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Philippe Juvin, "véritable surhomme " est chef du service des urgences de l'hôpital européen Georges Pompidou. Problème, Philippe Juvin est aussi le maire de La Garenne-Colombes, est aussi président de la fédération des Hauts-de-Seine des Républicains. est aussi conseiller régional d'Ile de France. Se disant volontiers “proche de ou conseiller de" Nicolas Sarkozy, il buzze tout azimut. Nous, Garennois, en avons marre d’être pris en permanence pour des imbéciles, nous buzzons aussi.
mercredi 28 mars 2012
Philippe Juvin, se verrait bien ministre de la Santé ...
Juvin à Pompidou : plainte judiciaire d'un syndicat de médecins. La presse explique ...
Juvin à Pompidou : plainte judiciaire d'un syndicat de médecins
Par Clotilde Cadu - Marianne
Journaliste à Marianne, notamment en charge des questions de Santé
L'arrivée de l’eurodéputé et maire UMP de la Garenne-Colombes à la tête du service des urgences de l’hôpital parisien Georges Pompidou fin février n’en fini plus de faire des vagues. Un syndicat de médecins hospitaliers a saisi le tribunal administratif de Paris pour que soit suspendue cette nomination.
Par Clotilde Cadu - Marianne
Journaliste à Marianne, notamment en charge des questions de Santé
L'arrivée de l’eurodéputé et maire UMP de la Garenne-Colombes à la tête du service des urgences de l’hôpital parisien Georges Pompidou fin février n’en fini plus de faire des vagues. Un syndicat de médecins hospitaliers a saisi le tribunal administratif de Paris pour que soit suspendue cette nomination.
On savait Philippe Juvin capable de cumuler plusieurs activités à
la fois. Député européen, maire de la Garenne-Colombes, secrétaire
national de l’UMP, administrateur de l’Etablissement public
d’aménagement La Défense Seine Arche (Epadesa), le nouveau chef des
urgences de l’hôpital parisien Georges-Pompidou intervient aussi sur les
questions de santé dans la campagne présidentielle.
Il lui faudra maintenant trouver un peu de temps pour gérer les polémiques liées à son arrivée à la tête du service des urgences, fin février, désormais portées sur le front judiciaire. Le Syndicat des praticiens des hôpitaux publics (SPHP) a saisi en référé mercredi 28 mars le tribunal administratif de Paris pour que soit suspendue la décision de réorganisation du service de urgences de l’hôpital (processus qui a facilité l’arrivée du professeur Juvin, comme nous l’expliquions précédemment ) et qu’il soit sursis à statuer sur la nomination en question. Une procédure au fond est aussi intentée pour que ces deux décisions soient annulées.
Il lui faudra maintenant trouver un peu de temps pour gérer les polémiques liées à son arrivée à la tête du service des urgences, fin février, désormais portées sur le front judiciaire. Le Syndicat des praticiens des hôpitaux publics (SPHP) a saisi en référé mercredi 28 mars le tribunal administratif de Paris pour que soit suspendue la décision de réorganisation du service de urgences de l’hôpital (processus qui a facilité l’arrivée du professeur Juvin, comme nous l’expliquions précédemment ) et qu’il soit sursis à statuer sur la nomination en question. Une procédure au fond est aussi intentée pour que ces deux décisions soient annulées.
Le cumul déjà épinglé en 2005
En entamant cette démarche, inédite, le SPHP entend souligner « les
graves préjudices portés à la continuité et la qualité d’un service
public de santé extrêmement sensible et qui requiert une mobilisation et
un investissement de chaque instant ». « La lourdeur d’un
service aussi important que celui des urgences de l’hôpital Georges
Pompidou, la nécessité de garantir la continuité du service public, dans
une situation difficile, sont totalement irréconciliables avec
l’ensemble des missions et fonctions du professeur Juvin », écrit encore le syndicat de médecins. Philippe Juvin n'a pas répondu aux sollicitations de Marianne sur cette nouvelle polémique.
Les élus du Conseil de Paris sont tout autant dubitatifs que la communauté hospitalière. Le 19 mars, ils ont adopté un voeu relatif à la nomintion de Philippe Juvin et demandé au maire de Paris, Bertrand Delanoë, d’interpeler Xavier Bertrand sur cette situation de cumul en blouse blanche. Pas sûr que celui-ci soit très réceptif : en 2005, le déjà ministre de la Santé avait été alerté par l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) sur l’incompatibilité entre les fonctions de professeur des université – praticien hospitalier (PU-PH) et de parlementaire. Dans leur rapport, dont Marianne a pu consulter les extraits jamais rendus publics, les inspecteurs épinglaient le professeur Alain Pompidou, responsable de la chambre mortuaire de l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul, où avaient été découvert en 2004 des centaines de fœtus. Un service, note la mission de l’Igas, « dirigé par un PU-PH très sollicité par d’autres fonctions (…) que l’on imagine consommatrices de temps ». A l’époque où il le dirigeait, Alain Pompidou était effectivement tour à tour chargé de mission, membre du conseil économique et social, eurodéputé RPR… et ne se rendait qu’ « une ou deux demi-journées par semaine dans son service ». Si l’intéressé a écopé d’un blâme, aucune mesure, en revanche, n’a été prise pour mettre fin aux cumuls de fonctions hospitalière et parlementaire. Jusqu’à une jurisprudence Juvin ?
Les élus du Conseil de Paris sont tout autant dubitatifs que la communauté hospitalière. Le 19 mars, ils ont adopté un voeu relatif à la nomintion de Philippe Juvin et demandé au maire de Paris, Bertrand Delanoë, d’interpeler Xavier Bertrand sur cette situation de cumul en blouse blanche. Pas sûr que celui-ci soit très réceptif : en 2005, le déjà ministre de la Santé avait été alerté par l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) sur l’incompatibilité entre les fonctions de professeur des université – praticien hospitalier (PU-PH) et de parlementaire. Dans leur rapport, dont Marianne a pu consulter les extraits jamais rendus publics, les inspecteurs épinglaient le professeur Alain Pompidou, responsable de la chambre mortuaire de l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul, où avaient été découvert en 2004 des centaines de fœtus. Un service, note la mission de l’Igas, « dirigé par un PU-PH très sollicité par d’autres fonctions (…) que l’on imagine consommatrices de temps ». A l’époque où il le dirigeait, Alain Pompidou était effectivement tour à tour chargé de mission, membre du conseil économique et social, eurodéputé RPR… et ne se rendait qu’ « une ou deux demi-journées par semaine dans son service ». Si l’intéressé a écopé d’un blâme, aucune mesure, en revanche, n’a été prise pour mettre fin aux cumuls de fonctions hospitalière et parlementaire. Jusqu’à une jurisprudence Juvin ?
Le professeur Philippe Juvin a-t-il cumulé une fonction de trop ? Nombreux sont ceux qui posent ouvertement la question ...
Santé : enquête sur les mandarins cumulards
Source : LE MONDE 28.03.2012
Le professeur Philippe Juvin a-t-il cumulé une fonction de trop ? Depuis sa nomination à la tête des urgences de l'hôpital Georges-Pompidou, à Paris, la polémique n'en finit plus autour de celui qui est déjà député européen, maire de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine) et qui ne compte pas ses efforts dans la campagne présidentielle pour représenter l'UMP.
Le Syndicat des praticiens des hôpitaux publics devait déposer, mercredi 28 mars, une demande de suspension en référé de cette nomination. "La lourdeur d'un service aussi important (...) et la nécessité de garantir la continuité du service public, dans une situation difficile, sont totalement irréconciliables avec l'ensemble des missions et fonctions du professeur Juvin", dénonce le syndicat.
Privilège pour les uns, scandale pour d'autres, cette affaire a mis au grand jour une curieuse pratique : le cumul du mandat de parlementaire et du titre de professeur d'université-praticien hospitalier (PU-PH). Outre ce parlementaire, quatre députés - Bernard Debré (UMP, Paris), Jean-Louis Touraine (PS, Rhône), Jacques Domergue (UMP, Hérault) et Olivier Jardé (Nouveau Centre, Somme) - cumulent ces deux fonctions, et les rémunérations qui vont avec. Un autre député-médecin, Arnaud Robinet (UMP, Marne), est lui maître de conférences.
