lundi 5 mars 2012

La faculté de médecine Paris-Descartes reproche au Pr. Philippe Juvin un manque notoire de publications médicales. FAUX !




Patrick BERCHE, le doyen de la faculté de Paris-Descartes, à laquelle est rattachée l’Hôpital européen Georges Pompidou, refuse l’arrivée du professeur Juvin dans son université. « Au motif d’une insuffisance notoire de publications scientifiques », précisent les médecins qui refusent l'arrivée du Pr. Juvin à Pompidou dans une lettre ouverte adressée à la direction de l'AP-HP et réclamant l'ouverture d'une enquête de l'IGAS - Inspection Générale des Affaires Sociale. (Lire cette lettre ici)

FAUX !

Le Pr. Philippe Juvin, au contraire publie beaucoup sur les sujets médicaux, la preuve …

- Macrocéphalie aigüe: (lire ici)  

- Hypoxie : (lire ici)
Extrait : Hypoxie. C'est le phénomène d'hypoxie qui entraîne très rapidement la perte de connaissance. Dans le cas de l'accident du vol AF 447 Rio-Paris, estime le professeur Juvin, si une dépressurisation brutale s'est bien produite, même en étant elle-même secondaire à une autre cause, "les événements qui auraient suivi auraient affecté des personnes inconscientes".
- Paranoïa (lire ici)

- Erreurs médicales (lire ici)

- Anesthésie locale (lire ici)

- Anesthésie générale (lire ici)

- Euthanasie (lire ici)

- Cursus médical : (lire ici)

 - Toutes les publications : (lire ici) et (lire ici)


 
47,50 euros éditions Arnette



Sans oublier l'excellent ouvrage "Anesthésie, analgésie et réanimation du patient âgé" par Frédéric Aubrun et préfacé par Philippe Juvin, tout de même..

dimanche 4 mars 2012

Selon Philippe Juvin, "Claude Guéant est victime d'une chasse aux sorcières" !



Pour le Pr. Philippe Juvin, le nouveau chef du service des urgences de l'hôpital Georges Pompidou (à plein temps),

"Guéant est victime d'une chasse aux sorcières". 

Ce n'est pas à la cafétaria de l'hôpital Pompidou qu'il le dit à ses confrères débordés mais en se fendant d'un grandiloquent communiqué de presse.

Pas sûr que de telles déclarations résolvent le problème des malades stockés dans les couloirs du services des urgences de Pompidou.. en grève (voir ici).

Ndlr : on aime le courage du signataire ... qui n'a pas signé !


«La rupture passe par de nouvelles têtes et surtout des députés européens qui se consacrent entièrement à leur mandat». 
Philippe Juvin, Le Figaro 24.10.2008
***
La réalité d'un service d'urgences inspire à Juvin bon nombre d'orientations pour le département, «laboratoire d'idées nouvelles» ... pour la France. 
Philippe Juvin, médecin de Sarko  Le Point - janvier 2007

vendredi 2 mars 2012

Grève aux urgences de l'hôpital Georges Pompidou











France 3 - 2 mars 2012 - 20h16

Le service des urgences de l' Hôpital Européen Georges Pompidou (HEGP) est sous le coup d'un mouvement de grève qui a pour objectif de dénoncer la situation critique dans laquelle se trouve ce service, selon la CGT.

"Le personnel des urgences de HEGP a entamé une action pour mettre fin au scandale des patients "garés" sur des brancards dans les couloirs du service, les "pré-portes", dit dans un communiqué la CGT de l'établissement qui parle de "maltraitance institutionnelle".
 "La qualité des soins, l'hygiène hospitalière ne peuvent plus être assurées par les personnels" qui "refusent d'engager leur responsabilité de soignants face à cette situation issue de la casse structurelle du service public de santé".

Dénonçant le manque de lits en aval des urgences, la CGT estime que "tous les lits ne peuvent pas être affectés à des interventions programmées, encore moins à des actes relevant du secteur privé".

De son côté la direction de HEGP a dit qu'un groupe de travail pluriprofessionel avait été mis en place lundi après une réunion avec les syndicats.
"Ce groupe de travail doit rendre des conclusions visant à mettre fin à la situation des pré-portes, avant le 31 mars prochain".
"Dans l'attente de ces conclusions, l'accueil et la sécurité des patients se présentant aux urgences sont normalement assurés par les personnels non grévistes et par des personnels grévistes assignés" précise encore la direction.

Ce conflit éclate en pleine controverse après la nomination à la tête du service des urgences du Pr Philippe Juvin, député européen UMP et spécialiste santé du parti du président Nicolas Sarkozy.
Certaines personnalités du monde médical au sein de l'Assistance publique-Hôpitaux
de Paris se sont élevées contre sa nomination, M. Juvin étant très pris par ses fonctions politiques.

Ouvert en 1999, comme le reste de l'hôpital, le service des urgences de HEGP est un des plus importants de Paris et voit passer environ 50.000 patients par an.

Source : France 3 

La nomination du professeur Juvin fait toujours des vagues (suite)

Le Parisien du 2 mars 2012
Édition des Hauts-de-Seine

Nouveau coup de butoir : les signataires de la lettre ouverte contre la nomination à la tête des urgences de l’Hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP, Paris XVe) du professeur Philippe Juvin ne désarment pas. Les médecins, parmi lesquels des représentants du mouvement de défense de l’hôpital public, de la commission médicale d’établissement de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris ou de la CGT, s’indignent de la promotion du médecin, également député européen, maire de La Garenne-Colombes et secrétaire national de l’UMP en charge des questions de santé.

« Selon un rapport de l’Igas de 2005, il y a incompatibilité entre la fonction de praticien hospitalier et de député, assure notamment André Grimaldi, le président du Mouvement de défense de l’hôpital public. Nous attendons une réaction du ministère de la Santé et, s’il le faut, nous porterons l’affaire devant le tribunal administratif. » 
Contacté, Philippe Juvin n’a pas souhaité réagir. Son entourage indiquait hier qu’il « consacre tout son temps à la prise en main de son nouveau service ». Il y a du travail : mercredi, à l’appel des syndicats CGT, SUD et FO, les personnels hospitaliers de l’HEGP ont entamé une grève illimitée pour protester contre « le scandale » des conditions d’accueil des patients aux urgences.


