 décembre 2012

Philippe Juvin invite aux frais du contribuable ...

 Extrait de Marianne du 22 décembre 2012




Ci-dessous extrait de l’invitation adressée par le député UMP-PPE Philippe Juvin au personnel du service des urgences de Pompidou du Pr Juvin (AP-HP) ...


Chers Amis, Chers Collègues


Je serais très heureux de pouvoir accueillir ceux d’entre vous qui seraient intéressés, lors d’une séance du Parlement Européen à Strasbourg pour visiter celui-ci. La date du mercredi 6 février 2013 a été retenue


Votre voyage et le déjeuner seront pris en charge financièrement. .../...
Je vous propose de prendre contact avec xxxx , soit directement aux Urgences, soit par téléphone au xxxx, soit par mail : xxxxx@egp.aphp.fr, .../...

Je vous prie de recevoir l’assurance de ma considération fidèle.

Philippe JUVIN
PS : Faire suivre* à ceux pour qui je n’ai pas d’adresse email … Merci !


Ndlr : On cherchait à la rédaction du buzz la meilleure définition de l'expression "mélange des genres" ... on a trouvé !
* On nous a bien fait suivre, merci !




mercredi 19 décembre 2012

La nouvelle vie du professeur Debré ou ce qui attend le Pr Juvin …



L’urologue, député du XVIe et XVIIe a quitté son poste de chef de service à l’hôpital Cochin. Il aura du temps pour se consacrer à la crise au sein de l’UMP.

Fini le cumul pour le mandarin parlementaire UMP. L’urologue Bernard Debré, député du XVIe et du XVIIe et frère jumeau de Jean-Louis Debré, le président du Conseil constitutionnel, a pris sa retraite. Depuis août, il n’exerce plus à l’hôpital Cochin (XIVe) où il a été chef de service pendant vingt et un ans.

Et jusqu’à aujourd’hui, il s’est bien gardé de le rendre public.

Voilà qui met fin à une situation de cumul assimilée à un privilège par certains et jugée scandaleuse par d’autres.
Bernard Debré n’était pas le seul parlementaire à exercer deux fonctions et à empocher les rémunérations qui vont avec. La nomination, fin 2011, de l’eurodéputé, maire de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine) et secrétaire national de l’UMP, Philippe Juvin, à la tête du service des urgences de l’hôpital Georges Pompidou, à Paris, avait ainsi suscité une polémique houleuse.

Source : Le Parisien du 8 décembre 2012

Entre les deux professeurs cumulards les relations n'ont pas toujours été au beau fixe. On se souvient des passes d'armes au moment de l'épisode de la grippe H1N1 en particulier quand le maire de La Garenne déclarait de manière assez péremptoire :

« que le Pr Debré arrête ses contre-vérités, ou qu’il lise enfin les textes qu’il est amené à voter. Mais dans tous les cas, qu’il cesse de critiquer le projet de Bachelot au motif qu’il n’est toujours pas ministre de la santé… ».

Source : blog de Philippe Juvin


FACE A NOUS,Bernard Debré et Philippe Juvin par publicsenat

lundi 17 décembre 2012

Depardieu : boire ou (bien se) conduire, il faut choisir !


Encore un qui n'aura pas son nom sur le fronton d'une école, ce qu'évidement toujours les mêmes regretteront.


Depardieu a du talent, certes mais il est tombé très jeune dans la potion magique, le pinard. Peut-on quand on est un élu responsable cautionner à ce point les excès qui conduisent à la déraison ?

Le maire de La Garenne-Colombes, à la recherche de n'importe quel sujet pour faire parler de lui (communiqué de presse) a encore loupé une occasion de se taire.

*********************

Sur le même sujet :

Affaire Depardieu : le point Godwin va-t-il être atteint dans le débat ?


.../... Le secrétaire national de l'UMP, Philippe Juvin, tire à boulets rouges, avec une référence "soviétique" au léninisme dont on se demande bien ce qu'elle vient faire dans le débat : "Ayrault applique à Depardieu la technique léniniste du social-traître pour détourner l'attention de ses insuffisances et des soupçons d'exil fiscal de son ministre du Budget (il vise Jérôme Cahuzac, ndlr)".
Des déclarations qui flirtent (sans l'atteindre) avec le point Godwin, sur ce qui n'est au final rien d'autre que la triste dérive personnelle d'un acteur français...

Source : Sud Ouest

mercredi 12 décembre 2012

Patrick Buisson a importé son populisme au sein de la maison UMP et c'est comme s'il l'avait incendiée ...


Quand Buisson dynamite l’UMP
par Françoise Fressoz, éditorialiste au Monde.

C'est l'incendiaire dans la maison UMP. Patrick Buisson, son populisme, ses appels au peuple contre les élites !

Le conseiller de Nicolas Sarkozy en avait fait un des axes de la campagne présidentielle. Une partie de l'UMP avait tordu le nez sans oser rien dire car on était en campagne et qu'il fallait être solidaire.

Vint la défaite, mais Nicolas Sarkozy rendit impossible l'inventaire, car il n'avait pas perdu. La ligne Buisson l'avait fait gagner, enfin presque. Elle l'avait sauvé du désastre annoncé. C'est ce que le président battu répétait à ses proches qui transmettaient le message aux ouailles de l'UMP. Silence dans les rangs.

Il fallait bien cependant que l'orage éclate, que les comptes se règlent un jour. C'est ce qui est en train de se passer et de la façon la plus spectaculaire qui soit.

Patrick Buisson a importé son populisme au sein de la maison UMP et c'est comme s'il l'avait incendiée. Pour tenter de sauver le soldat Copé de plus en plus isolé à son poste de président contesté de l'UMP, il a inventé une « vraie fracture entre la base militante et sa représentation parlementaire ».