CHACUN SA MÉTHODE
Ces stakhanovistes jurent s'en sortir avec leur emploi du temps. Chacun a sa méthode : peu de sommeil, des journées à rallonge, un bon adjoint, moins de passages dans le service, un temps partiel à l'hôpital. Tous, surtout, assurent que cette pratique est légale. Pourtant, aucun n'a jamais saisi le Conseil constitutionnel pour s'en assurer. Car si le code électoral prévoit une exception pour les professeurs d'université à l'interdiction de cumuler un mandat parlementaire et un poste de la fonction publique, le cas des PU-PH n'est pas explicitement abordé. "Jamais nous n'avons été saisis de la question", assure-t-on au Conseil constitutionnel. L'exception au non-cumul pour les professeurs d'université est historiquement motivée par le fait qu'ils ne sont pas soumis au pouvoir exécutif comme les autres fonctionnaires. Jusque-là, le Conseil constitutionnel a pourtant eu une vision plutôt restrictive de l'exception réservée aux professeurs d'université.
En 2008, il a ainsi interdit à plusieurs parlementaires de donner des cours comme professeurs associés dans des universités. Le cas d'Arnaud Robinet, qui n'est pas professeur d'université mais maître de conférences, paraît encore plus étonnant. "Lors de mon élection, j'ai demandé au rectorat et au ministère. On m'a assuré qu'il n'y avait aucun problème pour cumuler", affirme ce toxicologue.
Tout le monde ne voit pas les choses ainsi. "Je suis simplement praticien hospitalier. Le lendemain de mon élection, mon directeur m'a convoqué pour m'annoncer ma mise en détachement. Je ne vois pas trop comment on peut cumuler les deux fonctions", témoigne Jean-Luc Préel, député Nouveau Centre de Vendée. "Une fonction médicale à haute responsabilité et un mandat à haute responsabilité, qui oblige à être absent plusieurs jours par semaine, ne sont pas compatibles", juge Michèle Delaunay, députée PS de Gironde. Responsable d'une unité de cancérologie au CHU de Bordeaux, elle a quitté son poste après son élection.
Parmi les intéressés, certains sont un peu gênés. "J'admets qu'il s'agit d'un privilège", confie M. Domergue. "Je ne suis pas un défenseur farouche du cumul", dit M. Touraine. D'autres n'ont pas ces états d'âme : "Il suffit de regarder la productivité de mon service", défend M. Debré. "J'ai une mission, réduire le temps d'attente aux urgences, je demande à être jugé sur des indicateurs", assène M. Juvin, qui estime qu'il a fait ses preuves comme chef des urgences de l'hôpital Beaujon, à Clichy, alors qu'il était déjà député européen.
DOUBLES SALAIRES
Il faut dire que les PU-PH profitent aussi d'un statut qui n'impose aucun décompte des heures de présence à l'hôpital ou à l'université. A chacun de gérer. Tous ont d'ailleurs une bonne raison de cumuler les fonctions. "Il est très difficile pour un chirurgien de reprendre une activité après cinq ou dix ans sans opérer", avance Jacques Domergue, chirurgien au CHU de Montpellier et directeur du centre anticancer du département. "On reproche beaucoup aux élus de ne pas connaître assez les difficultés de la vie de tous les jours. Là, je reste en contact", avance M. Touraine, adjoint au maire de Lyon et chef de service à l'hôpital Edouard-Herriot.
Pour M. Robinet, "il fallait bien quelqu'un pour continuer de donner des cours"."Mon activité me permet de garder ma liberté de parole, un député doit avoir un métier, sinon il est prêt à n'importe quoi pour rester élu", défend même M. Debré, élu député pour la première fois en 1986 et qui n'a jamais cessé d'exercer à l'AP-HP.
Ce flou leur permet de percevoir de grasses rémunérations, composées de leur indemnité de parlementaire, de leur salaire de PU et de leurs émoluments de PH. Certains, cependant, se sont mis en temps partiel et ne perçoivent qu'une partie de leur rémunération hospitalière, mais continuent de recevoir la totalité de leur salaire de professeur d'université. Deux d'entre eux ont choisi de conserver la totalité de leurs revenus, MM. Debré et Juvin. Ce dernier explique cependant qu'il lui arrive de poser un jour de congés quand il est très pris par son mandat, voire de demander une courte disponibilité. Et précise qu'il n'a pas d'activité privée à l'hôpital, pas plus qu'il ne touche de rémunération complémentaire de laboratoires pharmaceutiques ou pour des expertises. Ce qui peut rapporter beaucoup à certains.
Les rémunérations de ces madarins-parlementaires vont de 10 000 à 16 000 euros. Des doubles salaires qui flirtent avec ceux des ministres. Leur situation, si elle peut apparaître choquante, n'a pourtant rien de nouveau. "Bien sûr, la question du cumul d'activités se pose, mais Philippe Juvin n'est pas le premier, et ne sera vraisemblablement pas le dernier" *, fait remarquer Loïc Capron, président de la commission médicale d'établissement de l'AP-HP.
Autre article sur le même sujet : L'Express
Le Syndicat des praticiens des hôpitaux publics devait déposer, mercredi 28 mars, une demande de suspension en référé de cette nomination. "La lourdeur d'un service aussi important (...) et la nécessité de garantir la continuité du service public, dans une situation difficile, sont totalement irréconciliables avec l'ensemble des missions et fonctions du professeur Juvin", dénonce le syndicat.
Privilège pour les uns, scandale pour d'autres, cette affaire a mis au grand jour une curieuse pratique : le cumul du mandat de parlementaire et du titre de professeur d'université-praticien hospitalier (PU-PH). Outre ce parlementaire, quatre députés - Bernard Debré (UMP, Paris), Jean-Louis Touraine (PS, Rhône), Jacques Domergue (UMP, Hérault) et Olivier Jardé (Nouveau Centre, Somme) - cumulent ces deux fonctions, et les rémunérations qui vont avec. Un autre député-médecin, Arnaud Robinet (UMP, Marne), est lui maître de conférences.
CHACUN SA MÉTHODE
Ces stakhanovistes jurent s'en sortir avec leur emploi du temps. Chacun a sa méthode : peu de sommeil, des journées à rallonge, un bon adjoint, moins de passages dans le service, un temps partiel à l'hôpital. Tous, surtout, assurent que cette pratique est légale. Pourtant, aucun n'a jamais saisi le Conseil constitutionnel pour s'en assurer. Car si le code électoral prévoit une exception pour les professeurs d'université à l'interdiction de cumuler un mandat parlementaire et un poste de la fonction publique, le cas des PU-PH n'est pas explicitement abordé. "Jamais nous n'avons été saisis de la question", assure-t-on au Conseil constitutionnel. L'exception au non-cumul pour les professeurs d'université est historiquement motivée par le fait qu'ils ne sont pas soumis au pouvoir exécutif comme les autres fonctionnaires. Jusque-là, le Conseil constitutionnel a pourtant eu une vision plutôt restrictive de l'exception réservée aux professeurs d'université.
En 2008, il a ainsi interdit à plusieurs parlementaires de donner des cours comme professeurs associés dans des universités. Le cas d'Arnaud Robinet, qui n'est pas professeur d'université mais maître de conférences, paraît encore plus étonnant. "Lors de mon élection, j'ai demandé au rectorat et au ministère. On m'a assuré qu'il n'y avait aucun problème pour cumuler", affirme ce toxicologue.
Tout le monde ne voit pas les choses ainsi. "Je suis simplement praticien hospitalier. Le lendemain de mon élection, mon directeur m'a convoqué pour m'annoncer ma mise en détachement. Je ne vois pas trop comment on peut cumuler les deux fonctions", témoigne Jean-Luc Préel, député Nouveau Centre de Vendée. "Une fonction médicale à haute responsabilité et un mandat à haute responsabilité, qui oblige à être absent plusieurs jours par semaine, ne sont pas compatibles", juge Michèle Delaunay, députée PS de Gironde. Responsable d'une unité de cancérologie au CHU de Bordeaux, elle a quitté son poste après son élection.
Parmi les intéressés, certains sont un peu gênés. "J'admets qu'il s'agit d'un privilège", confie M. Domergue. "Je ne suis pas un défenseur farouche du cumul", dit M. Touraine. D'autres n'ont pas ces états d'âme : "Il suffit de regarder la productivité de mon service", défend M. Debré. "J'ai une mission, réduire le temps d'attente aux urgences, je demande à être jugé sur des indicateurs", assène M. Juvin, qui estime qu'il a fait ses preuves comme chef des urgences de l'hôpital Beaujon, à Clichy, alors qu'il était déjà député européen.
