mardi 8 mai 2012

C'est dingue le temps que peut passer le Pr. Philippe Juvin à l'hôpital Georges Pompidou ... devant les caméras et pour le compte de l'UMP !



Interview Philippe Juvin-Campagne presidentielle... par decision-sante


Le comble de la farce, c'est l'épisode faisons un rêve : Le merveilleux Philippe Juvin, ministre de la Santé... sur fond de Marseillaise. 





NDLR : aujourd'hui 8 mai 2012, peut-être que le maire de La Garenne-Colombes et eurodéputé conservateur Philippe Juvin a réalisé (enfin) que lui, ministre de la santé, c'était râpé et pas seulement parce que Nicolas Sarkozy a été chassé du pouvoir par les français mais parce que de toute façon, il s'était lui-même créé une image détestable dans le milieu médical.

N'oublions pas qu'il y a quelques semaines seulement un collectif de médecins et professeurs de médecine écrivaient à son sujet dans une lettre ouverte à madame Mireille Faugère, directrice générale de l'AP-HP :

.../...le maintien de monsieur Juvin dans ses fonctions hospitalières serait ressenti comme une insulte pour tous ceux qui servent avec conscience et dévouement l’AP-HP, dans le respect de leur statut et de leur temps de travail.../... (atoute.org)



Dans le 92, une ambiance de fin de règne


23 h 30, ce dimanche 6 mai, au siège du conseil général des Hauts-de-Seine, à Nanterre. 
Ambiance fin de règne dans la salle des conférences, où se joue la traditionnelle soirée électorale. La mine grave, la majorité présidentielle devenue minorité noie son chagrin dans le buffet, jure que « tout va bien ». L'opposition devenue majorité présidentielle se frotte les mains et jubile avant de rejoindre la Bastille. Pascal Buchet, le patron de la fédération socialiste du « 9-2 », ce département parmi les plus sarkozystes et les plus riches de France, fief du président déchu, célèbre pour ses guerres fratricides à droite, ne donne pas une semaine à l'UMP local et national pour « exploser ».

« Ils se disent unis mais dans quelques jours, ils vont sortir les armes et régler les comptes. Vous allez voir ! Ça va être le bordel ! 
Il y a trop de rancœurs à droite. L'affaire de l'EPAD a scellé la scission. Devedjian va vouloir prendre sa revanche après tout ce que lui a fait le clan Sarko-Balkany. Sur la deuxième circonscription, Rama Yade et le baron Aeschlimann vont s'écharper. Sur la neuvième, Solère et Guéant vont en découdre. Pemezec, l'ennemi juré de Devedjian qui a voté Le Pen en 2002 au lieu de Chirac, va s'allier avec l'extrême droite. Des candidatures nouvelles vont apparaître à droite à trois semaines des législatives. »

Devant les panneaux où s'affichent petit à petit les résultats des trente-six communes, le maire de Fontenay-aux-Roses savoure la victoire avec les siens. Enumère les villes de droite où Hollande arrive en tête : Villeneuve-la-Garenne (67,11 %), Châtillon (55,4 %), Châtenay-Malabry (58 %), Bourg-la-Reine (52,2 %), Montrouge (58,2 %), Meudon (50,31 %), Vanves (56,44 %) et surtout Antony (52,26 %) et Issy-les-Moulineaux (51,7 %). Deux terres « encore plus symboliques » pour Pascal Buchet, qui incarnent la Sarkozie. La première est la ville de Patrick Devedjian, maire de 1983 à 2002, président du conseil général et député sortant, où durant l'entre-deux tours, sur les marchés, on n'a pas vu un militant UMP. La seconde est la ville d'André Santini, député-maire, président du Nouveau Centre, candidat à sa propre succession dans la 10e, l'une des quatre circonscriptions dans l'œil du cyclone.
« Eh oui, le changement, c'est maintenant, même dans les Hauts-de-Seine ! » se réjouit le premier secrétaire de la fédération PS du 92. Guère habitué aux soirées électorales du CG du 92 – « en général, on est cinq socialistes dans une mare de RPR » –, il a rencontré ces derniers jours de nombreux électeurs de droite déboussolés, partagés entre le vote blanc ou le vote... Hollande. L'ex-terrain de jeu de Pasqua, laboratoire du sarkozysme, pépinière de ministres et de conseillers élyséens durant ces dix dernières années, se craquelle. Les municipales et les cantonales avaient révélé les premières fissures. La présidentielle les exacerbe. Nicolas Sarkozy perd cinq points par rapport à 2007 et termine (50,52 %) au coude à coude avec François Hollande (49,48 %).
« Dans cette campagne confuse, l'identité de la droite n'a pas été claire »
Dans la salle, il ne reste plus grand-monde, des collaborateurs du conseil général en costumes sombres et quelques militants UMP qui vous assurent de table en table que « le 92 résiste ». Pas de champagne comme en 2007 mais du vin pour oublier. Près de l'écran géant, Sofiane, sa mère et Myriam, de Nanterre, broient du noir, vivent la chute du « président » comme « une injustice ». « Franchement, ça craint pour la France. Hollande n'a aucune classe, aucune stature. C'est une catastrophe pour le pays. Il s'exprime mal, devrait faire des abdos », dit Myriam. « On a perdu un homme extraordinaire, le capitaine du navire », renchérit la maman de Sofiane. « Est-ce que les musulmans qui ont voté pour Hollande savent qu'il est pour le mariage homosexuel interdit par l'islam ? » demande son fils.
A la table d'à côté, un groupe de jeunes accable « les journalistes à 99 % contre Sarkozy » et s'avouent soulagés devant le résultat plus serré que prévu. « 48 %, c'est pas mal ! C'est un référendum anti-Sarkozy, pas une adhésion pour Hollande. Il est loin du score de Miterrand en 1988. Sur les marchés, on a jamais pu développer le programme de droite. On nous renvoyait constamment au Fouquet's, à l'Epad, aux Balkany, aux casseroles des barons des Hauts-de-Seine », rapporte Rodrigues, un jeune entrepreneur.
Après avoir passé la soirée à dérouler les éléments de langage pour justifier la défaite – « aucun gouvernement sortant en Europe n'a résisté à la crise », « la droite étant à l'Elysée depuis 1995, les Français voulaient l'alternance », « c'est la démocratie, on a mené un magnifique combat », « le score de Hollande n'est pas exceptionnel », « nous sommes soudés dans l'adversité », etc. –, les figures sulfureuses de la droite altoséquanaise ont déserté les lieux. Certaines ont tout simplement boycotté la soirée. Les Balkany ont brillé par leur absence. Le fils Jean Sarkozy aussi. Les « patrons » – Patrick Devedjian, Roger Karoutchi, André Santini – se sont rapidement effacés après le discours de 22h30.