Une façon de délégitimer le vote des parlementaires UMP prévu mardi qui donnera sans doute majoritairement raison à François Fillon qui appelle à un nouveau vote avant le printemps prochain.

Mais les députés et les sénateurs UMP n'y ont pas vu qu'une simple manœuvre. Ils ont éprouvé un gros malaise : Buisson leur déclarait la guerre. Monter les militants contre eux, c'était remettre en cause leur travail et leur existence, attaquer la démocratie représentative, poser un pain de dynamite au milieu de leurs dernières certitudes.

Et ce qui ne s'était pas produit pendant la campagne s'est réalisé : des voix se sont élevées pour dénoncer la ligne Buisson. Un tout petit début de résistance, mais un début quand même.

Source : Le Monde

Ndlr : Les habitants de La Garenne-Colombes peuvent légitimement se poser des questions depuis qu'ils ont vu leur maire Philippe Juvin (UMP-PPE) sur la tribune au siège de l'UMP participer à ce que maintenant tout le monde reconnait être le putsch de Copé. Par communiqué de presse tout ce qu'il y a de plus officiel le maire de La Garenne-Colombes et député européen a même été jusqu'à enfoncer le clou plusieurs jours plus tard en déclarant que dorénavant en politique il faudrait compter avec le maire de Meaux. Un entêtement dans une orientation politique pour le moins hasardeuse et incompréhensible ..

vendredi 7 décembre 2012

A l'UMP de quoi Philippe Juvin est-il secrétaire national au fait ?





Or Valérie Boyer, députée des Bouches du Rhone est à l'UMP secrétaire nationale en charge des politiques de santé depuis 2007.



On a vérifié sur le site de l'UMP (canal historique). Philippe Juvin n'est pas responsable des questions de santé ...



Philippe Juvin, est à l'UMP secrétaire national en charge des fédérations professionnelles depuis 2007.



Ndlr : à part le fait que l'on a adoré les 3 n à professionnelles (ça fait tout de suite plus sérieux) on se dit comme tous les français depuis le 18 novembre : décidément c'est vraiment le bordel à l'UMP.

jeudi 6 décembre 2012

A rapatrier de Bezons (pense-bête)



NDLR : pour les lecteurs hors commune, ceci est juste un clin d’œil à notre mairie qui en décembre 2010 avait tout simplement "oublié" de commander de quoi sabler/saler les rues de la ville.

A noter qu'à La Garenne-Colombes le sablage/salage est une tâche d'autant plus compliquée que les stocks (quand il y en a) sont à Bezons (95) où nos services techniques ont été intelligemment délocalisés.
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ! 

mardi 4 décembre 2012

Cécile (Duflot), il y a un magnifique bâtiment vide à la Garenne-Colombes !


Philippe Juvin n'est pas qu'un utilisateur compulsif de twitter, il est aussi maire de La Garenne-Colombes où un magnifique bâtiment est vide depuis plus d'un an ...

Ancienne bibliothèque municipale, angle rue de l'Aigle - place Jean Baillet


lundi 3 décembre 2012

L'oeuvre de Kleber Haedens maintenant étudiée par les nationalistes de tout poil ... on remercie qui ?


Les sites de l'organisation nationaliste et royaliste l'Action française annoncent tous en cœur que "L’oeuvre de Kleber Haedens" sera étudiée par la section étudiante de l'Action française des Hauts de Seine Nord le mercredi 19 decembre 2012 à 19h30 - Lieu habituel (lieu tenu évidement secret, les jeunes nationalistes aiment, c'est vrai le complot et la clandestinité).

Source : site de l'Action française

Ndlr : A la Garenne-Colombes, ville où le maire UMP - canal (pré)historique - droite forte Philippe Juvin a tenté de baptiser un collège "Kleber Haedens", les élus, les enseignants du collège des Champs-Philippe (ex Kleber Haedens) et bien entendu les parents d'élèves en âge de fréquenter le collège seront sûrement heureux d'apprendre que la campagne de promotion de Kleber Haedens (un écrivaillon d'extrême droite jusque-là parfaitement inconnu de tous) orchestrée par le maire en 2008 et 2009 porte maintenant ses fruits. Kleber Haedens, comme nous le disions, fait maintenant des émules au sein des anti-républicains et nationalistes de tout poil. Garennois, vous vous rendez compte, si notre collège s'était appelé Kleber Haedens ce qui nous attendait ...

Photo de classe Kleber Haedens, cela ne s'invente pas HA-HA-HA !

  
 

samedi 1 décembre 2012

L’UMP de Copé se fissure en son centre


Au nom de la «droite décomplexée», les durs demandent à Copé de tenir bon en s’accrochant à sa «légitimité» de «président proclamé».

La ligne jusqu’au-boutiste du «président proclamé» commence à gêner ses partisans modérés.
Par ALAIN AUFFRAY

Ne rien lâcher ? Ou accepter le principe d’un nouveau vote, contrôlé par une commission indépendante ? Deux lignes s’opposent dans le camp de Jean-François Copé. Au nom de la «droite décomplexée», les durs lui demandent de tenir bon en s’accrochant à sa «légitimité» de «président proclamé». Selon eux, il doit laisser les fillonistes partir se dissoudre dans le marais centriste.


A l’inverse, ses amis modérés le supplient de lâcher du lest. La scission leur est insupportable. Principal animateur de la sensibilité libérale dans l’équipe du député-maire de Meaux, Luc Chatel ne supporte plus le jusqu’au-boutisme de son ami Copé. Les deux hommes ont eu, cette semaine, une explication orageuse. Pour lui, comme pour Christian Jacob et de nombreux barons copéistes (Jean-Claude Gaudin ou Jean-Pierre Raffarin), la scission serait d’autant plus absurde qu’il se sent idéologiquement très proche de la plupart des fillonistes.