DOUBLES SALAIRES
Il faut dire que les PU-PH profitent aussi d'un statut qui n'impose aucun décompte des heures de présence à l'hôpital ou à l'université. A chacun de gérer. Tous ont d'ailleurs une bonne raison de cumuler les fonctions. "Il est très difficile pour un chirurgien de reprendre une activité après cinq ou dix ans sans opérer", avance Jacques Domergue, chirurgien au CHU de Montpellier et directeur du centre anticancer du département. "On reproche beaucoup aux élus de ne pas connaître assez les difficultés de la vie de tous les jours. Là, je reste en contact", avance M. Touraine, adjoint au maire de Lyon et chef de service à l'hôpital Edouard-Herriot.
Pour M. Robinet, "il fallait bien quelqu'un pour continuer de donner des cours"."Mon activité me permet de garder ma liberté de parole, un député doit avoir un métier, sinon il est prêt à n'importe quoi pour rester élu", défend même M. Debré, élu député pour la première fois en 1986 et qui n'a jamais cessé d'exercer à l'AP-HP.
Ce flou leur permet de percevoir de grasses rémunérations, composées de leur indemnité de parlementaire, de leur salaire de PU et de leurs émoluments de PH. Certains, cependant, se sont mis en temps partiel et ne perçoivent qu'une partie de leur rémunération hospitalière, mais continuent de recevoir la totalité de leur salaire de professeur d'université. Deux d'entre eux ont choisi de conserver la totalité de leurs revenus, MM. Debré et Juvin. Ce dernier explique cependant qu'il lui arrive de poser un jour de congés quand il est très pris par son mandat, voire de demander une courte disponibilité. Et précise qu'il n'a pas d'activité privée à l'hôpital, pas plus qu'il ne touche de rémunération complémentaire de laboratoires pharmaceutiques ou pour des expertises. Ce qui peut rapporter beaucoup à certains.
Les rémunérations de ces madarins-parlementaires vont de 10 000 à 16 000 euros. Des doubles salaires qui flirtent avec ceux des ministres. Leur situation, si elle peut apparaître choquante, n'a pourtant rien de nouveau. "Bien sûr, la question du cumul d'activités se pose, mais Philippe Juvin n'est pas le premier, et ne sera vraisemblablement pas le dernier" *, fait remarquer Loïc Capron, président de la commission médicale d'établissement de l'AP-HP.
Autre article sur le même sujet : L'Express
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* Ndlr : raisonnement à la con sur le principe duquel rien ne devrait donc changer, surtout pas le pire ! Les finances de l'AP-HP, avec de tels raisonnements, c'est certains, iront mieux ! Pauvre France ... Contribuable, réveille-toi, bon sang !
mardi 27 mars 2012
Totalement investi à Paris dans ses nouvelles fonctions .... comme tout le monde peut le voir ...
«Je vais totalement m'investir
dans mes nouvelles fonctions.»
dans mes nouvelles fonctions.»
(comprendre : en tant que chef
du service des urgences de l'hôpital Européen Georges Pompidou- Paris qui accueille 50.000 patients par an)
Conclusions
de l'audition publique relative à la proposition de Directive sur les contrats
de concessions, pour laquelle M. Juvin a été désigné Rapporteur (Bruxelles, mercredi 21 mars 2012)
Ndlr : les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent ... Maintenant que ceci est dit, si vous avez besoin de vous rendre aux urgences prévoir : une couverture (les hôpitaux ne sont plus très chauffés), des draps (il n'y en a pas assez à l'AP-HP), un très gros livre si vous êtes encore en état (pour passer les douze prochaines heures dans un couloir), une bouteille de boisson sérieuse pour oublier pour qui vous avez voté en 2007 et dans les cas les plus désespérés, un prêtre (ou équivalent). Le chef du service, actuellement à Bruxelles vous salue bien bas sans oublier de vous recommander de voter Nicolas Sarkozy (1 suppo de France Forte 500 mg matin, midi et soir).
lundi 26 mars 2012
L’enfumage du Professeur Philippe JUVIN pour justifier la position de Nicolas Sarkozy sur l’euthanasie
25 Mars 2012 Par Daniel Carré - ADMD *
Lors de la réunion du samedi 24 mars dernier organisée au Cirque d’Hiver par l’ADMD, le Professeur Philippe Juvin, porte parole du candidat Nicolas Sarkozy, a défendu le refus d’une loi autorisant l’euthanasie à la demande expresse d’un patient ne désirant plus affronter les souffrances physiques et psychiques de sa fin de vie. Mission courageusement assumée, devant une salle qui réclame une telle loi depuis plus de 30 ans. Le Professeur Juvin a construit son argumentation sur des articles parus dans les années 90 dans le très prestigieux NEJM (New England Journal of Medicine).
Ces articles exposent les conclusions d’études rigoureuses. Ils démontrent que les victimes de graves accidents qui ont provoqué des handicaps lourds, permanents et irréversibles acceptent de mieux en mieux leur état, au fur et à mesure que le temps passe. Le Professeur Juvin évoque aussi que les personnes handicapées ont sur leur état une évaluation toujours plus positive que celles de leurs proches.
Les études d’épidémiologie sociale reposent sur une analyse statistique de questionnaires d’enquête. Le professeur Juvin ne parle dans son intervention que de tendances moyennes. Les demandes éventuelles d’euthanasie ou les idées suicidaires ne sont pas analysées, car elles sont toujours à la marge.
Les références précises du NEJM n’ont pas été données. Une enquête sur les « locked in syndrom » (LIS) a été publiée en 2011 par le BJM (British Journal of Medecine). Les conclusions rejoignent globalement celles exposées par le Professeur Juvin.
Mais l’étude publiée par le BJM montre une évocation constante et significative de demandes d’euthanasie par les malades, même si une majorité de personnes lourdement handicapées par leur LIS demandent à vivre. Ils sont cependant 58% à demander à ne pas être réanimés en cas d’arrêt cardiaque. L’article décrit une situation d’une extrême complexité qui ne permet aucun effet de plaidoirie contre l’euthanasie.
Or le professeur Juvin nous a affirmé avec l’autorité de sa position que la science médicale justifie pleinement le refus du candidat Nicolas Sarkozy de faire évoluer la loi sur la fin de vie.
Cette affirmation péremptoire est totalement invalidée par l’étude du BJM sur les « locked in syndrom ». Plus grave, des médecins n’écoutent pas les demandes des patients atteints de LIS. Ils refusent aussi d’appliquer la Loi Leonetti, comme l’illustre le très beau film « À la vie, à la mort » d’Anne Gorget décrivant la fin tragique de Michel Salmon.
Le Professeur Juvin nous a enfumé en nous racontant des histoires au lieu de regarder en face la réalité de la fin de vie des Français.
Ces articles exposent les conclusions d’études rigoureuses. Ils démontrent que les victimes de graves accidents qui ont provoqué des handicaps lourds, permanents et irréversibles acceptent de mieux en mieux leur état, au fur et à mesure que le temps passe. Le Professeur Juvin évoque aussi que les personnes handicapées ont sur leur état une évaluation toujours plus positive que celles de leurs proches.
« Donc, Mesdames, Messieurs, il suffit de bien accompagner pour que tout désir d’aide à mourir disparaisse. Et puis surtout, il ne faut pas écouter les familles confrontées à ces états tragiques, car elles risquent de faire pression pour une solution irréversible, l’euthanasie de leur proche qui souffre trop pour continuer à vivre. »
Les études d’épidémiologie sociale reposent sur une analyse statistique de questionnaires d’enquête. Le professeur Juvin ne parle dans son intervention que de tendances moyennes. Les demandes éventuelles d’euthanasie ou les idées suicidaires ne sont pas analysées, car elles sont toujours à la marge.
Les références précises du NEJM n’ont pas été données. Une enquête sur les « locked in syndrom » (LIS) a été publiée en 2011 par le BJM (British Journal of Medecine). Les conclusions rejoignent globalement celles exposées par le Professeur Juvin.
Mais l’étude publiée par le BJM montre une évocation constante et significative de demandes d’euthanasie par les malades, même si une majorité de personnes lourdement handicapées par leur LIS demandent à vivre. Ils sont cependant 58% à demander à ne pas être réanimés en cas d’arrêt cardiaque. L’article décrit une situation d’une extrême complexité qui ne permet aucun effet de plaidoirie contre l’euthanasie.
Or le professeur Juvin nous a affirmé avec l’autorité de sa position que la science médicale justifie pleinement le refus du candidat Nicolas Sarkozy de faire évoluer la loi sur la fin de vie.