*
**
Lire le Figaro


Philippe Juvin : Le cumulard du Président (par le Canard enchaîné)


Affaire classée : l’inspection générale des affaires sociales ne sera pas chargée d’enquêter sur le présumé «emploi fictif» dont vient de bénéficier Philippe Juvin. Bombardé chef de service des urgences à l’hôpital parisien Georges-Pompidou, ce professeur est soupçonné par quelques collègues malveillants et syndicalistes aigris d’être incapable d’assumer cette nouvelle charge. 
Ils l’ont écrit, lundi 27 février, dans une lettre à la direction de l'Assistance publique (AP-HP)… Mais leur demande d’une petite inspection a été refusée tout net par Xavier Bertrand, encore ministre de la Santé, qui a précisé au « Canard» que «cette nomination n’avait rien de politique ».

On se tient les côtes.

Lire l'article ici
A propos de santé, Philippe Juvin en a une à toute épreuve et il soigne d’abord sa carrière politique. Secrétaire national pour la santé de l’UMP, il est également député au Parlement européen. Ce qui lui prend, en principe, un peu de temps.
En plus des sessions plénières, il participe aux travaux de plusieurs commissions de ce Parlement, celle du Marché intérieur et de la protection du consommateur et celle de l’Environnement. Juvin est aussi vice-président de la Délégation pour les relations avec l’Afghanistan et de celle pour l’Iran. Prié d’assister aux réunions de son groupe parlementaire et compte tenu d’un calendrier chargé, il est censé siéger à Bruxelles ou à Strasbourg environ cent trente jours par an.
Ce n’est pas tout. Cumulard enthousiaste et travailleur acharné, il est par ailleurs maire de La Garenne-Colombes, riante bourgade de 30 000 habitants.
«Déjà, lorsqu’il exerçait à l’hôpital Beaujon, son absentéisme avait été déploré», glissent au passage les auteurs du mot doux envoyé à Mireille Faugère, directrice de l’Assistance publique, qui a piloté ce parachutage exigé par le Château. «Il est matériellement impossible à Philippe Juvin d’exercer à plein temps son emploi hospitalo-universitaire, pour lequel il est pourtant rémunéré à taux plein», insistent les mauvais coucheurs de l’hôpital public. Comme si elle anticipait sur ses futures absences, l’AP-HP, qui débauche à tour de bras, renforce les urgences de l’hôpital Pompidou, avec l’arrivée programmée de deux nouveaux toubibs.

Après le « faire le job» de Sarko, voici le « faire le job à ma place ».

Brigitte Rossigneux - Le Canard Enchaîné 29 février 2012

jeudi 1 mars 2012

Le Pr. Philippe Juvin est-il ou n'est-il pas le conseiller santé de Nicolas Sarkozy 2012 ?




D'un côté on lit aujourd'hui sur le site internet de Public Sénat (ici)
Invités :
  • Philippe JUVIN, Député européen UMP, Conseiller santé de Nicolas Sarkozy
  • Jean-Marie LE GUEN, Député PS, Conseiller santé de François Hollande

De l'autre, Philippe Juvin affirme dans le journal Libération ne pas l'être (ici)
Il est souvent présenté comme conseiller santé de Nicolas Sarkozy, ce qu'il n'est pas officiellement, affirme-t-il.

Enfin, sur la chaine ACI-TV, le Pr. Philippe Juvin concède au journaliste qui l’interroge lui avoir bien dit qu'il avait replongé en 2012 pour conseiller Nicolas Sarkozy.

Désolé mais cela sent un peu le coup foireux tout çà.




Version intégrale ici

mercredi 29 février 2012

"Affaire Juvin" : Lettre ouverte à madame Mireille Faugère, directrice générale de l'AP-HP


Lettre ouverte à madame Mireille Faugère, directrice générale de l’Assistance publique – hôpitaux de Paris

.../... Sachez que le maintien de monsieur Juvin dans ses fonctions hospitalières serait ressenti comme une insulte pour tous ceux qui servent avec conscience et dévouement l’AP-HP, dans le respect de leur statut et de leur temps de travail.../...

Sur atoute.org

Madame la directrice générale,

Il ne vous a pas échappé que la nomination de Philippe Juvin à la tête du service d’accueil des urgences de l’hôpital européen Georges Pompidou créait ce qu’il faut bien appeler un scandale dans l’institution que vous dirigez.

Nous vous demandons que cesse cette situation dès que possible pour les raisons que nous allons développer dans cette lettre ouverte.

Monsieur Philippe Juvin exerce des mandats électifs sans aucun rapport avec ses activités professionnelles de professeur des universités-praticien des hôpitaux. Il est notamment député au Parlement européen depuis 2009 et maire de la Garenne-Colombes depuis 2001. Il est aussi secrétaire national d’un parti politique important.

Le Parlement européen siège à Strasbourg et à Bruxelles. Si l’on ajoute les sessions plénières, les réunions des commissions et celles des groupes parlementaires, on arrive à plus de 130 jours de travail par an (voir calendrier 2012 ci-joint). Au Parlement européen, monsieur Juvin est membre titulaire de la Commission marché intérieur et protection des consommateurs, membre suppléant de la Commission environnement, santé publique et sécurité alimentaire, vice-président de la Délégation pour les relations avec l’Afghanistan et membre de la Délégation pour les relations avec l’Iran.

Ses activités de premier magistrat d’une ville de près de 30000 habitants occupent également une bonne part du temps de monsieur Philippe Juvin. Il est difficile de donner une estimation du temps que requièrent les autres activités extra-professionnelles de monsieur Juvin, mais déjà lorsqu’il exerçait à l’hôpital Beaujon, son absentéisme très élevé avait été déploré.

Les activités de PU-PH de monsieur Philippe Juvin sont pourtant statutairement à temps plein. Nous sommes donc devant un cas d’emploi en grande partie fictif puisque, compte tenu de ses nombreuses activités extra-professionnelles, il est matériellement impossible à monsieur Juvin d’exercer à temps plein son emploi hospitalo-universitaire pour lequel il est pourtant rémunéré à taux plein. Comme les affaires d’emplois fictifs l’ont montré, de tels cas sont susceptibles de recevoir des qualifications pénales. Ni la directrice de l’hôpital européen Georges Pompidou, ni vous-même ne pouvez ignorer la situation litigieuse de monsieur Juvin.

Vous comprendrez aussi que cette nomination fait courir d’autres risques pénaux à madame la directrice de l’hôpital pompidou en cas d’accident se produisant dans un service dont la responsabilité peut être mise facilement en cause du fait de l’absence du chef qu’elle y a nommé.

Sachez enfin que le maintien de monsieur Juvin dans ses fonctions hospitalières serait ressenti comme une insulte pour tous ceux qui servent avec conscience et dévouement l’AP-HP, dans le respect de leur statut et de leur temps de travail.

Il convient de rappeler que le processus de nomination du professeur Juvin à la tête des urgences de l’hôpital Pompidou a été émaillé d’anomalies que notre institution n’aurait pas dû connaître si elle fonctionnait dans l’impartialité.