Partisans. Alors que la guerre ouverte tournait hier à la guerre de tranchées, le député-maire de Meaux semblait plus sensible aux arguments des tenants de la ligne dure, de ceux qui ont tout à perdre. Jérôme Lavrilleux, directeur de cabinet du président, et Michèle Tabarot, secrétaire générale de l’UMP, doivent tout à Jean-François Copé. Politiquement, ils survivraient difficilement à une remise en cause de l’élection du 18 novembre. Les plus ardents partisans de cette ligne se recrutent parmi les tenants de la ligne droitière, théorisée par Patrick Buisson, ancien conseiller du chef de l’Etat. «Jean-François Copé ne doit pas céder. Son score de 50% est une victoire, celle d’une droite qui s’assume et ne s’embarrasse plus du politiquement correct», explique un supporteur de «la Droite forte», motion arrivée en tête lors du scrutin du 18 novembre.

Au siège parisien de l’UMP, rue de Vaugirard, on indiquait hier que Copé et son équipe étaient «au travail». Le parti a bombardé les rédactions de communiqués sur «les vrais sujets» : prix de l’essence, sans-papiers, procréation médicalement assistée… Selon son entourage, Copé aurait «tourné la page» et préparerait une «tournée des fédérations» pour reconquérir les militants.

Mais il déjeunait hier avec Nicolas Sarkozy. Et la discussion n’a sûrement pas porté sur son agenda de nouveau président de l’UMP. Favorable à un nouveau vote, l’ancien chef de l’Etat est exaspéré par le blocage. Tout comme son porte-parole officieux, Brice Hortefeux, qui a eu des échanges houleux avec son ami Copé.

Proclamé vice-président de l’UMP, Luc Chatel ne désespère pas d’empêcher l’irréparable. Il a regretté que le député-maire de Meaux rejette la médiation Juppé dimanche. Il s’est mis en colère mercredi matin quand Jean-François Copé a fermé la porte à l’organisation d’un référendum, proposé par Nicolas Sarkozy. «Tu ne peux pas être le bad boy à chaque fois», a lancé Chatel à Copé. «Nous avons gagné, nous sommes légitimes, mais il faut sortir vivants de cette histoire», ajoute l’ancien ministre de l’Education. Il déconseille au «président proclamé» de l’UMP de parier sur l’épuisement de l’adversaire et d’attendre sans broncher la fin prochaine de l’orage.

Caution. Comme Christian Jacob, le patron des députés UMP légitimistes, Luc Chatel voit l’irréparable se profiler à l’Assemblée nationale. La scission est en marche : si rien ne se passe d’ici à mardi, la séparation sera effective dans l’hémicycle comme dans tous les domaines du travail parlementaire. Luc Chatel martèle qu’il ne peut pas «se résoudre à voir l’UMP disparaître». C’est aussi, sans doute, qu’il ne se voit pas en caution centriste du parti de la droite décomplexée.

Source : Libération.fr

Ndlr : à la lecture des tweets et autre communiqué de presse du copéiste Philippe Juvin il semblerait bien que notre maire se situe désormais et clairement du côté de la ligne dure de l'UMP, c'est à dire celle de Patrick Buisson, avec Nadine Morano et Rachida Dati.  Pour notre part ce n'est évidement pas une surprise mais au contraire une confirmation de ce que nous avons toujours dit. On ne peut pas baptiser un collège du nom d'un écrivaillon maurrassien et d'extrême droite et se dire politiquement ailleurs qu'à la droite de la droite. Maintenant au moins, c'est clair pour nous les garennois.

"La vérité, c'est que tous, Fillon comme Juppé, veulent déposer Copé et ça s'appelle un coup d'État..." indique l'eurodéputé Philippe Juvin". Le 23 novembre 2012 


lundi 26 novembre 2012

Copin-Juvé, même combat ! Haro sur le baudet Fillon.


Clivez, clivez, il ne restera bientôt plus rien ...


Source : Twitter

Tout ce bordel a commencé le jour où Copé s'est autoproclamé président de l'UMP soutenu par une bande de pieds nickelés, de seconds couteaux en espérance de poste et d'has-been revanchards

dimanche 25 novembre 2012

Philippe Juvin (copéiste un jour, copéiste toujours) tweet, tweet, tweet ...

Tweeté après l'échec de la mission de conciliation de Juppé.

Pour l'occasion le maire de La Garenne a mis une photo toute neuve sur son profil ! On sent dans ce visage tourmenté toute l'inquiétude pour l'intérêt général de la nation, non ?


Même en latin, une messe n'y pourra rien ...


samedi 24 novembre 2012

Adieu veau, vache, cochon, couvée et ... hypothétique poste de ministre de la santé !


"La vérité, c'est que tous, Fillon comme Juppé, veulent déposer Copé et ça s'appelle un coup d'État..."  indique l'eurodéputé Philippe Juvin"Le 23 novembre 2012

Source : www.le Figaro.fr



Ndlr : On adore l'expression : "La vérité c'est que  bla-bla-bla ...". Tout le monde à l'UMP a en ce moment SA vérité. Le problème c'est surtout que ces vérités sont toutes basées sur des mensonges, des tromperies, des fraudes, des bourrages d'urnes, des guerres des chefs, des guerres de tranchée des seconds couteaux. 