« Ne vous posez pas de questions, la Science démontre qu’il n’y a rien de mieux que la loi Leonetti, que le monde entier nous envie ».
Cette affirmation péremptoire est totalement invalidée par l’étude du BJM sur les « locked in syndrom ». Plus grave, des médecins n’écoutent pas les demandes des patients atteints de LIS. Ils refusent aussi d’appliquer la Loi Leonetti, comme l’illustre le très beau film « À la vie, à la mort » d’Anne Gorget décrivant la fin tragique de Michel Salmon.
Le Professeur Juvin nous a enfumé en nous racontant des histoires au lieu de regarder en face la réalité de la fin de vie des Français.
http://www.guardian.co.uk/society/2012/mar/12/locked-in-syndrome-sufferer-court-hearing?newsfeed=true
* Par Daniel Carré Délégué National chargé des usagers de santé de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD), Administrateur du CISS Île-de-France, représentant en CRU
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samedi 24 mars 2012
Faut-il interdire la consultation du blog et de la page Facebook de l'eurodéputé UMP Philippe Juvin ?
Certainement, si on se réfère au propos tenus après le drame de Toulouse par Nicolas Sarkozy, le président de la République en campagne électorale.
"Désormais, toute personne qui consultera de manière habituelle des sites internet qui font l'apologie du terrorisme ou qui appellent à la haine et à la violence sera punie pénalement [...] La République ne toléra ni embrigadement ni conditionnement idéologiques sur son propre sol".Tout le monde le sait, nul besoin de diffuser des images de violence ou des incitations directes à la haine pour faire l'apologie de la haine de l'autre.
Le racisme, l'antisémitisme ou la xénophobie de plume est tout aussi efficace.
L'extrême droite antisémite d'entre les deux guerres l'avait bien mesuré, elle qui avait mis en place un tissu de journaux antisémites (Gringoire, Je Suis partout, Candide, l'Action française, Paris-Soir, Le Cri du peuple, …) et qui portait aux nues kyrielles d'écrivains tous plus racistes, homophobes et antisémites les uns que les autres (Louis-Ferdinand Céline, Henri Béraud et tant d'autres …). Des poids lourds dans la responsabilité du comportement de certains francais sous le régime de Vichy.
Si Philippe Juvin ne fait pas, c'est vrai, directement l'apologie de la violence et de la haine comme certains sites djihadistes peuvent le faire, en revanche, et c'est étonnant pour un élu, il ne se prive pas de faire la publicité de ces auteurs antisémites qui ont fait tant de mal juste avant et pendant la seconde guerre. Il se délecte, par exemple, de la richesse de vocabulaire d'un Henri Béraud éditorialiste de Gringoire (affaire Salengro) et auteur de nombreux pamphlets antisémites dont l'horreur a rarement été égalé.
Le maire de La Garenne-Colombes recommande aussi sur son blog la lecture de Paul Morand. Un Paul Morand qui, selon ses propres amis "ne laissait pas passer un jour sans taper sur les juifs et les homosexuels".
Quant au professeur de médecine Juvin, c'est au docteur Louis-Ferdinand Destouches (dit Céline) qu'il rend tout naturellement hommage depuis sa page Facebook et par le biais du moins pire de ses livres. Un Céline qui voulait tout simplement, il faut le savoir « éliminer la race juive ». Les libraires le savent bien : l’extrême droite française a, depuis longtemps, et pour cette unique raison une véritable adoration narcissique pour Céline.
Un élu pourrait (devrait) s'abstenir de cette publicité malsaine ne serait-ce que par respect pour les citoyens de confession juive, histoire de ne pas jeter de l'huile sur le feu. Mais ne serait-ce pas finalement le but recherché ?
Enfin, le Pr. Philippe Juvin sur son blog et partout ailleurs vante, rien de moins , les mérites littéraires de l'écrivain de second plan Kleber Haedens qui non seulement avait été un zélé collaborateur de la plupart des journaux cités plus haut mais qui surtout, après guerre fut membre d'une organisation terroriste, l'OAS, et collaborateur du journal le Nouveau candide qui était la pompe financière de cette organisation terroriste.
Non content de crier sur les toits que l’œuvre de ce monsieur figurait en bonne place sur sa table de nuit (son livre de chevet, comme Jean Marie Le Pen) c'est en baptisant en grandes pompes un collège de la République au nom de Kleber Haedens que le maire, Philippe Juvin avait tenté de réhabiliter au delà de l'oeuvre, l'homme, donc les causes que Haedens a défendu jusqu'à sa mort. Pire encore, n'est-ce pas le même Dr Juvin qui avait décidé de distribuer à tous les élèves entrant dans ce collège une pièce de l'oeuvre de cet écrivain, une histoire très à droite de la littérautre française, une œuvre de combat, dira Jean d'Ormesson.
Les sites et pages Facebook de l'eurodéputé Juvin, sentant à plein nez le moisi du régime de Vichy ne serait-elles pas loin d'apaiser les tensions et leur propriétaire ne s'amuserait-il pas à monter les communautés les unes contre les autres ? Donc, selon Nicolas Sarkozy, il faudrait les interdire.
De notre point de vue, NON, car faut-il pour autant, comme le préconise Nicolas Sarkozy, combattre ces sites et leurs lecteurs ?
Pas forcement... Au contraire, n'est-il pas plus utile de savoir qui sont les diviseurs et où ils se trouvent pour mieux lutter contre la xénophobie ?
De tous temps on a voulu éloigner les sources du mal à l'extérieur de nos frontières. Le pape Urbain II en 1099, déjà, localisait la source du mal chez les arabes et lançait les Croisés à la reconquête de Jérusalem. Plus récemment, c'est en Afghanistan au fin fond des grottes que nos soldats devaient anéantir la source de tous les maux de l'Occident. On en connait même qui ont laissé tomber mandats, travail et famille pour y mener croisade pendant 60 jours...
Mais ouvrons donc un peu les yeux, c'est à notre porte que se trouvent aussi les humains qui n'aiment pas les humains qui ne leur ressemblent pas (les juifs, les musulmans, les Roms, les pauvres, …) et dont les armes ne sont pas des fusils ou des bombes mais plus insidieusement, des MOTS.
Laissons donc ces gens exprimer leur haine ou faire la promotion de leurs semblables. Simplement, surveillons-les de près et ne les laissons jamais tranquilles …
Enfin, le Pr. Philippe Juvin sur son blog et partout ailleurs vante, rien de moins , les mérites littéraires de l'écrivain de second plan Kleber Haedens qui non seulement avait été un zélé collaborateur de la plupart des journaux cités plus haut mais qui surtout, après guerre fut membre d'une organisation terroriste, l'OAS, et collaborateur du journal le Nouveau candide qui était la pompe financière de cette organisation terroriste.
Non content de crier sur les toits que l’œuvre de ce monsieur figurait en bonne place sur sa table de nuit (son livre de chevet, comme Jean Marie Le Pen) c'est en baptisant en grandes pompes un collège de la République au nom de Kleber Haedens que le maire, Philippe Juvin avait tenté de réhabiliter au delà de l'oeuvre, l'homme, donc les causes que Haedens a défendu jusqu'à sa mort. Pire encore, n'est-ce pas le même Dr Juvin qui avait décidé de distribuer à tous les élèves entrant dans ce collège une pièce de l'oeuvre de cet écrivain, une histoire très à droite de la littérautre française, une œuvre de combat, dira Jean d'Ormesson.
Les sites et pages Facebook de l'eurodéputé Juvin, sentant à plein nez le moisi du régime de Vichy ne serait-elles pas loin d'apaiser les tensions et leur propriétaire ne s'amuserait-il pas à monter les communautés les unes contre les autres ? Donc, selon Nicolas Sarkozy, il faudrait les interdire.
De notre point de vue, NON, car faut-il pour autant, comme le préconise Nicolas Sarkozy, combattre ces sites et leurs lecteurs ?
Pas forcement... Au contraire, n'est-il pas plus utile de savoir qui sont les diviseurs et où ils se trouvent pour mieux lutter contre la xénophobie ?
De tous temps on a voulu éloigner les sources du mal à l'extérieur de nos frontières. Le pape Urbain II en 1099, déjà, localisait la source du mal chez les arabes et lançait les Croisés à la reconquête de Jérusalem. Plus récemment, c'est en Afghanistan au fin fond des grottes que nos soldats devaient anéantir la source de tous les maux de l'Occident. On en connait même qui ont laissé tomber mandats, travail et famille pour y mener croisade pendant 60 jours...