Devedjian, qui ne connaît « que Ferdinand Buisson » a dénoncé, sous les applaudissements et... les sifflets, la campagne très droitière de Sarkozy durant l'entre-deux tours : « Je ne suis pas sûr que les clins d'œil au Front national nous aient aidés dans ce scrutin. En 2007, Nicolas Sarkozy s'était présenté aux Français comme le représentant d'une France de sang mêlé, ce qui correspondait à notre sociologie. Dans cette campagne confuse, l'identité de la droite n'a pas été claire. »

En aparté, pour répondre aux mauvaises langues l'accusant de ne pas avoir versé de larmes à l'annonce des résultats, il a taclé le député de la huitième circonscription, Jean-Jacques Guillet, l'homme que l'ex-chef de l'Etat lui a préféré à la tête de l'UMP des Hauts-de-Seine : « Je ne suis pas là pour répondre de la défaite. C'est lui le responsable de la campagne dans le département. Où est-il ce soir ? Je ne le vois pas. C'est étonnant qu'il ne soit pas là. »
Karoutchi, le secrétaire général de l'UMP des Hauts-de-Seine, a fustigé les médias qui « comparaient les drapeaux tricolores de la Concorde à Nuremberg » : « Nous n'étions pas face à une vague médiatique qui nous portait. » Le sénateur et conseiller politique de l'UMP a martelé : « Nous avons perdu une bataille, pas la guerre. Il faut rester soudés et s'unir pour gagner les législatives et éviter des drames au pays. » Santini, président du Nouveau Centre dans le 92, a fusillé François Bayrou : « Laissons comme disait l'autre le chien crever au fil de l'eau. Aujourd'hui, nous signons son acte de décès. Adressons-nous à ses électeurs. »
François Kosciusko-Morizet, le maire de Sèvres, le père de « NKM », la porte-parole de Sarkozy, ne s'est pas éternisé à l'image de nombreux élus. Un verre, quelques poignées de main et déclarations et il s'en est reparti aussi discrètement qu'il était apparu peu après le discours des chefs de file. Pas inquiet pour l'avenir de l'UMP dans les Hauts-de-Seine : « Le parti n'explosera pas. » Comme sa fille qui « fait ce qu'elle veut », il n'a pas apprécié que Sarkozy consacre l'entre-deux tours à chasser sur les terres du FN. « Il est parti trop tard dans la campagne et il a trop ramé pour récupérer l'électorat Le Pen. Chirac avait perdu parce qu'il ne voulait pas composer avec le FN. Sarkozy a perdu parce qu'il y a passé son temps », abonde Amaury, un vieux militant, ancien gérant d'une société de limousines, délégué aux cantonales de Courbevoie pendant une trentaine d'années.
« Les électeurs en ont marre des baronnies, des rois »

Accoudé à une table, Thierry Solère, l'élu-dissident de Boulogne-Billancourt, n'est pas pressé. Il défait la campagne de Sarkozy « trop à la droite de la droite » avec des amis, bien moins optimiste sur l'état des droites dans le 92. Exclu provisoirement de l'UMP en mars dernier pour oser défier le bras droit de Sarkozy père, Claude Guéant, parachuté dans la neuvième circonscription et dont il se murmure qu'il pourrait finalement se retirer de la course, « le meilleur ami de Sarkozy fils » ne se laisse pas intimider. « Je vais gagner et Copé me réintégrera à l'UMP. A Boulogne, on a perdu 30 policiers et 30 gendarmes. Vous voyez Guéant téléphoner au ministre de l'intérieur de la gauche pour réclamer du renfort alors que c'est à cause de lui que nous avons perdu des effectifs ?» fanfaronne-t-il.
Deux exemples le confortent : Neuilly et Levallois, deux villes où les électeurs ont dit leur « ras-le-bol d'être pris pour des machines à voter ». A Neuilly, en 2008, Jean-Christophe Fromantin, chef d'entreprise, divers droite indépendant, a ravi le fief des Sarkozy à David Martinon dont personne n'oublie la calamiteuse sortie de route. En 2011, il a conforté son assise aux cantonales en pulvérisant la candidate de l'UMP. Au même moment, à Levallois-Perret, Arnaud de Courson, même profil que Fromantin, inconnu en politique, à la tête d'une société de recrutement, infligeait une cinglante défaite à Isabelle Balkany et s'emparait du fauteuil de conseiller général.
Hier bastion étanche du sarkozysme, les Hauts-de-Seine sont devenus le miroir d'une France qui sanctionne la gestion clanique et népotique des Sarkozy-Balkany. 
 
« Les électeurs en ont marre des baronnies, des rois. La gauche doit faire passer une loi : un élu ne devrait pas se représenter après deux-trois mandats », note Arnaud de Courson, en grande conversation avec Pascal Buchet. Le trublion soutient Yade, Fromantin et Solère aux prochaines législatives, prépare les municipales et espère que « Sarkozy ne remettra pas le nez dans ce département, qu'il va tenir sa promesse, se retirer de la vie politique ».
« Il faut en finir avec les Hauts-de-Seine, terre de clans, où la présidence du conseil général se décide à l'Elysée. On est là pour servir, pas pour se servir. Quand je dis “j'habite Levallois”, on ne me parle que des Balkany, jamais de sa qualité de vie, de ses projets », poursuit-il. Même discours à Neuilly où Nicolas Sarkozy, maire de 1983 à 2007, réalise son meilleur score (84,2 % soit un recul de deux points par rapport à 2007). Jean-Christophe Fromantin a préféré ses administrés aux petits fours de l'hôtel du Département.
« Animé par aucun esprit de revanche », il tient à « rester en dehors des querelles », « indépendant ». Il prédit « des surprises énormes en juin » : « On vit un moment politique extrêmement intéressant qui va enclencher une transformation, une fin de cycle, de modèle, en France et dans les Hauts-de-Seine. La droite n'existe plus car elle n'est plus incarnée en terme d'hommes ni revivifiée en matière d'idées. »
Son « petit cas » à lui est devenu « emblématique » : « De nombreux élus de droite, du centre, du département et de toute la France, me sollicitent pour des conseils ou pour monter un groupe politique. Je suis moins seul que tous ces cadors obligés de négocier entre eux, tout en se disputant, en étant indépendant. » Il aborde le troisième tour « dans une dynamique incroyable » : « Nous étions 250 à ma dernière réunion. » L'UMP n'a pas encore mis de candidats face à lui dans la sixième circonscription et Joëlle Ceccaldi-Raynaud n'envisage pas de se représenter. Pour éviter une nouvelle douche froide ?


lundi 7 mai 2012

La Garenne-Colombes : Sarkozy 2012 beaucoup moins bien qu'en 2007 malgré ...


Les efforts démesurés du maire UMP Philippe Juvin qui a été jusqu'à transformer/embrigader pour la circonstance le conseil municipal en comité de soutien au candidat Sarkozy. Peine perdue ...

Score de Nicolas Sarkozy en 2007 : 62,18 %
Score de Nicolas Sarkozy en 2012 : 58, 18 % (-4%)

Bien entendu c'est un score bien supérieur à la moyenne nationale qui rappelons le a consacré la défaite de Nicolas Sarkozy. Un petit tour et puis s'en va.
Faute à qui ? A Nicolas Sarkozy lui-même évidement, qui le soir même de son élection en 2007 donnait au Fouquet's le signe que fric et copinage seraient les locomotives de son quinquennat, mais pas seulement.

Les français ne sont pas des "sots", les Garennois comme les autres. Ils ont bien vu les effets diviseurs/dévastateurs/pervers de la politique de Nicolas Sarkozy et des pantins qui l'ont suivi. Le 6 mai 2012, la majorité des français a dit STOP.
Les Garennois, comme les autres, même si la proportions n'est pas tout à fait la même, ont envoyé un signe fort.

Tous les résultats du 9-2

dimanche 6 mai 2012

La suffisance, l'amour de soi, le copinage, comme mode de gouvernance, c'est FI-NI !

Philippe Juvin et Jean Sarkozy
Cinq ans qu'à l'UMP (une certaine frange de l'UMP) certains croient qu'il suffit de se prendre en photo à côté du monarque ou de l'un des siens pour donner l'illusion de la compétence et du sérieux.
Cinq ans de vide sidéral où la vidéo DailyMotion a fait office de (vrai) travail.
Cinq ans à faire illusion, cinq ans à vouloir réhabiliter les valeurs de Pétain (travail famille patrie) comme les hommes de Pétain (Kléber Haedens, par exemple).
Cinq ans de Tweet à la con, de blog vides et de communiqués de presse stupides.
Cinq ans de ventres en avant et cinq ans à diviser les français ...

C'est- FI-NI, TER-MI-NÉ !


Panique ... où au fait ? Ha, ha, ha


Ferait mieux de fermer son compte, non ?

Les "Googlisés" du comité local de soutien à Nicolas Sarkozy lecteurs du Buzz ... merci à la section UMP locale.