La vérité, nous on vous le dit c'est que tout le monde à l'UMP raconte des carabistouilles. Oui des carabistouilles.

vendredi 23 novembre 2012

Les copéistes (dont Philippe Juvin) très minoritaires dans les Hauts-de-Seine (92)

Résultats (pour l'instant) du vote UMP du 18 novembre dans les Hauts-de-Seine :

François Fillon : 54,9 %
Jean-François Copé : 45,1 %

a) Il est amusant de constater que le maire de La Garenne (Philippe Juvin) se fendait dès lundi d'un communiqué de presse officiel sur papier à entête du Parlement européen pour annoncer que Jean-François Copé avait gagné d'au moins 500 voix ... On savait le maire anesthésiste de profession, pas radiologue (capable de voir à l'intérieur d'enveloppes pas encore dépouillées) ou pire, médium capable de lire l'avenir dans une boule de cristal.
Cliquer sur l'image pour accéder au communiqué de Presse OFFICIEL !
b) Il est amusant de constater que le blog de l'UMP garennoise publie deux résultats et que deux résultats seulement : ceux de la 3e Circonscription des Hauts-de-Seine (Bois-Colombes, Courbevoie, La Garenne-Colombes) où Copé a fait 56,76 % et les résultats (provisoires) nationaux avec un Copé gagnant à 50,03 %.


c) Pas un mot enfin du copéiste Philippe Juvin et de son appareil (blog UMP La Garenne-Colombes) sur le résultat du département des Hauts-de-Seine où avec 45,1% Copé est très minoritaire.
A croire que ce que disent les observateurs n'est pas complètement idiot : l'impartialité dans cette affaire n'est pas le fort des antagonistes.

Philippe Juvin est donc minoritaire par son choix copéiste auprès de l'ensemble des militants des Hauts-de-Seine. Il ne le dit pas. Nous OUI. 

Cliquer sur l'image pour l'agrandir



Ndlr : la disparité des niveaux de vote pour l'un ou l'autre des candidats (Fillon-Copé) est énorme d'une circonscription à l'autre au sein du même département des Hauts-de-Seine alors que la sociologie est souvent très homogène, par exemple entre des villes comme Neuilly et La Garenne-Colombes. Le parti pris du chef local y serait-il pour quelque chose ? Des esprits chagrins pourraient se risquer à le dire ...


jeudi 22 novembre 2012

Les seconds couteaux sont sur les dents en effet ...



Ndlr : le terme "Putsch" avait été employé par les observateurs dès l'annonce précipitée de l'élection de J.F Copé par lui-même c'est à dire dès dimanche soir avant que les résultats ne soient officiels, il nous semble, non ?

mercredi 21 novembre 2012

Mais où est (notre) Charlie ???


Jean-François Copé en conférence de presse au siège de l'UMP, proclamant sa victoire sur François Fillon pour la tête du parti, dimanche 18 novembre, avant les résultats officiels ...

Voir aussi le jeu des 7 erreurs ici

Le "copéiste" Philippe Juvin donne son avis (pour le moins réservé) sur le mariage homo



Ndlr : Chacun est libre d'avoir un avis sur la question et de l'exprimer. En tant que maire et donc représentant de l’État, c'est un peu différent. Le journal municipal n'est pas l'endroit où exprimer ses états d'âme philosophiques. Si la loi est votée, il faudra la respecter ou bien décider de se mettre hors la loi. Si elle ne l'est pas, le sujet n'a pas à figurer sur un bulletin municipal.
Quant aux réserves déjà émises par François Hollande laissant entendre que les maires pourraient user de leur liberté de conscience; c'est tout simplement la reculade qui fait que des maires- comme le notre - puissent s'octroyer des droits pour ne pas respecter la loi. Le peuple un jour ou l'autre tranchera.

On note encore une fois qu'il y a ceux qui refusent de voir que la société évolue et les autres.

Plutôt que de recommander la lecture de vieux réac comme Haedens, certains feraient mieux de relire quelques bons manuels de sociologie. Oui, la société évolue tous les jours.

lundi 19 novembre 2012

UMP : Une Moitié Pour

La terre entière, non, pour être francs, seulement nos amis du blog "La Garenne-Colombes Le retour du Passé" (ici) et nous attendions le dernier communiqué de presse du député Philippe Juvin. Un communiqué de plus pour ne rien dire, tout juste pour exister mais qui nous fait toujours bien rire ...


COMMUNIQUE DE PRESSE

 à Paris, le 19 novembre 2012



Philippe Juvin, eurodéputé et secrétaire national de l’UMP : « le vrai résultat du vote UMP, c’est qu’il faudra désormais compter avec Jean-François Copé »


Quels que soient les résultats finaux du vote de l’UMP, le décompte montrera que Copé a bien gagné d’au moins 500 voix, ce scrutin est d’ores et déjà un tremblement de terre politique.
On nous regardait bizarrement : comment pouvait-on être copéiste ? François Fillon était donné vainqueur très largement. Les sondages le plébiscitaient. Les commentateurs l’applaudissaient par avance. Les jeux étaient faits. Pas même besoin d’aller voter.
Voilà la vraie nouvelle du jour : le score de Jean-François Copé dément tous ces pronostics partisans. Ce scrutin est le bulletin de naissance d’une nouvelle donne politique. Il faudra désormais compter avec Jean-François Copé.

Contact presse : Audrey Marcelino – 06 14 50 52 81

Télécharger le communiqué officiel de Philippe Juvin (ici)

NDLR : Il n'a pas pu résister et attendre le résultat officiel, c'est plus fort que lui mais si prévisible ...On a encore gagné quelques paris.:)

UMP : l'union de deux papas (François et Jean-François)


Les enfants seront-ils correctement élevés ?


dimanche 18 novembre 2012

Et dire que Philippe Juvin (qui soutient Copé) voulait donner aux collégiens de La Garenne-Colombes d'autres valeurs que celles du Lagarde et Michard* : celles de Kleber Haedens !