Mais ouvrons donc un peu les yeux, c'est à notre porte que se trouvent aussi les humains qui n'aiment pas les humains qui ne leur ressemblent pas (les juifs, les musulmans, les Roms, les pauvres, …) et dont les armes ne sont pas des fusils ou des bombes mais plus insidieusement, des MOTS.
Laissons donc ces gens exprimer leur haine ou faire la promotion de leurs semblables. Simplement, surveillons-les de près et ne les laissons jamais tranquilles …
PS : Dans le même ordre d'idée, nous vous recommandons un magnifique petit billet de notre confrère local, le blog La Garenne-Colombes, le retour du passé. On y parle des gens qui boycottent les restaurants Quick depuis qu'ils y servent de la viande (soi-disant) halal ...
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lundi 19 mars 2012
Encore une fois, le Pr. Philippe Juvin a tenté de nous rouler dans la farine en laissant croire que les urgentistes de l'AMUF partageaient son avis. Raté ! La preuve ...
Philippe Juvin, le 16 mars sur son blog tentait de nous faire croire que l'Association des Médecins Urgentistes de France (Amuf) partageaient ses points de vue en utilisant un artifice malhonnête : l'interprétation que l'AMUF et lui-même, le merveilleux Pr. Juvin pouvaient avoir le même avis sur les propositions de François Hollande.
Mais c'était sans compter sur la réaction immédiate de cette association de médecins urgentistes en souffrance qui, par communiqué de presse du très célèbre Docteur Patrick Pelloux remettent les pendules à l'heure.
Coucou, coucou, coucou ...
[...] le Président de la République conseillé par des professionnels déconnectés de la réalité comme le Pr Juvin, [...] Patrick Pelloux AMUF
Communiqué de presse AMUF
19 mars 2012
Hier soir le candidat à l'élection présidentielle Nicolas Sarkozy a proposé d’implanter des maisons médicales libérales dans les hôpitaux publics à coté de tous les services d’urgences afin de répondre aux urgences quotidiennes.
Depuis 10 ANS, les rares maisons médicales de gardes qui ont été créées n'ont jamais donné les résultats escomptés : couteuses, sans effet sur la fréquentation des urgences. Mais les maisons médicales sont une alternative à l’exercice de la médecine de ville. Les médecins libéraux ont déjà leur travail à assurer et sont déjà surchargés.
Nous ne sommes pas contre le secteur libéral et ses nouvelles formes d’organisation du travail, nous avons participé à leur implantation notamment dans les centres 15 du SAMU.
Croire que la réponse aux problèmes multifactoriels des urgences est l’implantation de maisons médicales libérales est faux.
De plus, pour le candidat Sarkozy le seul problème serait l’aval des personnes âgées. Ce n'est hélas qu'une partie du problème pour coucher les malades dans un lit hospitalier et il ne faut pas catégoriser les malades en fonction de leur âge mais de leurs pathologies même si l’âge est important.
De plus, les tarifs prohibitifs pratiqués par certaines structures de retraites privées de prise en charge des personnes âgées, servent à verser des dividendes considérables aux multinationales qui les gèrent et c’est l’argent de la sécurité sociale qui sort du pays.
La mandature du Président Sarkozy aura contribuée à une fragilisation sans précédent du service public hospitalier au profit des structures privées, plongeant l’hôpital dans un marasme profond : moral, manque de personnel, souffrance au travail, burn-out, non paiement des heures supplémentaires, 100 000 lits fermés en 10 ans, création de l’hôpital entreprise et manque de moyens considérable.
Nous rappelons que nous avons encore un collègue urgentiste à Vire qui s’est suicidé il y a 15 jours.
Depuis le début de son quinquennat, le Président de la République française a toujours refusé de nous entendre, il continue aujourd’hui, conseillé par des professionnels déconnectés de la réalité, plus proches de l’industrie pharmaceutique ou de la commission européenne néolibérale comme le Pr Juvin, plutôt que d’entendre des patients en souffrance.
Non la création de ces maisons médicales ne changera rien car elle ne répond pas aux problèmes de nos concitoyens et des professionnels de terrain.
Nous restons à l’entière dispositions de tous les candidats à l’élection présidentielle pour leur exposer le problème des urgences et débattre avec eux s’ils se décident à s’intéresser enfin à l’hôpital public et à la santé.
Paris, le 19 mars 2012
Pour le Conseil d’Administration de l’AMUF
Patrick PELLOUX
Par ailleurs, Patrick Pelloux, président de l’Association des médecins urgentistes hospitaliers de France, qualifie de “blague” la proposition de Nicolas Sarkozy pour désengorger les urgences hospitalières.
C'est encore avec la même arme que l'UMP Philippe Juvin a tiré hier sur François Hollande : un 210 X 297 mm
L'expertise
S'agit-t-il d'un trouble du comportement, d'une maladie dégénérative ou tout simplement d'un excès de lecture du Figaro ?
- Hollande prend les étudiants en médecine pour des pions (18 mars)
- L’AMUF, association de médecins urgentistes, confirme que François Hollande est un coucou paresseux (16mars)
- François Hollande confond l’euthanasie et l’abolition de la peine de mort …! (16 mars)
- Propositions sur la santé : « François Hollande est un coucou » (13 mars)
- Monsieur Hollande est très sympathique, mais tous les jours maintenant il nous fait le coup et il réinvente l’eau chaude.(14 mars)
- IVG : la proposition de François Hollande revient à abandonner les femmes sans prise en charge.(12 mars)
- Le soi-disant pacte anti Hollande des européens : simple conséquence de l’inconséquence de François Hollande ? (5 mars)
- François Hollande doit s’excuser du comportement de ses militants-voyous de Bayonne (01 mars)
- Le gloubi-boulga de François Hollande sur le MES : Pour au Parlement européen et abstention à l’Assemblée nationale ! (22 février)
- La méconnaissance crasse de François Hollande sur les Roms (16 février)
- Le quotidien du médecin : « Hollande, c’est Janus » (6 février)
- Sur la santé, François Hollande aurait finalement été un bon candidat en 2007 ! (5 février)
- Avec les maisons de santé pluridisciplinaires, le docteur François Hollande a-t-il abusé de la fumette ? (2 février)
- Hollande vient d’annoncer l’enterrement de la zone euro s’il était élu (1er février)
- Aujourd’hui l’auberge espagnole, demain les petits mouchoirs. François Hollande a du talent... (26 janvier)
- Sur la santé, le Dr François Hollande oublie d’expliquer son ordonnance (26 janvier)
- Meeting de François Hollande – Tout ça pour ça ! L’incantation, même faite avec réel talent, ne remplace pas un projet de société ( (22 janvier)
- Démographie médicale encore une preuve de l’amateurisme de François Hollande qui propose ce qui existe déjà (13 janvier)
Tous ces papiers sur le blog du "merveilleux" Pr. Philippe Juvin
Ndlr : rappelons que le merveilleux professeur Juvin qui a manifestement beaucoup de temps à perdre pour pondre toute cette diarrhée verbale est aussi employé (salarié) à temps plein comme chef du service des urgences (en grève) de l'hôpital Georges Pompidou, qu'il a également promis de se consacrer entièrement à son mandat de député européen et que, cerise sur le gâteau, il serait, affirmait-il le maire de tous les garennois (même de la petite moitié qui pourraient voter François Hollande) ...
Autre piste suivi par les enquêteurs : le "grand" professeur Philippe Juvin pourrait aussi être victime de "radotage", comme les très vieilles personnes. En effet on retrouve le terme "coucou" qu'il emploie aujourd'hui à tour de bras pour définir François Hollande dans des propos plus anciens s'adressant cette fois à François Bayrou.
« Que François Bayrou cesse de jouer au coucou en se greffant sur tous les mouvements de protestation. Mais qu’il fasse ses propositions, lui qui n’a jamais rien osé réformer quand il était ministre. »Des propos tenus dans un billet intitulé : Les propos absurdes de François Bayrou sur le projet de loi Hôpital de Roselyne Bachelot (lire ici)
Philippe Juvin : 26 avril 2009
On l'a bien compris la vérité est détenue par Philippe Juvin, "le merveilleux" et tous les autres selon lui seraient des cons. Coucou, coucou, coucou, coucou, disait ma petite horloge suisse quand j'étais petit.