Trois candidats, dont monsieur Juvin, se sont déclarés pour prendre la responsabilité du service d’accueil des urgences de Pompidou au départ de celui qui en avait la charge depuis 1999 et devait prendre sa retraite en novembre 2012. Il est notoire que l’actuel chef de pôle auquel appartient le services d’accueil des urgences de l’hôpital Pompidou et l’actuel président de la Commission médicale de l’AP-HP, qui exerce à Pompidou, se sont opposés à la venue de monsieur Juvin, car au moins un autre candidat, avait objectivement une bien meilleure épreuve de titres et travaux, et aurait pu exercer de façon effective des fonctions qu’il avait déjà assurées sur un autre site d’urgences. Devant les obstacles rencontrés par monsieur Juvin à s’imposer dans des conditions normales au sein de la communauté hospitalière de Pompidou, à l’instigation de la direction de l’hôpital, un comité ad hoc, soigneusement composé, a fini par exprimer un avis favorable à sa venue. Les considérations objectives auraient dû imposer le choix du candidat le plus méritant. Cela n’a pas été le cas au terme de manœuvres qui ne font pas honneur à notre institution.

Lorsque le transfert de monsieur Juvin de Beaujon à Pompidou a été examiné en Commission médicale d’établissement courant 2011, un vote s’est tenu. Le résultat a d’abord été défavorable à cette mutation, avant qu’un nouveau décompte donne le résultat inverse. Ce vote est suspect d’irrégularité. Il serait souhaitable de solliciter à nouveau la Commission médicale de l’AP-HP.

Pour hâter l’échéance de la nomination du professeur Juvin comme responsable de service, l’administration a procédé récemment à une modification de la structure du service d’accueil des urgences de Pompidou en lui rattachant une unité fonctionnelle de l’hôpital Corentin Celton sans lien privilégié ni direct avec les urgences. Ce rattachement artificiel, fait sans respecter les formes comme cela vous a été signalé, a permis fort opportunément d’enclencher le processus de nomination du responsable de la nouvelle structure ainsi créée.

Parallèlement, le doyen de la faculté de médecine de l’université René Descartes, dont relèvent les praticiens de l’hôpital Pompidou, s’est opposé et s’oppose toujours au transfert du poste universitaire de monsieur Juvin au motif d’une insuffisance notoire de publications scientifiques.

Pour sa défense, Philippe Juvin affirme ne pas être le seul dans sa situation. C’est sans doute vrai. Si vous avez connaissance de cas comparables de cumul de fonctions et de rémunérations, il vous appartient d’y mettre un terme, comme nous vous demandons de le faire pour monsieur Juvin.
Toujours pour sa défense, monsieur Juvin excipe d’un classement des services d’urgences paru dans l’Express en 2011, qui aurait placé le service qu’il dirigeait à Beaujon « au premier rang ». Il s’agit d’un classement des services d’urgence non pas individuel mais en cinq catégories. La méthodologie en est sommaire et repose sur des indicateurs peu pertinents (voir articles ci-joints). Il n’est tenu aucun compte de ce qui importe vraiment, à savoir la qualité et l’efficacité des soins effectivement dispensés aux urgences. Et surtout, ce classement est établi à partir de la qualité des plateaux techniques des hôpitaux et des déclarations des services intéressés, ce qui laisse planer un doute sur l’objectivité des données recueillies en vue de ce classement.

Il serait souhaitable qu’une enquête soit diligentée par l’Inspection générale des affaires sociales sur l’ensemble de cette affaire. Nous allons écrire au ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé pour demander cette enquête car il nous paraît que l’institution que vous dirigez se doit d’être irréprochable et ne peut laisser planer de tels soupçons sur la situation de monsieur Juvin.

Veuillez recevoir, madame la directrice générale, l’assurance de nos respectueuses salutations.

  • Bruno Devergie, vice-président de la Confédération des praticiens des hôpitaux, président du syndicat des praticiens de l’hôpital public
  • Pierre Faraggi, président de la Confédération des praticiens des hôpitaux
  • Anne Gervais, membre de la CME de l’AP-HP
  • Bernard Granger, secrétaire du Mouvement de défense de l’hôpital public, membre de la CME de l’AP-HP
  • André Grimaldi, président du Mouvement de défense de l’hôpital public
  • Christophe Prudhomme, commission exécutive, Fédération CGT de la santé et de l'action sociale

Ph. Juvin à Pompidou : une nouvelle affaire Borloo-Veolia ?

Par Clotilde CADU / www.marianne.fr
L’arrivée de ce champion du cumul d’activités, maire, eurodéputé et secrétaire national de l’UMP, à la tête du service des urgences de l’hôpital européen Georges-Pompidou passe mal auprès de la communauté médicale des Hôpitaux de Paris. Retour sur une nomination polémique et politique, qui n’est pas sans rappeler la récente affaire Borloo/Véolia…

Philippe Juvin n’est pas le genre d’homme qui recule devant les responsabilités. A 48 ans, l’homme est tout à la fois maire de la Garenne-Colombes, une commune des Hauts-de-Seine, député européen relativement assidu (plus de 80% de présence), secrétaire national de l’UMP en charge des fédérations professionnelles. Médecin hospitalier, il a contribué en 2007 à la rédaction du programme santé du candidat Sarkozy, réagit régulièrement publiquement aux questions de santé (au point qu’on lui prête souvent, à tort, les fonctions de conseiller santé du candidat-président).

Vendredi dernier, Philippe Juvin a coiffé une nouvelle casquette. La direction de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) lui a confié la chefferie du service des urgences de l’hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP). 
« Nous sommes devant un cas d’emploi en grande partie fictif », a très vite dénoncé un certain nombre de médecins, scandalisés par une nomination polémique et politique. 

« Compte tenu de ses nombreuses activités extra-professionnelles, il est matériellement impossible à monsieur Juvin d’exercer à temps plein son emploi hospitalo-universitaire pour lequel il est pourtant rémunéré à taux plein », écrivent dans une lettre ouverte à la directrice de l’institution hospitalière représentants syndicaux et membres de la Commission médicale d’Etablissement (CME) de l’AP-HP*.