Kléber Haedens, « ce vieux briscard de l’Action française, figure emblématique de la Réaction entretenue dans une bulle d’alcool. » (Jacques Lecarme)


* "Je pense que l’école doit apporter des enseignements, mais l’école doit aussi apporter un esprit critique. Nous avons là non pas « Le Lagarde et Michard », mais un esprit critique, c’est-à-dire un esprit libre. Voilà, mes chers amis, ce que j’avais à vous dire sur Kléber Haedens". Philippe Juvin lors du Conseil municipal du 20.01.2008 alors qu'il tentait de convaincre du bien fondé de son choix : baptiser le nouveau collège, Kleber Haedens (réac, alcoolique, rédacteur du journal antisémite Je suis partout, secrétaire de Charles Maurras, membre de l'organisation terroriste OAS).

Voir aussi page Wikipedia de Philippe Juvin (ici)

lundi 22 octobre 2012

Dissolution de l'EPADESA, une question d'actualité.


« L’Epadesa sera un aménageur durable », affirme Cécile Duflot
Alors que le maire de Nanterre, Patrick Jarry, a demandé ce jeudi « la dissolution » de l'Etablissement public d’aménagement de La Défense-Seine-Arche (Epadesa) à la suite de la publication du pré-rapport de la Cour des Comptes dans Le Monde, la ministre de tutelle Cécile Duflot souhaite que l’établissement devienne « un aménageur durable ». Détails.

Territoires garennois cédés à l'Epad par le maire Ph. Juvin
« Pour un changement en profondeur du développement de l'Ouest parisien, j'appelle à la dissolution de l'Epadesa », a réclamé le jeudi 18 octobre le maire de Nanterre Patrick Jarry. Dans un communiqué, l'élu communiste estime que le modèle économique de l'établissement public est « à bout de souffle ».

« Alors qu'actuellement 400.000 m² de bureaux nouveaux sont en cours de construction, les droits à construire tirés de ces opérations ne suffiront pas. En effet, les charges foncières sont revues à la baisse pour attirer les investisseurs, à tel point que certaines tours pourraient ne rien rapporter à l'instar du projet de la tour Phare », explique le maire de Nanterre, dont une partie du territoire fait partie du périmètre d'opération de l'Epadesa.

Pour l’élu, le Gouvernement doit « faire preuve de courage » pour insuffler un projet « solidaire et durable » à l’Établissement public d'aménagement de la Défense Seine-Arche sous tutelle de l'Etat.

Lors du conseil d’administration de l’établissement, la ministre de tutelle Cécile Duflot a déclaré via un texte lu par le préfet des Hauts-de-Seine que l'action de l'Epadesa « doit s'inscrire dans un aménagement concerté avec les communes et leurs groupements, dans le respect des prérogatives de chacun mais au service d'un projet commun ».

Rendre public le rapport le rapport de l’IGF et de la Cour des comptes

D’après la ministre, la contribution des collectivités n'est « pas à la hauteur des enjeux financiers liés à la gestion de l'Epadesa » et le gouvernement souhaite donc réfléchir « à une évolution de cette situation ».

Par ailleurs, Cécile Duflot s’est engagée à rendre publics les deux rapports sur la gestion de l'Epadesa: celui réalisé notamment par l'Inspection général des finances (IGF), terminé en juin, et celui de la Cour des comptes, actuellement en phase contradictoire.

samedi 20 octobre 2012

jeudi 18 octobre 2012

Le quartier de la Défense risque le naufrage financier. Les garennois devront-ils payer ?


Dernière minute  LE FIGARO
Cécile Duflot, en charge du Grand Paris, envisage de faire une loi d'ici le printemps 2013 pour revoir la gouvernance du quartier d'affaires jugée déficiente dans un pré-rapport de la Cour des comptes.

Pour le financement du quartier d'affaires, l'État va demander aux cinq communes (Puteaux, Courbevoie, Nanterre, La Garenne-Colombes…) intéressées au développement du quartier d'affaires de mettre plus la main au porte-monnaie.


La Défense est au bord du gouffre. 

Le premier quartier d'affaires d'Europe ne construit plus assez de tours pour équilibrer son modèle économique. La Cour des comptes dénonce les "dérives" de gestion et émet de "sérieux doutes sur l'équilibre financier final" de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense Seine Arche (Epadesa, ex-EPAD), dans un pré-rapport qu'elle vient de rendre sur la gestion de l'établissement de 2006 à 2011 et que Le Monde s'est procuré.
En 2010, dans un rapport non rendu public, l'Inspection générale des finances (IGF) et le Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD) prédisaient, eux, un "déficit" financier de l'Epadesa en 2016. L'IGF et le CGEDD persistent dans ce diagnostic dans une note de juin 2012 à laquelle Le Monde a eu accès.

PROJETS DE TOURS HYPOTHÉTIQUES
Ils déplorent "l'optimisme non documenté" de la direction de l'Epadesa "sur la rentabilité escomptée" des opérations commerciales à venir, et mettent en garde contre le "risque de fuite en avant" qui consiste à prétendre combler un passif avec des projets de tours qui restent hypothétiques.
Futurs bureaux de la place de Belgique
A lire ces rapports, il apparaît que la Babel de l'immobilier d'entreprise n'aura plus, à court terme, les moyens ni de son aménagement ni de la rénovation de ses équipements, pour beaucoup obsolètes. Sauf à faire appel aux collectivités locales.
Pourtant, mardi 2 octobre, l'ambiance était à la fête : un plantureux buffet réunissait le gratin des promoteurs et des géants du BTP français pour la pose de la première pierre de la future tour D2, au cœur du quartier d'affaires, 175 mètres de haut, 37 étages, livraison prévue en 2014. Pour s'offrir cet édifice de verre fuselé par une résille de béton, la Sogecap, filiale de la Société générale, a acheté plus de 56 000 mètres carrés de droits à construire à l'Epadesa. La D2 est l'une des quatre tours en chantier sur le site.