Patrick Buisson, l'hémisphère déviant de Sarkozy
Par ANTOINE GUIRAL
Libération (ici)
En 2007, Nicolas Sarkozy disait de lui: «Il est l'hémisphère droit de mon cerveau.» En 2012, le conseiller Patrick Buisson a colonisé la totalité de la boite crânienne sarkozyste. Après avoir oscillé des mois durant entre différentes stratégies de campagne, le candidat UMP a choisi de placer tout entier son sort électoral entre les mains d'un homme d'extrême droite. La ligne est tracée. Le chef de l’État la suit sans états d'âme. Les ennemis de la France sont partout: chômeurs fraudeurs, immigrés trop nombreux et mangeurs de halal, «technocrates» européens ouvreurs de frontières et suppôts des produits chinois...
La machine Buisson turbine au nom du peuple et contre les «élites». Sa rengaine, bien connue depuis les «ligues» des années 30, a été ripolinée avec le storytelling et le charabia sondagier. L'ancien directeur du journal Minute et thuriféraire de la famille Le Pen fait forte impression dans les salons de l'Elysée quand il manie l'histoire, les sciences politiques et les études d'opinion pour tracer le chemin de la victoire. «Transfrontiérisme», «déferlante migratoire», «identité nationale», dit-il dans un entretien au Monde en déroulant une rhétorique charpentée pour étayer ses prédictions fantasmagoriques.
Patrick Buisson fait partie de ces personnages dont raffolent les gouvernants en perdition. Ils rassurent en les installant au cœur de la Grande Histoire. Ont des solutions pour tout. Et tiennent la tranchée quand la débandade menace. Ses prophéties sont si bien formulées que le pouvoir les croit autoréalisatrices. Dans le Monde, Buisson proclame, par exemple, que «Hollande rassemblera moins de voix que Royal». Il a lu dans sa bulle des courbes qui se croisent et se décroisent, puis y a plaqué du concept et des fariboles historiques. Le résultat peut impressionner. Mais il met surtout en lumière un esprit pétri d'obsessions rances. Le stratège en chef de Nicolas Sarkozy est atteint d'une soif inextinguible de revanches culturelles et politiques sur la gauche.
La machine Buisson turbine au nom du peuple et contre les «élites». Sa rengaine, bien connue depuis les «ligues» des années 30, a été ripolinée avec le storytelling et le charabia sondagier. L'ancien directeur du journal Minute et thuriféraire de la famille Le Pen fait forte impression dans les salons de l'Elysée quand il manie l'histoire, les sciences politiques et les études d'opinion pour tracer le chemin de la victoire. «Transfrontiérisme», «déferlante migratoire», «identité nationale», dit-il dans un entretien au Monde en déroulant une rhétorique charpentée pour étayer ses prédictions fantasmagoriques.
Patrick Buisson fait partie de ces personnages dont raffolent les gouvernants en perdition. Ils rassurent en les installant au cœur de la Grande Histoire. Ont des solutions pour tout. Et tiennent la tranchée quand la débandade menace. Ses prophéties sont si bien formulées que le pouvoir les croit autoréalisatrices. Dans le Monde, Buisson proclame, par exemple, que «Hollande rassemblera moins de voix que Royal». Il a lu dans sa bulle des courbes qui se croisent et se décroisent, puis y a plaqué du concept et des fariboles historiques. Le résultat peut impressionner. Mais il met surtout en lumière un esprit pétri d'obsessions rances. Le stratège en chef de Nicolas Sarkozy est atteint d'une soif inextinguible de revanches culturelles et politiques sur la gauche.
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samedi 17 mars 2012
La présidente de l'Epadesa dont dépend 25 % du territoire de La Garenne, Joëlle Ceccaldi-Raynaud et ses complices UMP du conseil municipal de Puteaux attaquent encore en justice le plus célèbre des blogueurs : Christophe Grébert.
Christophe Grébert Photo : HALEY/SIPA |
Pour avoir commis le « crime » d’avoir dénoncé les conditions de logement exceptionnellement avantageuses dont jouissent certains membre de l’UMP à Puteaux* alors que la crise du logement touche durement tous les français, Christophe Grebert le blogueur de Monputeaux.com (célèbre pour avoir été le premier à dénoncer le népotisme de Nicolas Sarkozy qui voulait faire élire son fils d'à peine 22 ou 23 ans à la présidence de l'EPADESA) doit faire face à une multitude de recours intentés par ces locataires plutôt gâtés par la mairie de Puteaux.
Ces recours n’ont qu’un seul but : asphyxier financièrement un opposant pour le faire taire.
La liberté d'expression et d’information ne doit pas être remise en cause par une poignée de procéduriers qui cherchent uniquement à conserver leurs avantages au mépris de l’intérêt général.
Joëlle Ceccaldi, la maire UMP de Puteaux dont le Canard enchainé disait il y a peu qu'elle avait bien planqué un joli petit magot sur des comptes au Luxembourg, présidente de l'EPADESA (dont dépend 25 % du territoire de notre ville, La Garenne-Colombes) et des élus de sa majorité UMP logés à bon compte, tentent de faire taire Christophe Grébert, un courageux élu d'opposition (MoDem) qui n'a de cesse de dénoncer les dérives de cette municipalité.
Il faut l'aider, il en va de la survie de la démocratie : si, en effet, il suffit désormais à des élus de conduire aux procès et d'asphyxier financièrement les hommes et les femmes libres pour les empêcher de s'exprimer et de dire la vérité, nous risquons de voir une mafia s'installer à tous les niveaux aux commandes de l'État et des collectivités.
Tous ceux qui pensent, comme nous que la liberté d'expression est indispensable à notre démocratie devraient adhérer au comité de soutien de Christophe Grébert : monputeaux@gmail.com
Le sort de Christophe Grébert est un thermomètre évident de l'état de notre justice dans ce pays : déliquescent. Le citoyen ordinaire n'a évidement pas les moyens de supporter les frais de tels procès. Il devra pourtant pour ces élus UMP supporter l'arrogance des puissants sans rien dire et en baissant la tête.
Dans l’intérêt de tous, la démocratie locale et sa nécessaire liberté d’expression ne doivent pas reculer : Donnons à Christophe Grebert les moyens de se défendre.
Nous espérons que bien au-delà du périmètre de la ville de Puteaux des milliers, des millions de citoyens attachés aux valeurs de la République sauront se mobiliser autour de lui car nous tous sommes concernés.
Nous croyons en la force de frappe d'Internet. Il faut médiatiser davantage son beau combat, par tous les moyens dont nous disposons (blogs, presse, radio, ...)
Merci aussi à tous les blogueurs de France et de Navarre de relayer l'appel.
Monputeaux.com , c'est + de 5.000.000 de pages vues !
* Voici la liste des élus UMP qui attaquent en justice Christophe Grébert pour avoir révélé qu'ils avaient habités ou habitaient en HLM : Vincent FRANCHI**, Josiane
ABKARI, Anne-Marie AMSELLEM, Patricia MARTIN, Joëlle LACONTAL, Martine
SMADJA, Marie FEDON, Sophie ANDRE, Sylvia WAKIN, Jean-Marie BALLET, Franck CAVAYE, Pascal CAUMONT, Bernard BERNASCONI, Jean
GRAZIANI, Jean-Pierre DESCROIX, Jean-Michel MARCHIONI, Jean-Yves
CHAMBAULT, Olivier PERRAULT et Pascal MOREAU-LUCHAIRE.
** Vincent FRANCHI, fils de la mairesse de Puteaux, petit-fils de l'ancien maire de Puteaux (Charles Ceccaldi-Raynaud), mais aussi conseiller général de Puteaux en remplacement de sa mère Joëlle Ceccadi-Raynaud, elle-même ancienne suppléante du député Nicolas Sarkozy et manifestement ayant des difficultés à se loger par lui-même depuis qu'il a quitté le cocon familial ...
Nous remercions tout particulièrement Mr Google d'avoir déjà fait son travail de référencement sur le nom de tous ces braves gens de l'UMP putéolienne, ils méritent bien leur heure de gloire.
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mercredi 14 mars 2012
Les attachées de presse du très sarkozyste Philippe Juvin sont-elles payées au mot ? On veut dire aux "bons mots" ...
On se souvient qu'en septembre 2008, en plein scandale "collège Kleber Haedens", Philippe Juvin, le maire à l'avenir prometteur (sic) cherchait à recruter un(e) attaché(e) de presse pour promouvoir son activité politique (voir l'annonce ici).
C'est fait, il en a d'ailleurs deux (attachées de presse, évidement), Gaëlle et Audrey.