En deux jours, déjà 12 personnes (2X6) figurant sur la liste du comité de soutien à Nicolas Sarkozy - présidé par Philippe Juvin, le maire UMP de la Garenne-Colombes -, une liste publiée sans vergogne sur Internet par l'UMP ont tapé leur nom pour vérifier (sans doute) ce que nous disions, à savoir qu'ils venaient tous de se faire gentiment "googliser" sous l'étiquette soutien à Nicolas Sarkozy, peut-être même à l'insu de leur plein gré.

Comment le sait-on ? Fastoche : un blog dispose de statistiques journalières qui permettent à son webmestre de connaitre, outre les chiffres de fréquentation (dans notre cas environ 500/600 visiteurs par jour) la provenance des visites et les mots clés qui ont été tapés pour conduire les internautes vers le blog. Étrangement depuis deux jours, on voit apparaitre des noms figurant sur cette liste...  Dans quelques heures maintenant, peut-être que certains se diront que s'ils avaient su ...

vendredi 4 mai 2012

Philippe Juvin cumule ... même les erreurs de jugement !

Ndlr : franchement, tous ces tweets à la con, ce n'est pas digne d'un homme qui se dit responsable. STOP.

mercredi 2 mai 2012

L'UMP locale ne recule devant rien ! Qu'importe pour elle de "Googliser" ses amis... et pour longtemps.

Soutenir la candidature de Nicolas Sarkozy n'est pas une honte, évidement, c'est au contraire participer activement à la démocratie. Donner son accord pour que son nom figure localement sur un tract n'est donc pas un drame. Le tract comme tous les autres partira à la poubelle, les mémoires s'effaceront. La roue tournera ...

En revanche, la section UMP de La Garenne-Colombes en publiant sur Internet les noms des sympathisants au comité de soutien à Nicolas Sarkozy, un comité de soutien présidé par notre "cher" maire, l'eurodéputé Philippe Juvin vient de livrer en pâture tous ces gens à Google et pour longtemps. Il suffit désormais de taper sur Google un nom pour que - et pour des années - il se retrouve "acoquiné" au candidat du jour, le célébrissime Nicolas Sarkozy. Une prochitude, qui sait, qui ne sera peut-être plus du goût de certains d'ici quelques années, quelques mois, voire quelques jours ...

La liste est à peine sur le site internet de la section UMP de la Garenne ( ici ) que la machine Google fonctionne déjà à merveille. Testez par vous même, ça marche à tous les coups et vous nous direz si nous mentons ...

Merci qui ? Merci l'UMP de La Garenne-Colombes.

Comité de Soutien Local à Nicolas SARKOZY

De nombreux Garennois ont rejoints le Comité de Soutien local à Nicolas Sarkozy :

Yves Perrée, Claudine Labrousse, Jean-Pierre Hervo, Monique Raimbault, Ghislain de Boutray,  Baptiste Dubois, Anne Fommarty, Geneviève Gaillabaud, Arnauld Houtart, Jean-François Dransart, Bernard Chaillet, Maire-adjoints, Christine Vaussoué, Jean-Pierre Butet, Alain Pouilly, Brigitte Lioret, Xavier Pinta, Marie-Claude Thimel, Annie Vingering, Robert Citerne, Pascal Graux, Hervé Barraquand, Nathalie Bachelet, Anne de Bellabre, Amira Haberah, Sylvie Kalfon, Jean-Philippe Ballin, Laurent Zacaropoulos, Jean-François Gizardin, Franck Haeseler, Marie-Rose Juvin-Chabot, André Gavé, Marthe Jésus, Daniel Ruffet, Armelle Ruffet, Françoise Braconnier, Claudine Tirhard, Guy Reculé, Patrick Bailliart, Thomas Dubois, Olivia Dubois, Alexandra Kammerscheit, Michel Colin, Evy Dally, Marie Luciot, Claude Durand, Jacques Alric, Danielle Pouilly, Vincent Larsonneur, Marie Larsonneur, Marc Larsonneur, Jean Gaben, Anne Gaben, , Monique Guillermou, Claude Peyrebere, Michel Peyrebere, Jean-Louis Dugué, Claudine Dugué, Sylvie Perrin, Philippe Martin, Bruno Chaussier, Didier Lefevre, Isabelle Gaspar, Stéphanie Nadal, Colette Le Marrec, Pierre Chuffart, Eliane Dulau, Brigitte Guiard, Claude Guiard, Dominique Carnot, Monsieur et Madame Nicolas Fryziuk, Julien Cazier, Wella Cazier, Raymond Porcher, Danièle Fornier, Gabrielle Dubreuil, Frantz Lamie, Denise Mauvoisin, Gérard Briancon, Jeanne Rousez, Odette Guguin, Gérard Guguin, Michel Setzer, Sylvie Perrin, Françoise Braconnier, Claude Durand, Jean Cantoni, Jean-Luc Lebon, Jérémy Lebon, Christophe, Danielle Pouilly, Francis Moritz, Patrick Leopold, Jacques Kaddouh, Aurélien Cadot, Pierre Lucas, Michel Laigle, Françoise Melo, Elisabeth Herrewyn-Kojouchko, Christian Kojouchko, Igor Kojouchko, Claude Guiard, Brigitte Guiard, Gisèle Daniel, Marie Jung.

Vous aussi, rejoignez-nous pour soutenir Nicolas Sarkozy !






lundi 30 avril 2012

Pêle-mêle ...

"Quand des gens bidonnent, quand des gens mentent, ils doivent en rendre compte devant la Justice"
Nicolas Sarkozy, le 30 avril 2012

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Combien d'années d'étude pour accoucher d'un truc pareil ?


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Philippe Juvin : expert en France Forte (ha,ha,ha,ha ...)




samedi 28 avril 2012

Le maire de La Garenne-Colombes Philippe Juvin pourrait être passible de poursuites pénales pour avoir produit de faux emplois du temps (Hôpital Pompidou)


Si on en croit le magazine Marianne d'aujourd'hui, Philippe Juvin, contrairement au billet d'auto-blanchiment qu'il publiait hier sur son blog personnel ne serait pas du tout sorti d'affaire dans la procédure qui l'oppose à un syndicat de médecins hospitaliers à propos de sa nomination contestée à la tête du service des urgences de l'hôpital Georges Pompidou, bien au contraire.

Si le Pr Juvin conserve pour l'instant la chefferie de son service il semblerait que ce soit simplement parceque le caractère d'urgence de la plainte n'a pas été retenue. Le jugement sur le fond reste "pendant" comme disent les gens de loi et comme nous vous l'expliquions hier.

En revanche, des faits nouveaux expliqués avec de nombreux détails par le journal Marianne (manifestement bien informé),  laissent penser que l'affaire prend une toute autre tournure, le Pr Juvin ayant produit de faux emplois du temps.

En clair, Philippe Juvin aurait déclaré travailler en tant que professeur des universités (et serait donc payé comme tel) certains jours à certaines heures alors qu'il aurait été les mêmes jours et aux mêmes heures en réunion politique pour le compte de Nicolas Sarkozy ou de l'UMP.

"Le médecin aurait donc menti sur le temps qu'il consacre à ses activités hospitalières, pour lesquelles il est payé à temps plein".

Pour notre part au Buzz, on s'étonnait que le maire de la ville puisse être partout à la fois (voir ses multiples interventions UMP sur son propre blog) tout en déclarant vouloir se consacrer entièrement à ses nouvelles fonctions de chef du service des urgences de Pompidou.
Comment par exemple être à Paris 15ème chef à plein temps à l'hôpital, présent les week-end aux manifestations garennoises, être à Strasbourg en séances plénières et par exemple être aussi en pleine semaine, un mercredi en milieu d'après-midi (11 avril) au chevet des électeurs de son ami  UMP Olivier Marleix, dans le cadre des prochaines législatives à Senonches ... dans l'Eure ?
Il y a manifestement maintenant des gens à l'AP-HP qui voudraient bien comprendre aussi.