Le Figaro 24/10/2008
L’intéressé ne voit pourtant pas où est le problème. « De nombreux médecins hospitaliers ont des activités politiques, associatives ou syndicales », plaide Philippe Juvin. « Il n’y a pas de raison pour que je quitte mes fonctions. Lorsque j’étais chef des urgences de l’hôpital Beaujon (son précédent poste, nldr), j’y arrivais déjà, j’ai même amélioré les délais de prises en charge des patients. Je vais totalement m’investir dans mes nouvelles fonctions », explique le nouveau chef de service, s’engageant même à un accueil meilleur et plus rapide des patients se présentant aux urgences de Pompidou. 
Ndlr : le maire reçoit du lundi au vendredi ...
A moins d’avoir un don d’ubiquité – ce que n’a pas, à notre connaissance, Philippe Juvin – il semble difficile de gérer tout à la fois une municipalité, siéger au Parlement européen, faire tourner un gros service d’urgences (51.000 patients annuels) et assurer ses 90 heures de cours par an à la fac de médecine…


Tripatouillage ?
Cela n’a pourtant pas inquiété la direction de l’AP-HP, qui a désigné en toute connaissance de cause Philippe Juvin à ce poste : « la nomination du Pr Juvin, par la directrice du groupe hospitalier, intervient sur la proposition du chef de pôle et les avis obligatoires, qui se sont avérés convergents et unanimes du président de la Commission Médicale d'Etablissement Locale, du doyen de la faculté de médecine Paris Descartes et du président de la Commission Médicale d'Etablissement de l'AP-HP ».

Une nomination qui apparaît néanmoins plus liée au CV politique de l’homme qu’à son CV professionnel. 
En 2011, l’ancienne anesthésiste et ex-conseiller UMP de Paris Cécile Renson raillait déjà sur son blog « le merveilleux Philippe Juvin », « redevable (à Nicolas Sarkozy) de son élection de maire à La Garenne-Colombes, de celle de vice-président du Conseil général du 92 qu’il abandonna pour assumer son mandat de député européen. Il lui est reconnaissant aussi de son poste de professeur d’université – praticien hospitalier à l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris, et de son poste de chef du service des urgences de Beaujon ». « Je pense qu’il a bénéficié d’un coup de pouce pour sa nomination à Pompidou », réagit-elle aujourd’hui. « Il est proche de Sarkozy, c’est les Hauts-de-Seine, l’EPAD… Tout ça me semble cousu de fil blanc ».

Ph. Juvin au parlement européen
Philippe Juvin s’en défend ardemment : non, il n’a pas bénéficié d’appuis de la part de l’UMP ou du gouvernement. « Les critères de sélection étaient très stricts, la procédure très longue », insiste-t-il. Cela fait effectivement deux ans que le cumulard en blouse blanche attend patiemment son tour. En 2010, il coiffe au poteau deux autres candidats au poste de chef des urgences de Pompidou, qui doit être laissé vacant fin 2012, date du départ en retraite du patron du service d’alors. Une première commission des effectifs accorde 50% des voix à Juvin et 50% des voix à un de ses concurrents. Une nouvelle commission est alors mise sur pied pour les départager, qui se prononce plus massivement en faveur du candidat Juvin. « C’était un comité bidon, composé par copinage. Ceux qui votaient contre Juvin ont été remplacé », grince un médecin de l’AP-HP. « Au moins un autre candidat avait objectivement une bien meilleure épreuve de titres et travaux, et aurait pu exercer de façon effective des fonctions qu’il avait déjà assurées sur un autre site d’urgences », soulignent les médecins auteurs de la lettre ouverte.

Une réunion de la Commission médicale d’établissement (CME) centrale se tient courant 2011 pour examiner le transfert de Philippe Juvin de l’hôpital Beaujon à l’hôpital Pompidou. Et là, nouveau coup de théâtre : « Le résultat du vote de la CME a d’abord été défavorable à cette mutation », relate le professeur Bernard Granger. « Une fois la réunion terminée, après recomptage, le vote était finalement déclaré favorable. Certains des présents à cette réunion se sont demandés s’il n y avait pas eu un tripatouillage ». La nomination de Philippe Juvin est alors entérinée : c’est bien lui qui prendra la tête des urgences lorsque son prédécesseur cessera son activité en novembre 2012. En revanche, le doyen de la faculté de Paris-V, à laquelle est rattachée l’HEGP, refuse l’arrivée du professeur Juvin dans son université. « Au motif d’une insuffisance notoire de publications scientifiques », précisent les médecins dans leur lettre ouverte.

Au mois de septembre dernier, nouveau rebondissement : une unité médico-sociale d’un hôpital voisin, Corentin Celton, est rattachée aux urgences. Un service donc théoriquement modifié et qui nécessite la nomination d’un nouveau chef… « On m'a prévenu par téléphone un samedi à 16 heures pour me dire que les présentations de candidature auraient lieu le mardi », se souvient Alain Davido, chef de service des urgences de Pompidou débarqué. « On voulait savoir si je voulais quand même me présenter, signe que les dès étaient déjà jetés... ». Sans surprise, Philippe Juvin obtient le poste. Une intronisation rendue officielle ce vendredi, soit près de 9 mois avant la date initialement prévue. « L’hôpital a considéré qu’il fallait changer de chef de service au plus vite », se justifie Philippe Juvin. En tout cas avant mai 2012, visiblement…


* lettre ouverte cosignée par (visible sur www.atoute.org)
  • Bruno Devergie, vice-président de la Confédération des praticiens des hôpitaux (CPH) et président du Syndicat des praticiens de l’hôpital publc
  • Pierre Faraggi, président de la CPH
  • Anne Gervais, membre de la Commission médicale d’établissement (CME) de l’AP-HP
  • Bernard Granger, secrétaire du Mouvement de défense de l’hôpital public (MDHP) et membre de la CME de l’AP-HP
  • André Grimaldi, président du MDHP
  • Christophe Prudhomme, commission exécutive, Fédération CGT de la Santé et de l’Action sociale.

Par Clotilde CADU Journaliste à Marianne, notamment en charge des questions de santé

Lire l'article sur Marianne.fr 

_______________________________________________________

Ndlr : à La Garenne-Colombes, nous avions déjà le père DEDIEU (le curé très "tradi" du village) , maintenant, c'est sûr nous savons que nous avons hérité de DIEU en personne...

Images : fond documentaire garennois

La revue de presse que les garennois ne verront pas ...

Vu sur Rue89
*
**

Vu sur http://lepotrouge.blogspot.com/
 

Valérie Boyer est la (véritable) Secrétaire nationale de l'UMP chargée de la Santé

Valérie BOYER a été nommée en juillet 2007 secrétaire nationale chargée des questions de la santé à l'UMP.

"C'est un véritable honneur que me fait l'UMP en me confiant la responsabilité de questions aussi cruciales que celles de la santé. Il s'agit d'un domaine que je connais bien et que j'affectionne tout particulièrement. Ces fonctions vont me permettre, en étroite collaboration avec la fédération des professionnels de santé de l'UMP, de me consacrer pleinement aux différents enjeux et défis de notre temps".