Depuis c'est une avalanche, un déluge, une frénésie. Tous les jours le député européen Juvin y va de son petit commentaire par voie de communiqué. Le rythme donne le tournis. Leur lecture provoque l'hilarité.
En ce moment c'est surtout Hollande qui l'inspire ... comme souvent en ce moment à l'UMP, il faut le reconnaître.
Hollande est un coucou, réinvente l'eau chaude tous les jours, enfile des perles, est victime de macrocéphalie aigüe, le gloubi-boulga de Hollande, etc., etc, etc.
Payées au mot, au "bon mot" peut-être, ces deux as de la plume seront très certainement - et malheureusement pour elles- au chômage dès le 7 mai 2012 au matin. Pas de chance ! Car ministre de la Santé ou de n'importe quoi d'autre, ce n'est pas pour demain ... le rêve d'ado devra attendre.
Tous les communiqués de presse (ici)
Quant au coup du coucou, c'est ici
Ndlr : à propos de communiqués de presse justement... savez-vous comment ses collègues au Parlement européen appellent l'euro-député Juvin ? Professor for immediate release* !
* En référence à l'expression anglaise (pour publication immédiate, en français) par laquelle débute tout communiqué de presse en anglais.
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Tiers payant : Pour Philippe Juvin, François Hollande réinvente l'eau chaude… lui, devrait surtout déposer un dossier MDPH pour cécité totale.
For immediate release
Après les propos mensongers tenus aujourd'hui dans la presse sous le titre "François Hollande réinvente tous les jours l'eau chaude" par le maire UMP de La Garenne-Colombes (l'euro-député Philippe Juvin), PhilBert, Réputé européen, Père à La Garenne-Colombes s'insurge …
Extrait : Philip(p)e Juvin est médecin urgentiste, secrétaire national UMP, en charge des questions de santé pour le candidat Sarkozy : « Il faut être sérieux, lance-t-il. Monsieur Hollande est très sympathique, mais tous les jours maintenant il nous fait le coup et il réinvente l’eau chaude. Parce qu’en pratique, le tiers payant est déjà généralisé, pour tous ceux qui en ont le plus besoin : les AME, les CMU, les CMUC… Tous ces gens ont déjà le tiers payant et c’est très bien. Et ceux qui ne l’ont pas, peuvent se faire rembourser dans les 7 jours ».
PhilBert
Réputé européen
Père à La Garenne-Colombes
et surtout saturé de lire tant de conneries !
Après les propos mensongers tenus aujourd'hui dans la presse sous le titre "François Hollande réinvente tous les jours l'eau chaude" par le maire UMP de La Garenne-Colombes (l'euro-député Philippe Juvin), PhilBert, Réputé européen, Père à La Garenne-Colombes s'insurge …
Extrait : Philip(p)e Juvin est médecin urgentiste, secrétaire national UMP, en charge des questions de santé pour le candidat Sarkozy : « Il faut être sérieux, lance-t-il. Monsieur Hollande est très sympathique, mais tous les jours maintenant il nous fait le coup et il réinvente l’eau chaude. Parce qu’en pratique, le tiers payant est déjà généralisé, pour tous ceux qui en ont le plus besoin : les AME, les CMU, les CMUC… Tous ces gens ont déjà le tiers payant et c’est très bien. Et ceux qui ne l’ont pas, peuvent se faire rembourser dans les 7 jours ».
Lire ici l'article sur RMC
Pour le maire de la Garenne-Colombes et député européen sa spécialité, l'anesthésie n'est évidement pas que médicale, elle est surtout politique.
En effet oser déclarer que "ces gens" (les pauvres, quoi) peuvent se faire rembourser en 7 jours relève tout simplement du mensonge pour ne pas dire du "foutage de gueule" quand on connaît le temps mis par la sécurité sociale pour traiter les feuilles de soins papier. Des feuilles de soins - toujours en papier - émises par la plupart des spécialistes de ville qui, ne voulant pas "engraisser la sécu"(sic), refusent toujours la carte vitale, 25 ans après sa mise en service officielle.
Bien entendu, il y aurait une solution pour épargner à "ces gens" d'avoir à être à découvert pendant environ trente jours (car pour beaucoup de retraités, emplois précaires ou jeunes, qui n'ont pas beaucoup d'argent leur compte est toujours ric-rac), ces médecins spécialistes pourraient évidement accepter la carte bancaire ce qui, en permettant un léger différé du paiement, rendrait le montant des consultations (40/100 euros) et de certains examens, par exemple un test d'effort (76,80 euros), complètement indolore pour le compte en banque des moins riches.
Malheureusement ces gens sans scrupule (par là je désigne beaucoup de spécialistes de ville et les cliniques) ne veulent pas non plus "engraisser les banques" (sic) et du coup n'acceptent pas le paiement par CB.
Un très proche venant d'être confronté à cette triste réalité, je veux bien donner au professeur Juvin les noms de ces médecins et cliniques sans scrupule dont il feint d'ignorer l'existence. Mais attention, situés dans un périmètre tellement proche de la mairie de la Garenne-Colombes, je crains que ces noms fassent désordre sur la place du village dont il est le maire.
Enfin, toujours à La Garenne-Colombes, il est à noter que le centre de Sécurité sociale, située rue d'Estienne d'Orves et qui porte le doux nom de Centre de proximité n'est ouvert que 3 jours par semaine ... pour vous rendre un meilleur service (cela ne s'invente pas).
Oui, il serait temps d'être enfin sérieux ...
Pour le maire de la Garenne-Colombes et député européen sa spécialité, l'anesthésie n'est évidement pas que médicale, elle est surtout politique.
En effet oser déclarer que "ces gens" (les pauvres, quoi) peuvent se faire rembourser en 7 jours relève tout simplement du mensonge pour ne pas dire du "foutage de gueule" quand on connaît le temps mis par la sécurité sociale pour traiter les feuilles de soins papier. Des feuilles de soins - toujours en papier - émises par la plupart des spécialistes de ville qui, ne voulant pas "engraisser la sécu"(sic), refusent toujours la carte vitale, 25 ans après sa mise en service officielle.
Bien entendu, il y aurait une solution pour épargner à "ces gens" d'avoir à être à découvert pendant environ trente jours (car pour beaucoup de retraités, emplois précaires ou jeunes, qui n'ont pas beaucoup d'argent leur compte est toujours ric-rac), ces médecins spécialistes pourraient évidement accepter la carte bancaire ce qui, en permettant un léger différé du paiement, rendrait le montant des consultations (40/100 euros) et de certains examens, par exemple un test d'effort (76,80 euros), complètement indolore pour le compte en banque des moins riches.
Malheureusement ces gens sans scrupule (par là je désigne beaucoup de spécialistes de ville et les cliniques) ne veulent pas non plus "engraisser les banques" (sic) et du coup n'acceptent pas le paiement par CB.
Un très proche venant d'être confronté à cette triste réalité, je veux bien donner au professeur Juvin les noms de ces médecins et cliniques sans scrupule dont il feint d'ignorer l'existence. Mais attention, situés dans un périmètre tellement proche de la mairie de la Garenne-Colombes, je crains que ces noms fassent désordre sur la place du village dont il est le maire.
Enfin, toujours à La Garenne-Colombes, il est à noter que le centre de Sécurité sociale, située rue d'Estienne d'Orves et qui porte le doux nom de Centre de proximité n'est ouvert que 3 jours par semaine ... pour vous rendre un meilleur service (cela ne s'invente pas).
Oui, il serait temps d'être enfin sérieux ...
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mardi 13 mars 2012
Voilà que Philippe Juvin traite maintenant François Hollande de nom d'oiseau !
Certes, les communiqués de presse quotidiens de Philippe Juvin, c'est un peu comme de la roupie de sansonnet, quantité négligeable.
N'empêche que s'en prendre tous les jours et comme un petit roquet à François Hollande, ce n'est peut-être pas très futé quant on sait que le Pr. Juvin doit d'abord régler le problème d'une grève illimitée dans son service (urgences surchargées de l'hôpital Pompidou).
Railler l'homme, c'est aussi railler ses électeurs, dont ceux en blouse blanche que l'eurodéputé dirige.
Voici l'objet du délire :
Lire le communiqué de presse (ici) |
On comprend mieux pourquoi la revue de presse a disparu du journal municipal, tant c'est catastrophique pour le maire.
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lundi 12 mars 2012
Nicolas Sarkozy a recasé en catastrophe une demie-douzaine de hauts fonctionnaires (et copains).