Bref, les représentants du syndicat des praticiens des hôpitaux publics (SPHP), qui ne sont certainement pas des zigotos nés de la dernière pluie, ont soulevé "une densité d'anomalies effrayante" au point qu'ils envisagent les suites pénales qui conviendront.

Cliquez sur l'image ci-dessous pour télécharger l'article qui accable sérieusement notre maire. Si tout cela se vérifiait, il faudrait qu'à notre tour, nous les administrés de la ville de La Garenne-Colombes prenions des dispositions pour vérifier désormais de manière beaucoup plus scrupuleuse comment les moyens alloués au maire sont (vraiment) utilisés (voiture de fonction, chauffeurs, attachées de presse, assistantes en tout genre, avocats de la ville, etc.)


Article de Marianne par Clotilde Cadu

Post scriptum : nous apprenons par Philippe Juvin lui-même que ce dernier, depuis le 28 avril figure maintenant sur le blog de campagne Nicolas Sarkozy 2012 comme Expert en France Forte, cela ne s'invente pas ... (sans commentaire pour l'instant)

vendredi 27 avril 2012

Non, la justice n'a pas (encore) donné raison à Philippe Juvin comme il le prétend !



La procédure, lancée contre le Pr Philippe Juvin conjointement par le Syndicat des praticiens des hôpitaux publics (SPHP) et le Dr Davido, chef évincé* du service des urgences de l'hôpital Georges Pompidou, aurait pu avoir pour effet de suspendre dans l'urgence - puisqu'il s'agissait d'une procédure en référé - la nomination de l'eurodéputé Philippe Juvin au poste de chef de ce grand service au motif que cette nomination aurait été contraire à l'intérêt général des patients venant consulter aux urgences.
La justice, si elle a bien décidé de ne pas suspendre en urgence la nomination du Pr Juvin n'a en réalité décidé de rien du tout, le jugement sur le fond restant en cours.

La justice, enfin, n'a pas "débouté ses adversaires" comme le maire de La Garenne-Colombes le claironne sur son blog personnel. La justice s'est simplement donné le temps de trancher, ce qui est totalement différent.

Encore une fois le maire de La Garenne-Colombes a une interprétation des faits qui lui est toute personnelle et qui n'a pas grand-chose à voir avec la réalité juridique.

Philippe Juvin, encore une fois crie au complot politique, à l'instrumentalisation partisane, à la rancune personnelle alors que les motifs d'inquiétude sont tout simplement d'ordre pratique. Comment un homme qui doit passer près de 130 jours par an au Parlement européen, qui doit gérer une ville de banlieue, qui participe à la direction du quartier de La Défense (Epadesa) et qui est un homme "très impliqué" à l'UMP peut-il assurer une présence suffisante dans un service aussi grand que celui du service des urgences de l'hôpital Georges Pompidou de Paris, un des plus grand, si ce n'est le plus grand hôpital d'Europe ? C'est la question que posaient les médecins qui ont fait cette procédure et pas une autre.

Philippe Juvin aime à parler de "ses adversaires", sans doute une manière de se donner un peu d'importance sur un échiquier politique où il est vrai, il n'en a pas beaucoup. Qui se souci de l'avenir politique du maire de La Garenne-Colombes ? Personne !

Si Philippe Juvin n'a pas vraiment d'adversaire, en revanche nombreux sont ceux qui combattent certains de ses choix comme étant des choix préjudiciables à l'intérêt général.
Pour sa décision d'être à la fois eurodéputé se consacrant entièrement à son mandat, maire très présent, secrétaire général de l'UMP très impliqué, membre de la direction de l'Epadesa, conseiller santé de Nicolas Sarkozy et chef à plein temps du service des urgences de l'hôpital Georges Pompidou la justice aura, avec le temps qu'elle s'est donné, tous les éléments pour juger en connaissance de cause. Elle verra bien si la présence effective du Pr Juvin à Pompidou est en conformité avec les besoins du service, elle verra bien si le nombre de jours de congés pris pour aller à Bruxelles ou à Strasbourg n'excèdent pas le nombre légal, elle verra bien s'il s'agissait d'une procédure partisane comme Philippe Juvin le proclame ou au contraire si la raison finalement ne devrait pas pour une fois pousser la justice à ne pas confirmer un jugement en référé un peu hâtif. L'avenir le dira, dans l'intérêt général.

Il y a quatre ans déjà, c'est bien l'intérêt général qui avait poussé le conseil général des Hauts-de-Seine (les amis de Philippe Juvin) à retoquer sa décision malheureuse de baptiser un collège du nom d'un éditorialiste de Compagnons (la revue aux ordres du maréchal Pétain dédiée à la jeunesse) et rédacteur du très antisémite journal d'avant-guerre, Je Suis Partout. A l'époque Philippe Juvin voyait en nous qui combattions ce choix, des adversaires. Non, nous étions et sommes encore que des opposants farouches à toutes décisions stupides mettant à mal l'intérêt général.

En conclusion, le billet de victoire publié par Philippe Juvin sur son blog (ici) à propos de la dernière décision de justice nous parait encore une fois à l'image du personnage. Polémique, stérile et revanchard et dans tous les cas, pas de nature à apaiser ses relations avec le monde hospitalier.

La seule chose qu'aujourd'hui le maire de la Garenne-Colombes pourrait être en mesure d'affirmer c'est que le tribunal administratif de Paris a autorisé le Professeur Philippe Juvin à conserver ses fonctions à la tête des urgences de l'hôpital Georges Pompidou puisqu'il semblerait qu'il n'y ait pas urgence à décider autrement, en attendant un jugement sur le fond qui arrivera ultérieurement.

Cette énième déclaration tonitruante de Philippe Juvin n'est qu'un exemple parmi tant d'autres de son goût immodéré de la polémique. Le temps et quelques échecs cuisants finiront peut-être par calmer ses ardeurs belliqueuses …

* Nous imaginons le sentiment du Dr Davido de voir un collègue médecin, Philippe Juvin venir sans vergogne déposer ses valises, ses méthodes, les caméras qui ne sont jamais bien loin, sa Velsatis avec chauffeur, ses absences répétées dans son nid (son service) comme le fait le malfaisant coucou dans les bois.

PhilBert & Co



mercredi 25 avril 2012

Le Pr. Philippe Juvin depuis l'hôpital Pompidou explique comment il est tout au service de la santé de ses patients. Ecoutez, malgré la blouse et le badge AP-HP c'est l'eurodéputé UMP qui parle. Imaginez qu'un policier, un prof ou un juge en fasse autant depuis son commissariat, son école ou son tribunal... le bordel !


Pratis tv : Santé la riposte de l'UMP par juvin

Ah, voilà voilou le petit communiqué de presse quotidien du merveilleux Pr. Philippe Juvin. Nauséabond à souhait ...


Pour télécharger le super communiqué de presse UMP, c'est ici

Ndlr : nous rappelons à nos amis lecteurs que le Pr Juvin s'était engagé à se consacrer entièrement (sic) à son nouveau job, chef du service des urgences de l'hôpital Georges Pompidou de Paris. Un service qui reçoit 50 000 malades ou blessés par an, quand même ... Mais le vote des étrangers, l'unité de la nation, la parole de Sarkozy sont pour monsieur Juvin manifestement bien plus importants que le pauvre type qui attend sur un brancard dans les couloirs de "son" service. Le vrai travail de Philippe Juvin, c'est ça : taper sur la gauche en étant payé par l'AP-HP !

mardi 24 avril 2012

1er mai : Défilé du "vrai" travail. Les sections UMP de Neuilly-sur-Seine et de La Garenne-Colombes préparent leurs banderoles.