Source : le blog de Valérie Boyer

mardi 28 février 2012

Le Pr. Philippe Juvin serait-il allé trop loin dans l'imposture ? Probablement …


A force de se faire passer pour ce qu'il n'est pas, Philippe Juvin attire aujourd'hui sur lui toutes les critiques.

D'une part ceux qui ont cru Philippe Juvin quand il se présentait partout comme le "secrétaire national de l'UMP en charge des questions de Santé" (ce qu'il n'est pas *) ou comme "conseiller Santé du candidat Sarkozy 2012" (ce qu'il n'est pas non plus) ont forcement vu d'un très mauvais œil sa nomination à la direction du service des urgences du prestigieux hôpital européen Georges Pompidou à Paris et ce,  deux mois avant les élections présidentielles.
Ses trop nombreuses casquettes (maire, député européen, membre de l'Epadesa - La Défense, secrétaire national de l'UMP et on en passe) font naturellement dire de sa nomination qu'elle couvre un emploi quasi fictif. Alors que cumul des mandats, emplois fictifs et encombrement des hôpitaux sont des sujets brûlants.

D'autre part, ceux qui savaient que Philippe Juvin n'est pas le secrétaire national de l'UMP en charge des questions de santé (ce poste est occupé depuis août 2007 par Valérie Boyer, député des Bouches du Rhône) pas plus qu'il n'est conseiller santé de Nicolas Sarkozy 2012 et qui ne disaient rien par esprit de clan se disent aujourd'hui qu'ils ont eu tort de laisser un "rigolo" nuire à l'image de leur président par imposture.
"L'imposteur, c'est vrai aussi n'existe que parce que les autres ferment les yeux, se taisent ou en jouent".

Nul doute que le Pr. Philippe Juvin dira pour sa défense que ce sont évidement les journalistes qui le présentaient ainsi et nul doute également qu'il jurera la main sur le cœur qu'il n'y est absolument pour rien. Imposture, mensonge encore !

Qui a un peu de pratique de la presse sait parfaitement que la première chose que vous demande un journaliste est l'intitulé sous lequel vous voulez être présenté.

Philippe Juvin dans les nombreuses interviews fleuves et souvent bidonnées qu'il a pu donner ces derniers temps (Pratis TV, ACI-TV) aime à se présenter pour ce qu'il n'est pas.
L'imposture chez lui participe d'un jeu continuel, celui de la représentation, un jeu organisé et parfois inconscient, qui oppose ou confond vérité et mensonge.

Pour nous, garennois cependant rien de bien nouveau.


Philippe Juvin, maire de La Garenne-Colombes nous avait depuis longtemps habitué à faire passer une chose pour ce qu'elle n'est pas et ce par l'artifice du mensonge délibéré.

Un seul exemple : quand Philippe Juvin voulu donner au collège de la ville le nom d'un écrivain d'extrême droite, Kleber Haedens dont évidement ceux qui connaissaient son pedigree ne voulaient pas, le maire n'hésita pas une seconde (en autres mensonges) à inventer des supports imaginaires.
C'est ainsi qu'Irène Frain, journalistes et écrivain  comme Dominique Baudis, ex maire de Toulouse se sont retrouvés tous les deux, "contre leur plein gré " co-présidents de l'association des amis de Kleber Haedens, ce qu'évidement ils n'étaient pas, bien au contraire (la preuve).
Iréne Frain et Dominique Baudis ont du déjouer l'imposture et rectifier la vérité.

Bref Philippe Juvin vient encore de le montrer, s'il était encore besoin de le prouver, que pour arriver à ses fins il était prêt à tout, en particulier à mentir.


Cela pose désormais la question de sa crédibilité dans l’exercice de ses trop nombreuses fonctions.

*
**


L'intégral de l'interview est ici

* Philippe Juvin est à l'UMP Secrétaire national en charge des Fédérations professionnnelles
(voir organigramme ici)

Pr. Philippe Juvin : « Nous sommes devant un cas d’emploi en grande partie fictif ...

C'est Le Parisien d'aujoud'hui qui le dit !

Nomination controversée à Georges-Pompidou
Six médecins demandent l’ouverture d’une enquête sur les conditions de nomination de Philippe Juvin, médecin et élu UMP, comme chef des urgences de l’hôpital.

L’« affaire » est au cœur de toutes les conversations de blouses blanches à l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (APHP). Hier, un groupe de six médecins a demandé au ministre de la Santé l’ouverture d’une enquête sur la nomination, vendredi dernier, du professeur Philippe Juvin à la tête des urgences de l’hôpital Georges-Pompidou (XVe).

Une polémique très politique. Ce professeur, ancien chef des urgences de l’hôpital Beaujon (Hauts-de-Seine), cumule les fonctions de député européen (UMP), secrétaire national du parti présidentiel chargé des questions de santé et maire de La Garenne-Colombe. A ce titre, il siège aussi au conseil d’administration de l’Etablissement public d’aménagement de La Défense (ex-Epad).

« Nous sommes devant un cas d’emploi en grande partie fictif puisque, compte tenu de ses nombreuses activités extraprofessionnelles, il est matériellement impossible à Monsieur Juvin d’exercer à temps plein son emploi hospitalo-universitaire pour lequel il est pourtant rémunéré à taux plein », attaquent les six signataires d’une lettre ouverte, adressée hier à la directrice générale de l’AP-HP, Mireille Faugère.

Philippe Juvin, arrivé à Georges-Pompidou comme adjoint le 2 novembre, était pressenti pour succéder dans neuf mois à Patrick Davido, chef historique des urgences de l’établissement depuis sa création, en 1999. Il doit partir à la retraite à l’automne. Mais la procédure s’est accélérée cet hiver : l’AP-HP, dans le cadre de ses regroupements de « pôles », a rattaché aux urgences de Georges-Pompidou une unité de l’hôpital Corentin-Celton (Hauts-de-Seine). Un changement qui, légalement, revenait à créer un « nouveau » service des urgences… et donc à nommer un nouveau chef. Philippe Juvin a été choisi vendredi parmi deux autres candidats. Le titre universitaire normalement rattaché à cette fonction ne lui a cependant pas été accordé par le doyen de la faculté de médecine Paris-Descartes, Patrick Berche. « Quelle différence entre une nomination maintenant ou en novembre? s’interrogeait hier un chef de service parisien, sous couvert d’anonymat. Entre ces deux dates, je ne vois qu’une échéance : celle de l’élection présidentielle. »

A l’AP-HP, on soulignait hier soir que la nomination de Philippe Juvin « est conforme au règlement intérieur » de l’institution. Le professeur, qui a « divisé par deux le temps d’attente aux urgences de Beaujon », dans son précédent poste, a été nommé pour « réaliser un plan d’action dont il rendra compte dans un délai de six mois ».
Contacté, Philippe Juvin restait hier soir injoignable...