LES INVESTISSEURS SE RARÉFIENT
Depuis 2011, la vente de mètres carrés de bureaux est repartie à la hausse grâce aux capitaux étrangers. Mais ce regain ne suffira pas à sauver la Défense. L'Epadesa vend des droits à construire sur un périmètre de 564 hectares qui s'étend en partie sur Puteaux, Courbevoie et Nanterre (Hauts-de-Seine). A charge pour cet établissement sous tutelle de l'Etat d'aménager le site, ses accès routiers, les espaces autour des tours.
Or les investisseurs se raréfient. Pour les attirer, l'Epadesa a baissé le prix des droits à construire. Ils sont passés de 2 300 euros le m2, en moyenne, en 2007, à 1 700 en 2012. Il vend moins car les terrains à bâtir sont plus rares sur son périmètre. Les derniers interstices constructibles sont souvent traversés par des voies routières ou des infrastructures qui nécessitent des travaux d'aménagement coûteux pour l'Epadesa.
Ainsi, la tour Phare, imaginée par l'architecte Thom Mayne, haute de 300 mètres, qu'Unibail a prévu de livrer en 2017 sur Puteaux serait, selon le rapport de l'IGF, une opération déficitaire pour l'Epadesa. La future icône de la Défense, qui fait l'objet de recours des habitants, serait construite sur pilotis au-dessus d'un axe routier. Elle suppose donc un aménagement du terrain à grands frais que devrait assumer l'Epadesa.

"PARTI PRIS D'OPTIMISME"
La Cour des comptes reconnaît que, depuis 2011, la gestion de l'établissement a été "assainie et modernisée". Mais elle met en doute la "fiabilité" des perspectives de marges escomptées sur les opérations immobilières à venir. A ses yeux, l'Epadesa a un "parti pris d'optimisme" dans la présentation de ses comptes.
Le "risque de déficit" annoncé "pour 2016" par l'IGF et le CGEDD ne serait toutefois pas aussi certain, explique leur rapport, si l'Epadesa n'avait pas à supporter, outre le coût croissant des aménagements, de nouvelles charges d'exploitation.

REMISE EN ÉTAT COÛTEUSE
Le 1er janvier 2009, la propriété des espaces publics, des équipements et des œuvres d'art de la Défense a été transférée à un établissement local de gestion et d'animation baptisé Defacto. Présidé par Patrick Devedjian, patron (UMP) du conseil général des Hauts-de-Seine, Defacto est en partie financé par les collectivités locales. Ce qui, normalement, devrait alléger la charge de l'Epadesa. Mais ce dernier est tenu de payer la remise en état des biens transférés en se basant sur les factures que lui adresse Defacto.
Or pendant cinquante ans, l'établissement public n'a guère entretenu le patrimoine de la Défense, qu'il s'agisse de sa dalle, des sous-sols, des escaliers ou des parkings. Si bien que le coût des réparations se révèle aujourd'hui très élevé. Il s'ajoute à d'autres charges pour l'Epadesa, comme la rénovation des tunnels, qui n'a quasiment jamais été engagée depuis 1958. "Alors que la création de Defacto devait alléger la charge financière de l'EPAD, les arbitrages rendus en 2008 ont un effet contraire pour de nombreuses années", déplore la Cour.

IMAGE DÉGRADÉE
Elle juge que l'obligation faite à l'Epadesa de prendre à son compte la réparation de tout vice caché découvert dans les trente ans qui viennent "va très au-delà des obligations légales". Le ministère du budget, dans une note de 2010 jointe au rapport de l'IGF, va jusqu'à juger "illégale" cette garantie.
Par ailleurs, un procès oppose l'Epadesa et Defacto. Il concerne l'usage commercial de certains espaces publics. Le bras de fer porte sur plusieurs millions d'euros. Ce conflit "dégrade l'image des deux établissements aux yeux des investisseurs", estime la Cour, qui préconise de "modifier le dispositif législatif" qui régit leurs relations.

Pour l'IGF, la contribution des collectivités territoriales * au financement de Defacto doit augmenter pour être "à la hauteur des enjeux". Une évolution indispensable, selon l'Inspection générale des finances, pour sauver le quartier de la Défense.

* Donc de La Garenne-Colombes, fraichement associée à ce puits sans fond ...

Bureaux en construction sur l'ancienne place de Belgique, réduite désormais à un simple carrefour


mercredi 17 octobre 2012

La vérité doit être dite sur l’organisation criminelle de l’OAS que certains, au sein de l’ancienne majorité présidentielle ont voulu réhabiliter




17 octobre 1961- 17 octobre 2012
51ème anniversaire


Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre feu discriminatoire qui leur avait été imposé par Maurice Papon*, préfet de police de Paris. Ils défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés –notamment par la "force de police auxiliaire" - ou, pour nombre d’entre eux, refoulés en Algérie. Des centaines perdirent la vie, victimes d’une violence et d’une brutalité extrême des forces de police.