De son côté, l'UMP Christian Estrosi accuse un journaliste de France 3 Côte d'Azur de "voler le contribuable".
Après une sortie pareille espérons que soient dénoncés tous ceux qui "volent" vraiment le contribuable. On pourrait avoir des surprises ...

Après le coup du "vrai" travail, il va nous faire celui de la "vraie" école, puis celui des "vrais" terroirs ...




lundi 23 avril 2012

Et pourquoi pas 5, 8 ou 14 débats ? Encore un tweet d'un mec qui s'enmerde au travail ...


Vite Philippe, un communiqué de presse, un communiqué de presse, un communiqué ...


Les gentils petits toutous  : Si Nicolas Sarkozy dénonce régulièrement la "pensée unique", ses partisans ont pour habitude de réciter des éléments de langage sur les plateaux télé. Et la soirée électorale a encore respecté la tradition dimanche 22 avril au soir.

On a ainsi pu entendre sur toutes les chaînes : des critiques contre les sondages, la volonté d'imposer trois débats à François Hollande, des dirigeants européens "balayés" lors des élections en période de crise... sauf Nicolas Sarkozy. Ou encore : "Il n'y a pas de dynamique de gauche", "rien n'est joué", etc...

La Garenne-Colombes : Résultats du 1er tour des élections présidentielles.


samedi 21 avril 2012

Un conseil municipal aux ordres, coupé de la grande majorité de la population

Tract reçu dans notre boite aux lettres lundi 16 avril

NDLR : on notera le soutien inconditionnel à Nicolas Sarkozy (ou à Philippe Juvin) de Madame Monique Mangeard, jusqu'à son dernier souffle. Madame Monique Mangeard est décédée lundi 16 avril d'une longue maladie avons-nous appris par le site officiel de la ville de la Garenne-Colombes.

Ses obsèques seront célébrées à l'église St Urbain lundi 23 avril à 10h30. Nous nous associons à la douleur de ses proches et de sa famille.

vendredi 20 avril 2012

Philippe Juvin : un des phares tricolores du « travailler plus » selon la CFTC*



* La Confédération Française des Travailleurs Chrétiens (CFTC) est un syndicat de salariés français se référant à la morale sociale chrétienne.


Les salariés français sont des fainéants, c’est bien connu. 
19 avril 2012 Lire ici l'article

Ce n’est pas chez nous que nous aurions un Alekseï Stakhanov, mineur de son état, qui dans la nuit du 30 au 31 août 1935 a extrait, à lui tout seul avec ses petits bras, 102 tonnes de charbon en 6 heures.  Et comme au paradis des Soviets, la planification était un outil efficace, ce record aurait été décidé à l’avance par le camarade Staline, lui-même, afin de servir de modèle aux salariés.


Les années ont passé, les métiers ont évolué mais, de ci de là continuent à apparaître des travailleurs exemplaires, qui démontrent au quotidien par, leur labeur, combien la masse des salariés de notre pays se laisse aller dans  la douceur des temps de repos bien peu mérités.

Aujourd’hui, c’est avec fierté que nous vous présentons l’un de ces phares tricolores du « travailler plus ».

Le docteur Philippe Juvin, ce député européen, secrétaire national d’un grand parti politique (ne doutons pas de son assiduité et de son application dans les dossiers politiques) et Maire de sa commune (27400 habitants) (ne doutons pas de son assiduité et de son implication dans les dossiers communaux). Ainsi que membre du Conseil d’administration de l’établissement public d’aménagement de la Défense (EPADESA) (ne doutons pas de son assiduité et de son implication dans les dossiers d’aménagement de la Défense).
Et depuis février chef de service des urgences de l’hôpital Georges Pompidou (ne doutons pas de son assiduité et de son implication au service des hôpitaux de Paris).

Un bel exemple à suivre...

Comme tout être supérieur, l’excellent Philippe Juvin est en butte à la jalousie des médiocres, comme ces médecins de l’AP-HP qui ont écrit au ministre, arguant qu’il serait impossible au docteur Juvin d’exercer à temps plein son emploi hospitalo-universitaire.

Gageons que le temps qu’il consacre à ses proches lui permettra de se consoler de ces allégations mensongères.

Il se murmure, mais cela reste à vérifier, qu’il interprète régulièrement, au théâtre municipal l’intégrale du « Soulier de Satin » de Paul Claudel, onze heures de belle dramaturgie, et que cet exceptionnel Monsieur Juvin a entrepris un tour de France à pied pour promouvoir le "travailler plus" ;

Un bien bel exemple à suivre ...

PS : La vérité historique oblige à dire qu’après l’ouverture des archives de l’ex URSS il est apparu que « l’exploit » d’Alekseï Stakhanov était totalement « bidon ».

*
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NDLR : nous recommandons à Gaëlle PETIT et Audrey MARCELLINO, les deux zélées attachées de presse qui signent en binôme les deux communiqués de presse quotidiens (et officiels) de l'eurodéputé UMP-PPE, Philippe Juvin de rapidement changer de mentor, voire de métier.
Elles qui pensaient benoîtement avoir rejoint un maire à l'avenir prometteur (sic) (voir annonce) vont très rapidement se retrouver la risée de la profession.
En effet, comment justifier d'une expérience de communication dite à 360° quand le résultat visible est une communication sans queue ni tête et partant effectivement dans tous les sens. Une communication désordonnées dont évidement Mr Google gardera longtemps les traces (ici) ou () ?
Comment surtout justifier d'une expertise en termes de communication de crise quand les retombées Presse (comme on dit dans la profession) - seul critère mesurable des résultats d'une attachée de presse - déclenchent  désormais et immanquablement une réaction de crise, oui mais de rire ?

jeudi 19 avril 2012

"Dieu rit de ceux qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes" (Bossuet)


"Twitter caricature la politique" affirmait pourtant l'eurodéputé (UMP) Philippe Juvin.
Mais c'est vrai , ce que dit  un politique un jour devient en général mensonge le lendemain.

Le 1er septembre 2008, Philippe Juvin recevait en grande pompe Martin Hirsch à La Garenne-Colombes. Aujourd'hui Philippe Juvin sur Twitter renvoi l'ascenseur. Une tradition en politique ...

Lire ici l'article du blog perso de Philippe Juvin

Toutes les forces de police et municipales étaient sur le pont ...


mercredi 18 avril 2012

Le chef du service des urgences de l'hôpital Georges Pompidou, le Pr. Philippe Juvin s'éclate ...


Alors que ...
  • 50 000 personnes malades ou blessées, dont nombreux entre la vie et la mort déboulent dans son service tous les ans. Un service régulièrement en grève pour cause d'encombrement.


  • Lundi 16 avril, une des principales et plus anciennes adjointes à la mairie de la Garenne-Colombes, ville dont Philippe Juvin est le maire, est décédée, la ville est en deuil. Philippe Juvin ne dit mot.
En revanche, le nom de cette adjointe figure en bonne place sur le tract tout chaud distribué ce même lundi dans les boites aux lettres par le comité local de soutien à Nicolas Sarkozy que préside ... Philippe Juvin.


  • L'Europe , nous dit-on, est au cœur des problèmes de la crise qui secoue le monde. Philippe Juvin est député européen ... n'y a-t-il pas du taff ?

Mais non, le merveilleux Philippe Juvin s'éclate. Il n'a rien trouvé de plus urgent à faire aujourd'hui qu'un communiqué de presse ridicule et trois Tweet en une heure sur un sujet à la con ...


Maurice, tu ne trouves pas qu'il pousse le bouchon un peu trop loin ?

Communiqué de presse typique du politique qui n'a (vraiment) rien à dire ... et sans doute (vraiment) rien à faire !



