Un sévère camouflet vient (encore) d'être infligé pour ses "mauvais choix" à Philippe Juvin, maire de La Garenne-Colombes, et par ailleurs député européen conservateur et chef "à plein temps" du service des urgences de l'hôpital européen Georges Pompidou,
A peine 5% des représentants européens ont suivi ses recommandations. Un score qui dans toute démocratie est synonyme "de grande baffe" ou de "veste mémorable".
On savait déjà, à La Garenne-Colombes* que Philippe Juvin était un fervent défenseur du traité anti contrefaçon ACTA. Il fut donc sans surprise un des 39 députés européens qui ont voté pour ce traité sur les 736 que compte le parlement européen. Avec lui toute la bande UMP de Nicolas Sarkozy, Brice HORTEFEUX, Nora BERRA, Rachida DATI, Marielle GALLO, Alain LAMASSOURE, Constance LE GRIP, Elisabeth MORIN-CHARTIER, Jean-Paul GAUZES, Françoise GROSSETETE, bref, tous les camarades de jeux de Philippe Juvin à l'UMP.
Lors d'un vote historique au Parlement européen, les eurodéputés ont très clairement rejeté l'accord commercial anti-contrefaçon et infligé un sévère camouflet à la politique de la Commission européenne, qui s'était fortement impliquée en faveur du projet. "ACTA est la plus grande défaite législative jamais subie par la Commission au Parlement", a même lâché David Martin, rapporteur du texte.
Le Parlement européen a mis son veto définitif à la ratification par l'Union Européenne du traité international anti-contrefaçon Acta, un vote salué comme une grande victoire par les défenseurs des libertés individuelles qui s'étaient massivement mobilisés dans tous les pays de l'Union contre ce texte.
L'accord - signé par 22 des 27 gouvernements de l'Union européenne, ainsi que par dix autres pays dont les Etats-Unis, le Japon et le Canada - a été rejeté par un vote sans appel : 478 députés européens ont mis leur veto, contre 39 seulement qui ont voté POUR, dont l'eurodéputé et maire très UMP de La Garenne-Colombes et 165 qui se sont abstenus.
Ce résultat, qui n'est pas une surprise, constitue un désaveu pour la Commission européenne. Elle avait exhorté cette semaine encore les élus à sauver l'accord, au nom de la défense des intérêts économiques des entreprises.
"La mort d'Acta est une bonne nouvelle pour la démocratie", c'est aussi la preuve que les libertés publiques peuvent encore gagner face aux intérêts des grands groupes privés.
Depuis trois ans, des centaines de milliers de personnes avaient manifesté contre l'accord, et une pétition contre Acta avait recueilli 2,8 millions de signatures.
Les détracteurs du texte avaient pointé son caractère "trop vague" qui selon eux pouvait laisser craindre une criminalisation excessive des échanges, notamment sur internet. Ils craignaient également que le texte, sous couvert de lutter contre les médicaments contrefaits, restreigne l'accès aux médicaments génériques.
En outre l'un des points les plus controversés était, selon les opposants, la possibilité offerte aux fournisseurs d'accès à l'internet de donner aux ayants droit des œuvres culturelles les adresses IP des internautes soupçonnés de téléchargement illégal.
* Ndlr : trouver le moyen d'obtenir l'adresse IP (donc l'identité) d'un internaute, est chez Philippe Juvin, on le sait bien à La Garenne-Colombes, une constante, un leitmotiv, une fixation et pour cela il est prêt à tout.
Ce qui a échoué (déjà) par le biais de la justice française, Philippe Juvin a semble-t-il tenté de l'obtenir par le Parlement européen. Pas de chance ! Ni la justice, ni les députés européens ne sont dupes. Derrière la défense quasi maladive des droits d'auteurs et autres propriétés intellectuelles de certains se cache souvent l'envie de protéger des intérêts privés, voire leur image quand celle-ci est égratignée par la toile (en général bien souvent de leur propre faute). Nicolas Sarkozy est le meilleur exemple. Il n'aime pas la toile, on le sait et on le comprend. La toile lui a bien rendu.