Ndlr : Pourtant Philippe Juvin (depuis Bruxelles) disait le 18 juin 2009 : "Je n'abandonnerai pas le service que je dirige" (Beaujon) ... et aussitôt dit, il a postulé à l'hôpital Georges Pompidou. C'est bien connu en politique, les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent.

lundi 27 février 2012

Hôpitaux : demande d'enquête sur la nomination du Pr Juvin (UMP) à l'hôpital européen Georges Pompidou

Des dirigeants de syndicats de médecins hospitaliers et du Mouvement de défense de l'hôpital public (MDHP) ont réclamé lundi au ministre de la Santé une enquête sur la nomination du Pr Philippe Juvin (UMP) à la tête des urgences de l'hôpital Georges-Pompidou.

"Nous vous demandons de bien vouloir diligenter une enquête de l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) afin que toute la lumière soit faite (...)" écrivent à Xavier Bertrand ces dirigeants médicaux, dont Pierre Faraggi, président de la Confédération des praticiens des hôpitaux (CPH), André Grimaldi président du MDHP et Christophe Prudhomme médecin urgentiste de la CGT.

Secrétaire national de l'UMP, souvent consulté pour les questions de santé par l'Elysée, député européen, maire dans les Hauts-de-Seine, le Pr Juvin a été nommé vendredi chef des urgences de Pompidou, sans attendre le départ en retraite de son prédécesseur qui devait intervenir en novembre.

Cette nomination, suspectée par ses détracteurs d'être entachée de favoritisme politique, a suscité une vive polémique en raison de l'opacité alléguée dans laquelle elle a eu lieu, et du cumul d'activités du professeur Juvin qui l'empêcheraient a priori d'exercer pleinement ses activités hospitalières.

Dans une lettre ouverte à Mireille Faugère, la directrice générale de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, dont fait partie l'Hôpital européen Georges Pompidou, ces signataires développent leurs griefs.

"Nous sommes devant un cas d'emploi en grande partie fictif", alors que M. Juvin "est pourtant rémunéré à temps plein", affirment-ils.

Parmi les autres prétendants au poste "au moins un autre avait objectivement une bien meilleure épreuve de titres et de travaux", estiment également les signataires.

Ils doutent aussi de "l'objectivité des données recueillies" ayant servi au classement des services d'urgences hospitaliers par l'hebdomadaire l'Express, en 2011, dans lequel était très bien noté celui de l'hôpital Beaujon de Clichy (Hauts-de-Seine), que dirigeait auparavant le Pr Juvin. Ces données, précisent-ils, ont été collectées à partir "des déclarations des services intéressés".

Le Pr Juvin met en avant ce bon classement, obtenu alors qu'il cumulait les mêmes fonctions politiques et médicales, pour justifier le bine-fondé de sa nomination.

Source : Le point.fr

Images : fond documentaire garennois

Avec Philippe Juvin, il n'y a pas que des brancards qui encombrent les couloirs de l'hôpital ...

Il y a aussi des politiques et des caméras.

samedi 25 février 2012

Après l'affaire Véolia, la nomination du Pr Philippe Juvin à l'HEGP fait du rififi !


Alors que les hôpitaux publics et tout particulièrement le vaisseau amiral de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) manquent de moyens et sont en grande difficultés pour assurer leurs missions, le Professeur Philippe Juvin, a été  nommé chef de service des urgences de ce grand hôpital parisien.

Monsieur Juvin est aussi maire de la Garenne-Colombes (25000 habitants).Cette ville est proche de l’hôpital mais très éloignée de Strasbourg où ce député européen siège également.



Quand information = propagande sarkozyste par larnaut


Ndlr : Que devrait-on penser du comportement des amis médecins de Nicolas Sarkozy qui pensent plus à se recaser qu’à réellement soigner ?
En référence à ... ceci

vendredi 24 février 2012

AP-HP : polémique autour de la nomination de Philippe Juvin (UMP-PPE) à l'hôpital Georges Pompidou (suite)



L'éventuelle nomination du professeur Philippe Juvin à la tête des urgences de l'hôpital européen Georges-Pompidou ne fait pas que des heureux du côté de l'Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP). En cause: le trop grand nombre de casquettes déjà portées par ce boulimique des fonctions.

Philippe Juvin et Jean Sarkozy

L'actuel chef des urgences de l'hôpital Beaujon, qui postule à l'hôpital Georges-Pompidou depuis l'annonce de la fermeture programmée de son service, est en effet très engagé en politique.

Maire de la Garenne-Colombes, député européen, secrétaire national UMP, membre du conseil d'administration de l'établissement public pour l'aménagement de la Défense (EPADESA) et conseiller régulier du candidat Sarkozy pour les questions de santé: la liste des attributions laisse la CGT dubitative.

«Ce professeur de médecine est rémunéré pour donner des cours, faire de la recherche et s’occuper des malades. A moins d’être un surhomme, comment pourrait-il mener à bien toutes ses activités, sans en négliger aucune ? (...) Heureusement qu'il a été obligé, pour cause de cumul des mandats, de lâcher son poste de vice-président du Conseil général des Hauts-de-Seine », ironise le syndicat dans un communiqué.

De son côté, le Mouvement de Défense de l'Hôpital Public (MDHP) affirme que « par des artifices de procédure, on cherche à évincer le chef de service actuel (...) et à désigner de façon précipitée Philippe Juvin pour prendre sa place ». Soulignant que dans son poste de chef des urgences à l'hôpital Beaujon « son absentéisme avait été signalé », le MDHP ajoute que « l'urgence de cette nomination semble moins tenir aux besoins du service qu'au calendrier électoral ».

La décision de la direction de l'hôpital Pompidou pourrait être prise dès ce vendredi. Interrogé par le Quotidien du médecin, Philippe Juvin déplore cette polémique. « On ne m’a jamais reproché de cumuler des fonctions quand j’étais chef de service aux urgences à Beaujon qui s’est classé premier au classement de l’Express l’an dernier, souligne-t-il. Et puis l’HEGP m’a embauché en connaissance de cause». Il se défend également de tout copinage : « J’ai été nommé à l’issue d’une procédure rigoureuse à laquelle ont participé trois candidats et la totalité de l’HEGP souhaite qu’une nouvelle organisation soit mise en place * ».