Gaëlle, l'attaché de presse du député européen qui signe ce magnifique communiqué de presse avec sa collège Audrey, a un CV du diable, jugez plutôt :
  • 10 ans d'expérience professionnelle en communication globale (360°) de la conception à la mise en œuvre pour des grands groupes internationaux, avec une spécialisation dans la communication de crise.
  • Expérience professionnelle dans la communication politique. (ici)

Notre voisin et ami, le blog "La Garenne, le retour du passé"

faisait il y a quelques jours référence à un article du journal La Croix à propos de l'attachée de presse européenne :
Le respect de la vie, la défense de la famille, la valorisation du travail… Gaëlle Petit, célibataire de 39 ans, n’a nul besoin de réfléchir longtemps pour énoncer les valeurs défendues par Nicolas Sarkozy qui lui semblent en conformité avec l’enseignement de l’Église. Pour appuyer sa démonstration, elle cite le maintien du quotient familial, proposé par le président sortant « mais menacé en cas de victoire de François Hollande » , tout autant que la loi Léonetti qui « adresse un message clair sur l’euthanasie » .

Concernant le style bling-bling de son poulain, cette ancienne scoute, qui participe depuis vingt ans au pèlerinage national de Lourdes où elle s’occupe des malades dans les piscines, ne cache pas certaines réserves. « Oui, il a été extrêmement maladroit dans l’exposition de certains signes extérieurs de richesse même si on ne demande pas à un président de la République de vivre comme un moine. »  Chargée de communication à la mairie de La Garenne-Colombes, en région parisienne, elle se dit plus « attachée au dogme du travail qu’au dogme de l’argent » , car « il n’est pas honteux d’être riche dès lors que la fortune est acquise honnêtement. »  En écho à la doctrine sociale de l’Église, elle indique se situer davantage dans le courant de la « droite sociale que dans celui de la droite libérale » . « Les grandes avancées sociales, nous les devons à De Gaulle. La solidarité n’est pas l’apanage de la gauche. » 

Sa phrase évangile :  « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. »  (Jn 15, 13)

Commentaire de la rédaction du Buzz : on vient de comprendre ce que voulait dire communication à 360° et communication de crise. C'est donc ça, le communiqué ci-dessus ...

Tweet typique d'un mec qui s'enmerde au boulot ...


Parachutage du Pr Philippe Juvin comme chef de service à l'hôpital Pompidou : Action en justice des médecins urgentistes.


Par IVANA FULLI 8 Avril 2012 Médiapart :

Nicolas Sarkozy prétendait  qu'il avait  changé et promettait  de se comporter décemment.

Il est pourtant difficile d'imaginer qu'il soit étranger à un parachutage à la  tête du service des urgences de l'hôpital Pompidou du Pr Philippe Juvin,conseiller santé de l’UMP mais aussi député européen, maire de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine) et secrétaire national de l’UMP.

Illustration le Pot rouge
Rappelons que Nicolas Sarkozy s'était fait  élire en promettant une République irréprochable et que des  accusations difficilement réfutables de Mme Anne Lauvergeon viennent de démontrer qu'il a mis en place une politique mafieuse faisant notamment payer cher à Mme lauvergeon et à l'industrie française le refus de cette ENS ULM physique bien à s a place à la tête d'AREVA, son refus de lui servir de ministre d'ouverture.

Au contraire les amis de M Sarkozy sont assurés de bénéficier d'avantages de taille et une nomination politique surprise vient de nommer un homme politique fort occupé chef de service du service d'urgence de l'hôpital Pompidou-le plus beau et le plus moderne des hôpitaux de Paris je crois et ce, plusieurs mois avant la retraite du malheureux qui occupe le poste convoité par un UMP cumulard...

Le syndicat des praticiens des hôpitaux publics (SPHP) et le Dr Alain Davido, médecin qui jusqu’à présent dirigeait les urgences de l’hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP) ont demandé vendredi en référé la suspension de la nomination à la tête de ce service du Pr Philippe Juvin, conseiller santé de l’UMP.

Les plaignants estiment que la nomination le 23 février du Pr Juvin à la tête des urgences a été une «nomination sur ordre », de nature politique, juste avant les élections, alors que le Dr Davido ne doit prendre sa retraite qu’à la fin de l’année.

Ils ont de plus ironisé sur le «don d’ubiquité» du Pr Juvin qui lui permet de cumuler plusieurs fonctions médicales et politiques, dont celles de député européen, maire de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine) et secrétaire national de l’UMP.

Voir aussi sur le site de la Société Française de la Médecine d'Urgence (Site SFMU)

Suite de l'article ...

samedi 14 avril 2012

D’habitude, il (Philippe Juvin) vient environ deux heures par jour, chaque matin ...(salaire mensuel environ 7 000 euros, quand même !)

La nomination de Philippe Juvin discutée au tribunal
Le Parisien d'aujourd'hui (14 /04/2012)
Illustration buzz

Son absence avait valeur d’argument : hier matin, Philippe Juvin, le maire UMP de la Garennes-Colombes, ne s’est pas présenté à l’audience du tribunal administratif de Paris, qui examinait la validité de sa nomination par l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) à la tête des urgences de l’Hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP), à Paris (XVe).

« Il s’excuse de ne pas être là, mais il assure en ce moment sa chefferie de service », a expliqué son avocat, François-Charles Bernard. Sourires dans les rangs. La possibilité, ou pas, pour Philippe Juvin d’exercer à temps plein ses nouvelles attributions se retrouve au cœur du débat qui l’oppose, jusque devant les tribunaux, à une partie de la communauté médicale parisienne.

La polémique est née cet hiver. Ancien patron des urgences de l’hôpital Beaujon à Clichy, Philippe Juvin était pressenti pour succéder au docteur Alain Davido à Georges-Pompidou en novembre 2012, au moment du départ à la retraite de ce dernier. Mais la procédure s’est accélérée. Il a été promu le 24 février. « Cela s’inscrit dans les réorganisations en pôles menées depuis 2011 à l’Assistance publique. Nous avons suivi une procédure très lourde », insiste l’avocate de l’HEGP.

« Il s’agissait avant tout de sécuriser la nomination du professeur Juvin (NDLR : avant l’élection présidentielle) », rétorque l’avocat d’Alain Davido. Il évoque « une nomination politique ». Outre ses fonctions médicales, Philippe Juvin est député européen et secrétaire national du parti présidentiel chargé des questions de santé. « Ce qui est en jeu ici, c’est la prévalence d’un intérêt particulier sur l’intérêt général. Personne ne peut croire que le professeur Juvin puisse occuper cinq ou six fonctions en même temps! » martèle William Bourdon, l’avocat du Syndicat des praticiens des hôpitaux publics (SPHP).

Et pendant ce temps-là… Selon plusieurs employés, Philippe Juvin a passé la journée d’hier dans les couloirs de l’hôpital Pompidou. « D’habitude, il vient environ deux heures par jour, chaque matin », glisse un observateur. Jeudi, Philippe Juvin a aussi présenté devant la commission médicale de l’établissement son « plan » pour réorganiser les urgences et palier les dysfonctionnements dénoncés par les représentants des usagers.

« Le travail mené par Philippe Juvin pour réduire les temps d’attente à l’hôpital Beaujon, entre 2005 et 2012, alors qu’il était déjà maire et vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine, a été salué », rappelle son conseil, François-Charles Bernard. Mais, pour l’instant, point de fleurs ni de trophées à Pompidou. Et pas de plaque non plus. Les étiquettes de la chefferie de service sont toujours au nom d’Alain Davido, qui continue d’arpenter l’hôpital depuis son éviction. « Est-ce qu’il y a deux chefs ici? » s’interroge la juge. Les avocats ont jusqu’à jeudi pour fournir leurs réponses. Le délibéré sera rendu dans la foulée.