51 ans après, la Vérité est en marche. Cependant, la France n’a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menées, - en particulier la Guerre d’Algérie - non plus que dans le cortège de drames et d’horreurs qu’elles ont entraînés, comme ce crime
dÉtat que constitue le 17 octobre 1961. Certains osent encore aujourd’hui continuer à parler des "bienfaits de la colonisation", à célébrer le putsch des généraux à Alger contre la République.
Dans ce domaine, le changement doit être maintenant, il est nécessaire que des mesures significatives soient prises :
- Redéfinition de la "Fondation pour la mémoire de la Guerre d’Algérie ", (dotée de plus de 7 millions d’euros), créée en application de l’article 3 de la loi du 23 février 2005 (dont l’abrogation est demandée sous sa forme actuelle) vantant les "aspects positifs de la colonisation". Cette Fondation est sous la coupe d’associations nostalgiques de l’Algérie Française qui voudraient exiger des historiens qu’ils se plient à la mémoire de "certains" témoins.
- Pour être fidèles à leur mission scientifique, les historiens ont besoin de pouvoir accéder librement aux archives, échapper aux contrôles des pouvoirs ou des groupes de pression et travailler ensemble, avec leurs homologues de l’autre rive de la Méditerranée.


"La vérité doit être dite sur l’organisation criminelle de l’OAS que certains, au sein de l’ancienne majorité présidentielle ont voulu réhabiliter."


Ce n’est qu’à ce prix que pourra disparaître la séquelle la plus grave de la Guerre d’Algérie, à savoir le racisme dont sont victimes aujourd’hui nombre de citoyennes et citoyens, ressortissants d’origine maghrébine ou des anciennes colonies, y compris sous la forme de violences policières récurrentes, parfois meurtrières
On ne construit pas la démocratie sur des mensonges et des occultations. Après un demi-siècle, il est temps  :
- que les plus hautes autorités de la République reconnaissent les massacres commis par la police parisienne le 17 octobre 1961 et les jours suivants, comme un crime d’État.
- que la Fondation pour la Mémoire de la Guerre d’Algérie soit redéfinie sur des bases totalement différentes.
- que lÉtat français reconnaisse sa responsabilité dans l’internement arbitraire, pendant la Guerre d’Algérie, d’Algériens dans des camps.
- que lÉtat français reconnaisse sa responsabilité dans l’abandon des harkis, les massacres et l’enfermement dans les camps en France en 1962.
- que la liberté d’accès aux archives soit effective pour tous, historiens et citoyens.
- que la recherche historique sur ces questions soit encouragée, dans un cadre franco-algérien, international et indépendant.
Avec le 50ème anniversaire de la fin de cette Guerre d’Algérie, nous attendons des plus hautes autorités de la République qu’elles reconnaissent les responsabilités de la France afin qu’une page nouvelle s’ouvre sur l’amitié et la fraternité entre les peuples algérien et français.

Rassemblement le 17 Octobre 2012 à 18h au Pont Saint Michel à PARIS


Ndlr : N'est-ce pas Philippe Juvin, maire UMP de la petite ville de La Garenne-Colombes (92) qui a tant voulu baptiser un nouveau collège de nom de l'écrivain d'extrême droite Kleber Haedens, membre de l'OAS (comme Jacques Laurent) et rédacteur de 1961 à 1968 du journal "Le Nouveau Candide", réputé pour être la pompe à finances du mouvement terroriste ? Oui !

N'est-ce pas le même Philippe Juvin qui ce mois-ci encore cite dans l'éditorial du bulletin municipal de La Garenne-Colombes, Paul Morand. Un écrivain au regard en permanence figé sur le rétroviseur, pétainiste (ambassadeur de Vichy en Roumanie) et fervent défenseur de l'action terroriste de l'OAS ? Si, encore !

Tenter sournoisement de réhabiliter Kleber Haedens et Morand, c'est célébrer l'extrême droite d'avant, pendant et d'après la guerre au travers le régime de Vichy et l'OAS. Un comportement pour le moins étrange dans une ville que rien ne prédispose à l’extrémisme.

dimanche 14 octobre 2012

Philippe Juvin aime citer Paul Morand ... rétrograde, antisémite et homophobe !


Journal municipal de la Garenne-Colombes, octobre 2012.

Édito

Lors d'un habituel et redondant élan lyrique Philippe Juvin voulant sans doute faire encore (ici) œuvre d'intellectualisme mondain se complait à paraphraser Paul Morand.

Paul Morand (1888-1976)
Écrivain, oui mais indéfendable lépreux d'extrême droite, ambassadeur en Roumanie du régime de Vichy en 1942, grand admirateur de Laval, soutenu par les nazis pour ses publications, soutenant plus tard l'OAS comme tous ses amis hussards, rétrograde, antisémite et homophobe.
Pas un jour ne se passait sans que Morand ne crache sa haine des juifs et des pédés ...

Son dernier roman s'intitule Tais-toi. Certains feraient mieux de suivre son conseil.

On ne s'en étonnera pas, Paul Morand, carbonisé pendant l'été 1976 légua sa cave à son grand ami Kleber Haedens, desséché lui aussi par la même canicule.

On s'en souvient, le maire Philippe Juvin, grand admirateur de ces écrivains ayant fricoté avec le régime de Vichy sans jamais se repentir, avait déjà tenté de baptiser le collège de la Garenne-Colombes, Kleber Haedens.

Outre le désir envahissant de toujours faire preuve de grande culture (le thème de l'édito d'octobre) ou soucieux d'envoyer des messages à peine codés à un électorat d'extrême droite Philippe Juvin ne serait-il pas en train de préparer le terrain pour une médiathèque ou un théâtre Paul Morand ?

Tout est bon en politique, surtout le pire ...

La Garenne-Colombes Infos N° 258 Octobre 2012 - Éditorial


Ndlr : pour paraphraser à notre tour un autre écrivain, le grand Jean d'Ormesson venu à la Garenne-Colombes à la rescousse de Philippe Juvin défendre l'indéfendable Kleber Haedens pour nom de collège (voir ici) (ou écouter là) nous dirons : oui Paul Morand était d'extrême droite, est-ce que Philippe Juvin est d'extrême droite ? Certainement non ...



jeudi 11 octobre 2012

Pas besoin de parking place de la Liberté : enfin majorité et opposition municipales sont d'accord !