Source : LeParisien.fr

Lire aussi :   



* Ndlr : déjà, la direction de l'hôpital Beaujon avait engagé le Dr Philippe Juvin pour sa supposée prochitude d'avec le Palais pour faire "avancer les dossiers". Résultat des courses : le service des urgences de l'hôpital Beaujon ferme ...

http://lepotrouge.blogspot.com/

La nomination de Philippe Juvin à la tête des urgences de l'Hôpital européen Georges Pompidou critiquée


La nomination de Philippe Juvin, responsable santé de la campagne de Nicolas Sarkozy, comme prochain patron des urgences de l’HEGP fait des remous. Après la CGT, c’est le très actif Mouvement de défense des hôpitaux publics (MDHP) qui y trouve à redire ... (Flash Info du legnéraliste.fr )


C'est donc fait : Philippe Juvin 1/ qui avait juré ses grands dieux ne jamais abandonner le service des urgences de l'hôpital Beaujon de Clichy 2/ qui avait déclaré vouloir des députés européens qui se consacrent entièrement à leur mandat (sic) a finalement été nommé Chef du service des urgences de l'hôpital européen Georges Pompidou (ndlr : c'est le mot européen qui lui plaisait surtout).

Voici ce qu'en disait déjà le journal Marianne en 2010 :

Pr. Philippe Juvin à l'AP-HP : presque un emploi fictif ...

" La chefferie des urgences de l'hôpital Georges Pompidou pourrait ainsi être attribuée à Philippe Juvin, actuel chef des urgences à l'hôpital Beaujon, maire, eurodéputé, membre de la commission Alzheimer et secrétaire national de l'UMP.

Presque un emploi fictif, dans un hôpital qui, toujours selon le directeur, souffre d'une masse salariale «importante»…"



Par Clotilde Cadu. Marianne 09 avril 2010

*
**

Citation : «La rupture passe par de nouvelles têtes et surtout des députés européens qui se consacrent entièrement à leur mandat». Philippe Juvin, Le Figaro 24.10.2008

*
**

Quand Philippe Juvin jurait qu'il n'abandonnerait pas Beaujon ... (son appel à lui du 18 juin ...)

Le Parisien


Le Canard enchainé du 11.01.2012


A lire sur le même sujet :

  • Vent de colère à l'hôpital Beaujon (ici)
  • Le médecin traitant de Sarko (ici)
  • La plume et le bistouri (ici)
  • Quand il se voyait président (ici)
*
**
 Vu sur : www. Le pot rouge.com




jeudi 23 février 2012

Philippe Juvin s'est beaucoup inspiré de Philippe Pemezec, nous dit-il ...



Qui n'a évidement rien à voir avec le titre du billet ...

Philippe Pemezec, l'ancien patron de l’UMP des Hauts-de-Seine explique qu’il a voté Le Pen en 2002.

Sollicité par le FN pour donner son parrainage à Marine Le Pen, Philippe Pemezec, vice-président UMP du conseil général et ex-secrétaire départemental du parti, a refusé, tout en affirmant avoir voté Jean-Marie Le Pen en 2002. Il a ajouté : « Je participe aux commissions d’attribution des logements sociaux à l’office départemental des Hauts-de-Seine. Et je peux vous dire qu’au Plessis, il n’y a pas beaucoup d’Arabes. Je fais très gaffe. » C’est ce que raconte Claire Checcaglini dans son livre

SOURCE : mediapart.fr


Le dernier "bon mot" du Pr Juvin.

Après les carabistouilles attribuées à Patrick Devedjian, Hollande frappé de macrocéphalie, voilà le gloubi-boulga de François Hollande sur le MES.

Dans l'attente du prochain secou-méninge de notre premier élu ... hic !

Source : UMP de la Nièvre où le Pr Juvin a manifestement un fan (une fan, renseignement pris)

mercredi 22 février 2012

La nomination du Pr Juvin à Hôpital européen Georges Pompidou contrarie la CGT


Le quotidien du médecin.fr  
22/02/2012


La nomination du Pr Philippe Juvin à la tête du service des urgences de l’Hôpital européen Georges Pompidou (HEGP) n’est pas du goût de la CGT. La fédération de la santé et de l’action sociale du syndicat appelle la direction générale de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) à ne pas la valider. Elle reproche à Philippe Juvin, secrétaire national de l’UMP, une trop grande proximité avec l’actuel Président de la République et de cumuler trop de fonctions.

« Ce professeur de médecine est rémunéré pour donner des cours, faire de la recherche et s’occuper des malades. Comment mener à bien toutes ses activités sans en négliger aucune », s’interroge par ailleurs le syndicat.

Jusqu’à ce jour chef du service des urgences de Beaujon, Philippe Juvin est maire de la Garenne-Colombes et député européen à Strasbourg. Il vient d’être désigné pour s’occuper des questions de santé dans l’équipe de campagne de Nicolas Sarkozy.

Joint par le Quotidien, Philippe Juvin déplore cette polémique. « On ne m’a jamais reproché de cumuler des fonctions quand j’étais chef de service aux urgences à Beaujon qui s’est classé premier au classement de l’Express l’an dernier, souligne-t-il. Et puis l’HEGP m’a embauché en connaissance de cause. » Le Pr Juvin balaie également les accusations de copinage avec le chef de l’État : « J’ai été nommé à l’issue d’une procédure rigoureuse à laquelle ont participé trois candidats et la totalité de l’HEGP souhaite qu’une nouvelle organisation soit mise en place ».

CH. G

Source : http://www.lequotidiendumedecin.fr/

Petit papier du Canard enchainé sur le même sujet (11.01.12)

L'UMP Christian Vanneste quitte la politique. Bon débarras !


Après ses propos polémiques sur la déportation des homosexuels, le député du Nord, coutumier des déclarations homophobes et membre de la Droite populaire est privé de sa circonscription pour les législatives.
Il se retire de l'UMP et de la politique (enfin).
Christian Vanneste avait déjà été poursuivi pour avoir jugé, en 2005, l’homosexualité «inférieure à l’hétérosexualité».

Il y a quelques jours, Eric Zemmour s'était porté au secours de Christian Vannestre (sans commentaire de la rédaction, les habitués de ce blog comprendront...).



samedi 18 février 2012

Kleber Haedens écrivait dans Je Suis Partout sous la direction de Robert Brasillach. Où est le problème ? disait Philippe Juvin

Je Suis Partout - 22 mars 1940

Robert Brasillach fut fusillé à la Libération pour "intelligence avec l'ennemi". Journaliste à Je Suis Partout pendant la Seconde Guerre mondiale, il y écrivit notamment ces lignes terrifiantes : "Il faut se séparer des juifs en bloc et ne pas garder les petits."

Jean-Marie Le Pen aime à citer Brasillach, Philippe Juvin Kleber Haedens. La politique adoooooooooore la littérature ...