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Philippe Juvin, candidat de la rupture de la rupture...
«La rupture passe par de nouvelles têtes  et surtout des députés européens qui se consacrent entièrement à leur mandat.»
Philippe Juvin, candidat aux élections européennes 
Le Figaro 24 octobre 2008 (ici)

vendredi 13 avril 2012

Philippe Juvin a pris la place d'un autre. Le coucou de l'AP-HP se retrouve au tribunal ...

La « saga » Juvin à Pompidou devant le tribunal administratif 

par Clotilde Cadu - Marianne
Journaliste à Marianne, notamment en charge des questions de santé.

La nomination, pour le moins houleuse, de Philippe Juvin à la tête du service des urgences de l’hôpital européen Georges-Pompidou est-elle contraire à l’intérêt général ? C’est désormais à la justice de trancher, nouvel épisode de ce feuilleton hospitalo-politique.
Nouvel acte dans la nomination houleuse de Philippe Juvin à la tête des urgences de l’hôpital européen Georges-Pompidou. Un acte judiciaire, désormais. Dans quelques jours, le tribunal administratif de Paris se prononcera sur le bien-fondé de la décision des Hôpitaux de Paris d’attribuer au professeur Juvin la chefferie de ce service hospitalier. Une délibération qui pourrait aboutir à la suspension de cette nomination, si celle-ci est jugée contraire à l’intérêt général des patients venant consulter aux urgences de l’hôpital Pompidou.

Car Philippe Juvin n’est pas un chef de service ordinaire : professeur des universités – praticien hospitalier (PU-PH), il est aussi euro-député, maire (UMP) de la Garenne-Colombes, secrétaire national de l’UMP, conseiller régulier du président-candidat Nicolas Sarkozy sur les questions de santé… Un homme pour le moins bien casquetté, sans pour autant posséder le don d’ubiquité. « Un mandat électif n’est pas une activité professionnelle », ont tenté de démontrer, lors de la séance de ce vendredi 13 avril, l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) et le conseil de Philippe Juvin, maître François-Charles Bernard.

« Philippe Juvin était un excellent chef de service à l’hôpital Beaujon (son précédent poste, nldr) alors qu’il occupait ces mêmes fonctions », a encore justifié l’AP-HP, en difficulté pour prouver que la nomination de Philippe Juvin n’est pas politique. L’institution hospitalière a procédé, fin 2011, à une légère réorganisation du service des urgences ouvrant la voie à la nomination d’un nouveau chef de cette « nouvelle » unité. « Une manipulation grossière pour justifier une nomination sur ordre », ont estimé maître Bertrand Joliff, avocat du chef de service évincé par Philippe Juvin, le docteur Davido, et maître William Bourdon, avocat du Syndicat des praticiens des hôpitaux publics (SPHP), auteurs de cette requête en référé. « Le fait d’avoir changé la structure, à la marge, est un alibi », confie à Marianne un médecin haut placé de l’AP-HP, très au courant de l’affaire.

Le tribunal administratif de Paris a offert une semaine à l’AP-HP et à Philippe Juvin pour produire des pièces justifiant de la prise de fonction concrète de ce dernier. Pour l’heure, aucun organigramme n’a été modifié. La plaque d’Alain Davido ainsi que ses fiches de paie indiquent qu’il est toujours chef de service. S’il opte pour la suspension de la nomination de Philippe Juvin, le tribunal administratif créera une véritable jurisprudence… qui pourrait donner quelques sueurs froides aux autres cumulards en blouse blanche de l’Assemblée nationale et du Sénat.


lundi 9 avril 2012

L'absence permanente du maire pose maintenant problème en terme de santé publique !

Les riverains de la rue Jules-Ferry, à La Garenne-Colombes, peuvent se rassurer. Les sacs de déchets amiantés entreposés le long du trottoir ont disparu. Stockés sur le terrain du chantier de la ZAC des Champs-Philippe, ces sacs étaient à portée de main des passants vendredi et samedi. Les responsables de ce chantier de démolition et désamiantage ont visiblement eu l’imprudence de les laisser sur place pendant le week-end.
Alertée par certains riverains inquiets, la mairie a organisé, nous dit le Parisien de lundi l’évacuation de cette douzaine de sacs de déchets contenant de l’amiante, dimanche matin* (ndlr : il faut le dire, sous la pression d'un article du Parisien, si non, ils y seraient encore ...)

Le Parisien 09.04.2012

Ndlr : La réalité est un peu différente. Sans un riverain déterminé, les enfants avaient le week-end de Pâques pour jouer avec ...

Voici le témoignage édifiant d'un riverain qui a alerté la mairie le vendredi 6 avril et à qui on a répondu que ces sacs resteraient là jusqu'au mardi 10 avril  :
Depuis jeudi 05 avril , ces déchets sont entreposés sur le terrain au 40 rue Jules Ferry à la Garenne- Colombes. Vendredi 06 avril, je me suis rendu à la mairie pour demander l'enlèvement des sacs, on m'a répondu qu'il était impossible de les faire enlevés avant mardi 10 avril. Si la presse ne s'était pas emparée de cette affaire, les sacs d'amiante n'auraient pas été enlevés. J'invite tous les habitants du quartier à déposer plainte auprès du procureur de la République de Nanterre pour "mise en danger d'autrui par voie d'amiante".(Daisy92) C'est ici.
Trop occupé ailleurs, le maire n'est jamais à la Garenne-Colombes, il faut donc désormais lui parler par presse interposée, parfois, ça marche, parfois, non.
On connait tous la chanson du merveilleux Philippe Juvin en campagne : La Santé, c'est comme l'écologie, c'est ma priorité.

dimanche 8 avril 2012

Des sac contenant (peut-être) de l'amiante abandonnés dans le quartier des Champs-Philippe. Un quartier lui-même abandonné à l'EPADESA ...

Des œufs de Pâques d'un nouveau genre ...
Les sacs de déchets stockés sur un chantier de démolition de la rue Jules-Ferry, à La Garenne-Colombes, suscitent un certain émoi dans le quartier. Des riverains ont été interpellés par la présence de sacs portant la mention « amiante ». Le maire, Philippe Juvin, s’efforce de les faire retirer dès aujourd’hui.

Le Parisien aujourd'hui


Ndlr : la rue Jules Ferry est située dans le quartier en rénovation des Champs-Philippe. Un quartier entier, représentant près du quart de la ville de La Garenne-Colombes cédé sans concertation et sans contrepartie par le maire UMP, le merveilleux Philippe Juvin à l'EPADESA (gestion du quartier de La Défense), un zone souvent décrite comme une zone de non-droit permettant aux promoteurs de faire à peu près ce qu'ils veulent ... la preuve. Il n'y aura plus de bandits immobiliers à La Garenne-Colombes, disait pourtant Philippe Juvin.

jeudi 5 avril 2012

Un garennois extra-ordinaire : Bernard Dargols, 91 ans

« Bernard Dargols, un GI français à Omaha Beach »

Le livre « Bernard Dargols, un GI français à Omaha Beach » écrit par sa petite-fille Caroline Jolivet est désormais disponible en librairie et sur internet.
Jeune étudiant parisien, Bernard Dargols effectue un stage à New York lorsque la guerre éclate en 1939. Sa famille, restée en France, est menacée par les lois antisémites du régime de Vichy. Bernard Dargols décide alors de s’engager dans l’armée américaine, convaincu qu’il y sera plus utile pour combattre les forces d’occupation.
Devenu GI de la Military Intelligence Service après un long entraînement militaire, il débarque en juin 1944 sur la plage d’Omaha la sanglante, et sert au sein des renseignements militaires de la 2 e Division d’infanterie US. Il participe à la libération de la Normandie, de la Bretagne et des Ardennes, avant de devenir membre du CIC, le service du contre-espionnage américain, et d’être démobilisé en 1946.
C’est ce témoignage exceptionnel du « GI de la place des Vosges », que retranscrit ici Caroline Jolivet, sa petite-fille.
Intriguée très jeune par ses origines et l’histoire de sa famille, Caroline Jolivet est fascinée par le destin de son grand-père, Bernard Dargols, par son engagement dans l’armée américaine et sa participation au débarquement à Omaha Beach. Après un voyage à New York en 2005 sur les traces de ses grands-parents, elle entame un travail de recherche et parvient à recueillir les souvenirs de guerre que son grand-père avait si longtemps tus.
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Si vous habitez à la Garenne-Colombes vous pouvez passer commande de ce livre à la Librairie Les mots en marge 11 place de la Liberté 92250 La Garenne Colombes (voir site internet) ou si vous ne pouvez pas vous déplacer par internet à La Fnac par exemple (ici) - livraison gratuite.

mercredi 4 avril 2012

La Garenne-Colombes, du moins son maire, fait encore des vagues. Ras-le-bol !