Mais revenons à notre Philippe Juvin municipal et député européen en guerre contre Google et la contrefaçon sur internet pour vous raconter comment il n'y a pas si longtemps il avait abusé d'une lutte supposée contre une contrefaçon pour faire taire un blog qui ne lui plaisait pas et surtout obtenir l'identité du blogueur. Édifiant comme exemple qui donne cent fois raison aux détracteurs du traité ACTA.
Extrait de l'assignation de l'attaquant Juvin :
"Que la simple consultation des pages de ce site permet de constater que loin d'être brève, la reproduction du "POT ROUGE" de Jean-Pierre Raynaud est systématique, répétitive, et permanente au point même de devenir le signe de référence de ce blog et que cette reproduction constitue une contrefaçon de l'œuvre de Raynaud ..."
Tu parles, en vérité, le fameux pot rouge utilisé sur le blog attaqué n'était qu'une photo d'un pot acheté chez Castorama 3.99€ …
Philippe Juvin avait été débouté et condamné à payer une amende à l'hébergeur.
Autre exemple, le même Philippe Juvin, à l'époque où ce maire très à droite avait tout tenté pour baptiser un collège de la ville du nom d'un écrivaillon d'extrême droite, avait fait pression (lui ou un de ses obligés) sur une employée d'une organisation de lutte contre les racismes pour tenter de savoir qui avait bien pu faire un signalement de cette affaire à cette organisme, allant jusqu'à demander à cette personne un écrit pour attester que "quelqu'un" avait abusivement utilisé une adresse e.mail, pensant ainsi pouvoir poursuivre l'internaute anonyme auteur d'un commentaire qui ne lui avait pas plu qui pouvait selon lui être le coupable et le réduire au silence. La lutte contre les fascismes étant le quotidien de cet organisme, évidement les protagonistes furent prévenus aussitôt de la manœuvre et la manœuvre a fait Pschitt …
Mais pourquoi tant de haine contre les internautes de la part de ce provincial que rien ne prédisposait à devenir un geek amateur ? La réponse se trouve certainement sur Google. Il suffit de faire une recherche d'image sur Philippe Juvin (ici) … l'original a laissé la place à une contrefaçon coiffée d'un superbe pot rouge à 3, 99 euros. De là à saisir le parlement européen, il y a un pas qu'il n'aurait pas du franchir. Les internautes européens le lui ont dit.
A peine 5% des représentants européens ont suivi ses recommandations. Un score qui dans toute démocratie est synonyme "de grande baffe" ou de "veste mémorable".
On savait déjà, à La Garenne-Colombes* que Philippe Juvin était un fervent défenseur du traité anti contrefaçon ACTA. Il fut donc sans surprise un des 39 députés européens qui ont voté pour ce traité sur les 736 que compte le parlement européen. Avec lui toute la bande UMP de Nicolas Sarkozy, Brice HORTEFEUX, Nora BERRA, Rachida DATI, Marielle GALLO, Alain LAMASSOURE, Constance LE GRIP, Elisabeth MORIN-CHARTIER, Jean-Paul GAUZES, Françoise GROSSETETE, bref, tous les camarades de jeux de Philippe Juvin à l'UMP.
Lors d'un vote historique au Parlement européen, les eurodéputés ont très clairement rejeté l'accord commercial anti-contrefaçon et infligé un sévère camouflet à la politique de la Commission européenne, qui s'était fortement impliquée en faveur du projet. "ACTA est la plus grande défaite législative jamais subie par la Commission au Parlement", a même lâché David Martin, rapporteur du texte.
Le Parlement européen a mis son veto définitif à la ratification par l'Union Européenne du traité international anti-contrefaçon Acta, un vote salué comme une grande victoire par les défenseurs des libertés individuelles qui s'étaient massivement mobilisés dans tous les pays de l'Union contre ce texte.
L'accord - signé par 22 des 27 gouvernements de l'Union européenne, ainsi que par dix autres pays dont les Etats-Unis, le Japon et le Canada - a été rejeté par un vote sans appel : 478 députés européens ont mis leur veto, contre 39 seulement qui ont voté POUR, dont l'eurodéputé et maire très UMP de La Garenne-Colombes et 165 qui se sont abstenus.