Depuis des lustres la majorité municipale de la Garenne-Colombes avait  en projet la construction d'un parking souterrain place de la Liberté à La Garenne-Colombes, sous l'église, au cœur de la ville, là où se tient le marché les mercredis et samedis. Là où se tiennent aussi toutes les manifestations festives ou commémoratives, les brocantes et grandes fêtes. Un projet défendu mordicus par le maire UMP Philippe Juvin comme faisant partie de ses grands projets pour la ville comme le collège qu'il voulait baptiser Kleber Haedens ou la médiathèque.

Un projet jugé stupide par une grande majorité de garennois puisque localisé à un endroit où il n'y a PAS de problème de stationnement (voir vue aérienne de la zone) sauf quelques jours par an quand se tiennent la fête de la Garenne et autres brocantes, c'est à dire des jours où il serait justement plus judicieux de dévier complètement la circulation pour ne pas au contraire attirer les véhicules à moteur précisément à cet endroit.


Depuis des années une opposition s'est faite entendre contre ce projet ridicule, en particulier grâce à des élus d'opposition qui se sont manifestés à de nombreuses reprises lors des conseils municipaux, par tract et autres blogs. Jusque là en vain.

Or il semblerait que de manière silencieuse la majorité municipale se soit (enfin) rangée à l'avis des plus sages et ait décidé d'abandonner le  projet.

En tout cas, dans les faits, la mairie montre tous les jours à quel point il est nul besoin de place de stationnement supplémentaires à cet endroit puisqu'au contraire elle utilise maintenant en permanence et depuis plusieurs années un des deux parking de surface disponibles pour y installer des attractions ludiques ou fonctionnelles.

D'abord utilisé pour y camper le baraquement de chantier de la médiathèque (2008/2010), puis une patinoire (2011), ensuite un manège et actuellement un trampoline, un des deux parking de la place de la Liberté est en permanence occupé à autre chose qu'au stationnement. Une situation qui d'ailleurs ne dérange personne puisque, comme l'ont toujours dit les opposants à la construction d'un parking à cet endroit, il n'y a PAS DE PROBLÈME DE STATIONNENENT, là.

Formidable ! La majorité municipale est enfin d'accord avec toute son opposition. Bravo Maurice !

Parking occupé par le (très long) chantier de la médiathèque

Déc. 2011 image empruntée au blog de Mr le maire. Merci





Place de l'église actuellement ...

NDLR : des esprits malins pourraient aussi imaginer que l'on cherche à supprimer en permanence des places de stationnement peut-être pour créer la pénurie et donc le besoin d'un parking souterrain ... malins !

dimanche 7 octobre 2012

jeudi 4 octobre 2012

Pom ... pom ... pidou, la procédure menée contre la nomination du Pr. Philippe Juvin se poursuit ... pom ...pom ...pidou.


Me Bertrand Joliff, qui qualifie cet arrêt de "non-événement", a précisé que la procédure de contestation de la nomination du Pr Juvin se poursuivait au fond devant le Tribunal administratif. Il espère que l'affaire sera audiencée d'ici fin 2012.



PARIS, 3 octobre 2012 (APM*) - Le Conseil d’État a rejeté mercredi le pourvoi de l'ancien chef du service des urgences de l'Hôpital européen Georges Pompidou (HEGP, Paris, AP-HP), le Dr Alain Davido, qui réclamait en référé la suspension de la nomination du Pr Philippe Juvin à la tête des urgences de l'HEGP (Hôpital Européen Georges Pompidou), a-t-on appris auprès de la haute juridiction administrative.

Le Tribunal administratif de Paris avait rejeté le 24 avril pour défaut d'urgence deux recours intentés en référé par le Syndicat des praticiens des hôpitaux publics (SPHP) et le Dr Alain Davido contre une décision du 21 septembre 2011 réorganisant le service des urgences de l'HEGP et une autre du 24 février nommant Philippe Juvin au poste de chef du service des urgences.

Le tribunal a considéré que la décision de nommer le Pr Juvin ne portait pas une "atteinte grave à sa situation personnelle et professionnelle", le Pr Davido continuant d'exercer son activité de praticien hospitalier urgentiste et de percevoir sa rémunération.

Le Dr Davido s'était pourvu en mai devant le Conseil d'Etat, arguant d'une motivation insuffisante de la décision par le juge des référés. Il estimait avoir démontré que "les très nombreux mandats du Pr Juvin lui interdisaient d'exercer correctement ses fonctions" selon l'arrêt dont APM a eu copie.

Le Dr Davido reprochait par ailleurs au tribunal de ne pas répondre à ses arguments sur l'atteinte grave à sa situation personnelle, en particulier "le discrédit que son éviction jetait sur sa réputation".

Le Conseil d'Etat a rejeté le pourvoi, suivant les conclusions du rapporteur public exprimées à l'audience le 20 septembre, estimant qu'aucun de ces moyens n'était de nature à permettre son admission.

Joint par l'APM, l'avocat du Dr Davido, Me Bertrand Joliff, qui qualifie cet arrêt de "non-événement", a précisé que la procédure de contestation de la nomination du Pr Juvin se poursuivait au fond devant le Tribunal administratif. Il espère que l'affaire sera audiencée d'ici fin 2012.

Le Dr Davido reproche notamment au Pr Juvin de cumuler plusieurs fonctions susceptibles de nuire à sa disponibilité, notamment celles de secrétaire national de l'UMP en charge des fédérations professionnelles, de maire UMP de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine) et de député européen à Strasbourg, rappelle-t-on.

Source : Société Française de Médecine d'Urgence

* APM : Agence de Presse Médicale 33, avenue de la République 75011 PARIS France