Délibération affichée à l'Hôtel de Ville
et transmise au représentant de l’État
le 28 mars 2012

CONSEIL DE PARIS
Conseil Général
Extrait du registre des délibérations
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Séance du 19 mars 2012
2012 V. 13G Voeu relatif à la nomination du Professeur Philippe JUVIN en qualité de Chef de service des urgences de l’Hôpital Européen Georges POMPIDOU (HEGP).
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Le Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général,
Considérant les difficultés connues par le service des urgences de l’HEGP ainsi que dans nombre d’autres établissements de l’APHP, en particulier au regard de la pénurie structurelle de lits d’hospitalisation et de personnel disponible ;

Considérant la nomination de Philippe JUVIN, Professeur des Universités - Praticien Hospitalier (PUPH), au poste de chef de service des urgences de l’HEGP, cumulant ainsi ces fonctions avec celles de Parlementaire européen, Maire de La Garenne Colombes et de membre du Conseil d’administration de l’Etablissement Public d’Aménagement de la Défense Seine Arche (EPADESA) ;
Considérant qu’en vertu de l’article L.O. 142 du Code électoral selon lequel « l’exercice des fonctions publiques non électives est incompatible avec le mandat de député » et que cette disposition se trouve également applicable aux députés européens, en vertu de l’article 6 de la loi du 7 juillet 1977 relative à l’élection des représentants au Parlement européen ;

Considérant que ce cumul d’activités empêche d’assurer de façon satisfaisante les fonctions hospitalières au sein du service des urgences de l’HEGP qui, pourtant, devrait faire l’objet d’une attention soutenue ;

Considérant que ce type de cumul a déjà été constaté et dénoncé par l’Inspection Générale des Affaires Sociales, en marge d’un rapport de 2005, relatif à un service d’anatomie pathologique de l’APHP ;
Considérant, de surcroît, que cette nomination intervient dans un contexte particulier, comme en témoigne l’élection de Michel HANNOUN, responsable des études au sein du Laboratoire SERVIER, au poste de Président de la Commission de Surveillance du Groupe hospitalier qui intègre l’HEGP ;
C’est pourquoi, sur la proposition de M. Claude DARGENT et des élus du groupe Socialiste, Radical de Gauche et Apparentés,
Émet le vœu que :
M. le Maire de Paris interpelle le Ministre de la Santé pour qu’il :
- apporte des solutions permettant à l’hôpital le plus moderne de l’APHP de fonctionner enfin
correctement,
- apporte des éclaircissements juridiques sur la situation de cumul du Prof. Philippe JUVIN,
- prenne les dispositions nécessaires pour qu’un pilotage effectif du service des urgences de l’HEGP soit assuré.

Source : blog garennois du Parti Socialiste

mercredi 28 mars 2012

Philippe Juvin, se verrait bien ministre de la Santé ...

Vu sur unof.org


"Je réunirais les représentants des patients et des professionnels en ville où à l’hôpital pour des Etats généraux de la santé. Je leur demanderai quel mode de financement ils veulent demain, quel partage ils promeuvent entre protection obligatoire et protection complémentaire".





Ndlr : nous à La Garenne, nous savons bien que le "merveilleux professeur Juvin" se verrait bien ministre de la Santé et ce, depuis tout petit ... A chaque remaniement il en rêve, il l'espère, il le dit comme une décision éminente,... et patapoum, rien. Pas de chance ...

Juvin à Pompidou : plainte judiciaire d'un syndicat de médecins. La presse explique ...

Juvin à Pompidou : plainte judiciaire d'un syndicat de médecins

Par Clotilde Cadu - Marianne
Journaliste à Marianne, notamment en charge des questions de Santé


L'arrivée de l’eurodéputé et maire UMP de la Garenne-Colombes à la tête du service des urgences de l’hôpital parisien Georges Pompidou fin février n’en fini plus de faire des vagues. Un syndicat de médecins hospitaliers a saisi le tribunal administratif de Paris pour que soit suspendue cette nomination. 
On savait Philippe Juvin capable de cumuler plusieurs activités à la fois. Député européen, maire de la Garenne-Colombes, secrétaire national de l’UMP, administrateur de l’Etablissement public d’aménagement La Défense Seine Arche (Epadesa), le nouveau chef des urgences de l’hôpital parisien Georges-Pompidou intervient aussi sur les questions de santé dans la campagne présidentielle.

Il lui faudra maintenant trouver un peu de temps pour gérer les polémiques liées à son arrivée à la tête du service des urgences, fin février, désormais portées sur le front judiciaire. Le Syndicat des praticiens des hôpitaux publics (SPHP) a saisi en référé mercredi 28 mars le tribunal administratif de Paris pour que soit suspendue la décision de réorganisation du service de urgences de l’hôpital (processus qui a facilité l’arrivée du professeur Juvin, comme nous l’expliquions précédemment ) et qu’il soit sursis à statuer sur la nomination en question. Une procédure au fond est aussi intentée pour que ces deux décisions soient annulées.

Le cumul déjà épinglé en 2005

En entamant cette démarche, inédite, le SPHP entend souligner « les graves préjudices portés à la continuité et la qualité d’un service public de santé extrêmement sensible et qui requiert une mobilisation et un investissement de chaque instant ». « La lourdeur d’un service aussi important que celui des urgences de l’hôpital Georges Pompidou, la nécessité de garantir la continuité du service public, dans une situation difficile, sont totalement irréconciliables avec l’ensemble des missions et fonctions du professeur Juvin », écrit encore le syndicat de médecins. Philippe Juvin n'a pas répondu aux sollicitations de Marianne sur cette nouvelle polémique.

Les élus du Conseil de Paris sont tout autant dubitatifs que la communauté hospitalière. Le 19 mars, ils ont adopté un voeu relatif à la nomintion de Philippe Juvin et demandé au maire de Paris, Bertrand Delanoë, d’interpeler Xavier Bertrand sur cette situation de cumul en blouse blanche. Pas sûr que celui-ci soit très réceptif : en 2005, le déjà ministre de la Santé avait été alerté par l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) sur l’incompatibilité entre les fonctions de professeur des université – praticien hospitalier (PU-PH) et de parlementaire. Dans leur rapport, dont Marianne a pu consulter les extraits jamais rendus publics, les inspecteurs épinglaient le professeur Alain Pompidou, responsable de la chambre mortuaire de l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul, où avaient été découvert en 2004 des centaines de fœtus. Un service, note la mission de l’Igas, « dirigé par un PU-PH très sollicité par d’autres fonctions (…) que l’on imagine consommatrices de temps ». A l’époque où il le dirigeait, Alain Pompidou était effectivement tour à tour chargé de mission, membre du conseil économique et social, eurodéputé RPR… et ne se rendait qu’ « une ou deux demi-journées par semaine dans son service ». Si l’intéressé a écopé d’un blâme, aucune mesure, en revanche, n’a été prise pour mettre fin aux cumuls de fonctions hospitalière et parlementaire. Jusqu’à une jurisprudence Juvin ?