Ndlr : trois mois après cette tendre déclaration de Robert Brasillach, l'écrivain à qui notre cher maire voulait dédier notre nouveau collège, le non regretté Kleber Haedens publiait dans ce même journal ses petits papiers dont celui-ci : Apologie de quelques actes brutaux, où l'auteur crache toute sa haine des enseignants ... idéal comme nom pour baptiser un collège, non ?


Marine Le Pen a pris dimanche la défense de son père Jean-Marie Le Pen, qui la veille a conclu un discours en citant l'écrivain collaborationniste Robert Brasillach, en déclarant qu'il fallait savoir "faire la différence entre l'homme et l’œuvre". Cette petite phrase ne vous rappelle-t-elle rien, amis garennois ?

mercredi 15 février 2012

L'Action française, source d'inspiration des droites extrêmes.


Patrick Buisson : révélations sur le gourou de Sarkozy


Comment l'ancien conseiller de Le Pen, Mégret et Villiers a fait triompher la ligne droitière du président.
Il est l’inspirateur du virage "à droite toute !" du candidat Sarkozy. Celui qui lui serine qu’il ne doit pas hésiter à aller chasser sur les plates-bandes du Front national pour tenter de se faire réélire. Sans vergogne. Sans pudeur. Sans se gêner. Patrick Buisson, 62 ans, est un militant passe-murailles, un poisson-pilote discret, un homme-passerelle, bref, le prototype de l’éminence grise, imper mastic et œillades mystérieuses inclus.
Aux confins de l'extrême droite

L’intéressé n’a pas eu qu’un seul amour politique, loin de là. Avant de déclarer sa flamme à Nicolas Sarkozy, il a beaucoup batifolé, traînant ses guêtres pendant près de 30 ans dans une multitude d’organisations et de journaux, aux confins de la droite dure et de l’extrême droite.
Il a conseillé Le Pen, Mégret, puis Villiers, a dirigé "Minute" et écrit dans une ribambelle de revues pamphlétaires d’extrême droite plus confidentielles. "Le Nouvel Observateur" révèle la face cachée de cet homme de l’ombre. Et publie les écrits passés d’un homme qui n’a pas changé de convictions depuis un quart de siècle, prônant "l’union de toutes les droites", jusqu’aux plus extrêmes, pour régénérer la France.

Patrick Buisson s’épanouit dans ces arrière-cuisines où se concoctent les flirts idéologiques les plus douteux. Un homme d’influence et de réseaux, un catholique fervent capable d’exalter les "racines chrétiennes de la France"… tout en cultivant ses entrées dans les milieux francs-maçons.

Elevé dans le culte de Charles Maurras par un père membre zélé de l’Action française, il a grandi nourri au lait d’un anticommunisme viscéral. Etudiant en Histoire à Nanterre en 1968, il s’y retrouve plongé dans un univers idéologique hostile, dominé par les gauchistes de toutes obédiences. Lui fait ses premières armes militantes à la Fédération Nationale des Etudiants de France (FNEF), syndicat de droite dure qui se place volontiers sous la protection des gros bras d’Occident. A Nanterre, il croise les futurs époux Stirbois, Jean-Pierre et Marie-France.
"Lutter contre le terrorisme intellectuel de la gauche"

De 1976 à 1978, il collabore à "Item", une "revue d’opinion libre" qui se veut "un instrument de réflexion pour lutter contre le terrorisme intellectuel de la gauche". Elle ouvre ses colonnes aux chapelles les plus sulfureuses de l’extrême droite française, depuis les anciens collabos et membres du FN, François Brigneau et Roland Gaucher, au fondateur du GRECE, Alain de Benoist, en passant par les compagnons de Le Pen, Roger Holeindre, Pierre Durand, et Georges-Paul Wagner, ou encore le monarchiste Jean-François Chiappe.

Il se tourne définitivement vers le journalisme en rejoignant l’hebdomadaire d’extrême droite "Minute" en 1981. Il y brosse avec lyrisme l’ascension électorale de Jean-Marie Le Pen, et se lie au leader d’extrême droite dont il devient un véritable ami.

Par Renaud Dély

(Lire l'intégralité du dossier "Révélations sur le gourou de Sarkozy" dans "le Nouvel Observateur" du 16 février 2012)

Source : http://tempsreel.nouvelobs.com/le-dossier-de-l-obs/20120215.OBS1504/patrick-buisson-revelations-sur-le-gourou-de-sarkozy.html

Ndlr : Il est amusant de visionner actuellement sur le blog de Philippe Juvin, le maire UMP de La Garenne-Colombes une petite vidéo de ce dernier vantant les mérites d'un type de l'Action française, grand ami des pires pourritures qu'étaient Lucien Rebatet, Robert Brasillach ou Ralph Soupault (la bande du tristement célèbre Je Suis Partout). A ce type en question, l'écrivain d'extrême droite Kleber Haedens, Philippe Juvin voulait dédier le nouveau collège de la ville. Heureusement, un sursaut républicain de dernière minute du Conseil général des Hauts-de-Seine a mis fin à cette folie.
Manifestement, le chapeau a encore du mal à passer ...

dimanche 12 février 2012

Le maire de Nogent-sur-Marne plus fort que le maire de La Garenne-Colombes

Une statue à l'effigie de Carla Bruni à Nogent-sur-Marne ?

Le maire UMP de cette commune du Val-de-Marne a décidé d'ériger une statue qui représente la Première dame de France en ouvrière portant sa tenue de travail, révèle Le Parisien dimanche. L'inauguration doit avoir lieu en mai.
Un choix qui n'est pas du goût de tout le monde.

Source : le maire le plus fayot de France

mercredi 8 février 2012

Le Pr. Philippe Juvin, maire de La Garenne-Colombes toujours à la recherche du point G* ...

Philippe Juvin, Maxppp.

L'euro-député et secrétaire national UMP Philippe Juvin lui aussi n'échappe pas à la loi Godwin dans son communiqué intitulé : Guéant est victime d'une chasse aux sorcières !

EXTRAIT

C'est justement quand nous n'avons plus eu, dans le passé, cette conscience de la valeur de notre civilisation, que nous avons accepté l'inacceptable. Accepter l'idée que n'importe quelle autre valeur égale les nôtres conduit un jour des hommes à collaborer avec ceux qui mettent des juifs dans des trains, qui déportent des populations entières au goulag, qui réduisent en esclavage, ou qui appliquent la lapidation à des femmes aux motifs que l'on sait.


Qu'à dit Claude Guéant ?



Source ici 

* G comme Godwin, bien entendu.

Un joli billet local sur le même sujet : ici