Ce résultat, qui n'est pas une surprise, constitue un désaveu pour la Commission européenne. Elle avait exhorté cette semaine encore les élus à sauver l'accord, au nom de la défense des intérêts économiques des entreprises.
"La mort d'Acta est une bonne nouvelle pour la démocratie", c'est aussi la preuve que les libertés publiques peuvent encore gagner face aux intérêts des grands groupes privés.
Depuis trois ans, des centaines de milliers de personnes avaient manifesté contre l'accord, et une pétition contre Acta avait recueilli 2,8 millions de signatures.
Les détracteurs du texte avaient pointé son caractère "trop vague" qui selon eux pouvait laisser craindre une criminalisation excessive des échanges, notamment sur internet. Ils craignaient également que le texte, sous couvert de lutter contre les médicaments contrefaits, restreigne l'accès aux médicaments génériques.
En outre l'un des points les plus controversés était, selon les opposants, la possibilité offerte aux fournisseurs d'accès à l'internet de donner aux ayants droit des œuvres culturelles les adresses IP des internautes soupçonnés de téléchargement illégal.
* Ndlr : trouver le moyen d'obtenir l'adresse IP (donc l'identité) d'un internaute, est chez Philippe Juvin, on le sait bien à La Garenne-Colombes, une constante, un leitmotiv, une fixation et pour cela il est prêt à tout.
Ce qui a échoué (déjà) par le biais de la justice française, Philippe Juvin a semble-t-il tenté de l'obtenir par le Parlement européen. Pas de chance ! Ni la justice, ni les députés européens ne sont dupes. Derrière la défense quasi maladive des droits d'auteurs et autres propriétés intellectuelles de certains se cache souvent l'envie de protéger des intérêts privés, voire leur image quand celle-ci est égratignée par la toile (en général bien souvent de leur propre faute). Nicolas Sarkozy est le meilleur exemple. Il n'aime pas la toile, on le sait et on le comprend. La toile lui a bien rendu.
La solitude en politique, c'est ça ! |
Extrait de l'assignation de l'attaquant Juvin :
"Que la simple consultation des pages de ce site permet de constater que loin d'être brève, la reproduction du "POT ROUGE" de Jean-Pierre Raynaud est systématique, répétitive, et permanente au point même de devenir le signe de référence de ce blog et que cette reproduction constitue une contrefaçon de l'œuvre de Raynaud ..."
Tu parles, en vérité, le fameux pot rouge utilisé sur le blog attaqué n'était qu'une photo d'un pot acheté chez Castorama 3.99€ …
Philippe Juvin avait été débouté et condamné à payer une amende à l'hébergeur.
Tout savoir de cette histoire fumeuse …
- Le procès perdu par Philippe Juvin, c'est ici
- Le pot rouge était aussi au Parlement européen ... c'est ici
Le pot rouge se régale de ce vote |
Autre exemple, le même Philippe Juvin, à l'époque où ce maire très à droite avait tout tenté pour baptiser un collège de la ville du nom d'un écrivaillon d'extrême droite, avait fait pression (lui ou un de ses obligés) sur une employée d'une organisation de lutte contre les racismes pour tenter de savoir qui avait bien pu faire un signalement de cette affaire à cette organisme, allant jusqu'à demander à cette personne un écrit pour attester que "quelqu'un" avait abusivement utilisé une adresse e.mail, pensant ainsi pouvoir poursuivre l'internaute anonyme auteur d'un commentaire qui ne lui avait pas plu qui pouvait selon lui être le coupable et le réduire au silence. La lutte contre les fascismes étant le quotidien de cet organisme, évidement les protagonistes furent prévenus aussitôt de la manœuvre et la manœuvre a fait Pschitt …
Mais pourquoi tant de haine contre les internautes de la part de ce provincial que rien ne prédisposait à devenir un geek amateur ? La réponse se trouve certainement sur Google. Il suffit de faire une recherche d'image sur Philippe Juvin (ici) … l'original a laissé la place à une contrefaçon coiffée d'un superbe pot rouge à 3, 99 euros. De là à saisir le parlement européen, il y a un pas qu'il n'aurait pas du franchir. Les internautes européens le lui ont dit.