Marianne du 10 au 16 mars 2012
par Laurent Neuman
.../... Le cas, sans doute le plus discutable, du Pr. Philippe Juvin, nommé chef du service des urgences de l'hôpital européen Georges Pompidou. Cet éminent médecin avait du temps libre à revendre : il n'est "que"député européen UMP, maire UMP de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine), secrétaire national de l'UMP chargé des fédérations professionnelles et vice-président de l'Epadesa, l'établissement public de la Défense Seine Arche chargée d'aménager le site pour le compte de l’État et des communes de Courbevoie, Nanterre, Puteaux et La Garenne-Colombes.
On comprend mieux, soudainement, pourquoi l'UMP est violemment opposée aux 35 heures...
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Le "cumulard du Président", alias Philippe Juvin s'affiche maintenant en ville.
En reprenant ma voiture ce matin quelle ne fut pas ma surprise de trouver sur le pare-brise photocopie de deux des trois petits papiers publiés récemment par le Canard enchainé (articles déjà publiés sur ce blog, évidement) à propos du scandale de la nomination du député Juvin à la tête d'un des plus grands services des urgences de France.
Manifestement nous ne sommes pas les seuls à trouver les frasques médiatico-politico-hospitalières du maire pour le moins dérangeantes pour l'image de notre "bonne ville".
En effet, depuis maintenant près de quatre ans, la ville de La Garenne est trop souvent citée dans les média simplement comme la ville du gars qui fait scandale ou des conneries ...
Manifestement nous ne sommes pas les seuls à trouver les frasques médiatico-politico-hospitalières du maire pour le moins dérangeantes pour l'image de notre "bonne ville".
En effet, depuis maintenant près de quatre ans, la ville de La Garenne est trop souvent citée dans les média simplement comme la ville du gars qui fait scandale ou des conneries ...
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dimanche 11 mars 2012
Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent ...
«Je vais totalement m'investir
dans mes nouvelles fonctions.»
dans mes nouvelles fonctions.»
(comprendre : chef du service des urgences de Pompidou)
Philippe Juvin. Marianne2, 29 février 2012 (ici)
*
**
«Je n'abandonnerai pas le service que je dirige»
(les urgences de l'hôpital Beaujon)
«La rupture passe par de nouvelles têtes et surtout des députés européens qui se consacrent entièrement à leur mandat.»
Philippe Juvin, candidat aux élections européennes
Le Figaro 24 octobre 2008 (ici)
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14h00 - Christine Boutin, "déçue du sarkozysme" va quand même à la soupe ...
Pour s'imposer volontairement une souffrance il y a bien sûr le traditionnel cilice (photo), porté sous une petite robe mais l'allégeance à Nicolas Sarkozy, ce n'est pas mal non plus. Une technique masochiste en cours d’homologation par le très sévère Opus Dei.
samedi 10 mars 2012
L'UMP veut sanctionner les mineurs dès 12 ans ! Quid du petit Louis Sarkozy (15 ans) ?
L'UMP avait présenté en novembre 2011 ses propositions sur la justice, l'immigration et la sécurité. Au programme, le traitement de la délinquance des mineurs et durcissement des peines plancher.
L'UMP voulait élaborer un nouveau code pénal, spécifique aux mineurs. Principale mesure: sanctionner par des "travaux de réparation" les "actes commis dès 12 ans" après "autorisation des parents".
Le jeune Louis Sarkozy, pris en flagrant délit de tir de billes et de jet de tomates sur une policière tombera-t-il sous le coup des menaces de l'UMP. Le jeune Louis Sarkozy n'a que 15 ans.
Il y a deux façons de voir les choses : soit bêtement comme l'UMP au principe que l'on ne peut laisser un jeune défier la police, soit plus intelligemment en se disant que ce n'est qu'un enfant.
Le père avait choisi la première solution (la solution idiote).
Il a donc raison de vouloir arrêter la politique ...
Lire ici
Retour aux fondamentaux, qu'ils disent ...
Ndlr : Philippe Juvin, maire UMP de La Garenne-Colombes n'hésite pas, pour sa part à dénoncer "la chasse aux sorcières dont fait l'objet Claude Guéant". Comme quoi pour certains, il est tout à fait possible d'aller un peu plus loin que les fondamentaux .... (ici)
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vendredi 9 mars 2012
Philippe Juvin : incompatibilité entre les fonctions hospitalières des PU-PH et l’exercice d’un mandat parlementaire
Cumul à l’hôpital
Secrétaire national de l'UMP, député européen et maire de La-Garenne-Colombes, le Philippe Juvin a été nommé, fin février, à la tête des urgences de l'hôpital européen Georges Pompidou, à Paris, provoquant un tollé. Bernard Granger analyse dans son blog ce cas exemplaire de cumul des fonctions.
En 2005, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) a remis un rapport dénonçant les graves négligences qui s’étaient produites dans un service d’anatomie pathologique de l’Assistance publique. Seule une partie de ce rapport a été rendue publique, car il mettait en cause plusieurs personnes dont le chef de ce service, professeur des universités et praticien des hôpitaux (PU-PH). Cet hospitalo-universitaire a reçu une sanction disciplinaire. Il lui était notamment reproché d’être peu présent dans son service. Le rapport établissait qu’il venait deux fois par semaine pour diriger son service, trois heures en général, entre 10h00 à 13h00. Il avait de nombreuses autres responsabilités. Il était en particulier député au Parlement européen. L’administration avait été également condamnée car sa responsabilité dans cette affaire était engagée. En marge de ce rapport, les inspecteurs de l’Igas avaient remis une note au ministre de la Santé qui avait commandé ce rapport, Xavier Bertrand, pour souligner l’incompatibilité existant selon eux entre les fonctions hospitalières des PU-PH et l’exercice d’un mandat parlementaire. Cette note complémentaire n’a pas non plus été rendue publique. Seuls des articles de presse s’en sont fait l’écho (voir par exemple article de Libération).
Plusieurs parlementaires étaient alors concernés et certains le sont toujours. Deux d’entre eux interrogés par la presse avaient d’ailleurs déclaré, pour l’un qu’il avait renoncé à ses fonctions de chef de service, pour l’autre qu’il avait diminué ses émoluments hospitaliers. Ces PU-PH sont de fait dans une situation de cumul puisqu’à leurs indemnités parlementaires s’ajoutent leur salaire de l’université et leurs émoluments hospitaliers, ce qui entraîne d’ailleurs une certaine jalousie de la part des autres députés et sénateurs.
Cette affaire, enterrée par Xavier Bertrand, ressurgit aujourd’hui. Un député européen, par ailleurs PU-PH, vient d’être nommé chef de service des urgences d’un grand hôpital parisien. Cette nomination a été mal ressentie par tous ceux qui exercent leurs fonctions hospitalières avec dévouement et dans le respect de leur statut. Les journées n’ont que 24 heures. Le mandat de député européen exige un travail à temps plein, comme l’a déclaré Diana Wallis, vice-présidente du Parlement européen.
Bernard Granger (lire ici)
Par Bernard Granger, secrétaire du Mouvement de Défense de l'Hôpital Public (MDHP)
Secrétaire national de l'UMP, député européen et maire de La-Garenne-Colombes, le Philippe Juvin a été nommé, fin février, à la tête des urgences de l'hôpital européen Georges Pompidou, à Paris, provoquant un tollé. Bernard Granger analyse dans son blog ce cas exemplaire de cumul des fonctions.
En 2005, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) a remis un rapport dénonçant les graves négligences qui s’étaient produites dans un service d’anatomie pathologique de l’Assistance publique. Seule une partie de ce rapport a été rendue publique, car il mettait en cause plusieurs personnes dont le chef de ce service, professeur des universités et praticien des hôpitaux (PU-PH). Cet hospitalo-universitaire a reçu une sanction disciplinaire. Il lui était notamment reproché d’être peu présent dans son service. Le rapport établissait qu’il venait deux fois par semaine pour diriger son service, trois heures en général, entre 10h00 à 13h00. Il avait de nombreuses autres responsabilités. Il était en particulier député au Parlement européen. L’administration avait été également condamnée car sa responsabilité dans cette affaire était engagée. En marge de ce rapport, les inspecteurs de l’Igas avaient remis une note au ministre de la Santé qui avait commandé ce rapport, Xavier Bertrand, pour souligner l’incompatibilité existant selon eux entre les fonctions hospitalières des PU-PH et l’exercice d’un mandat parlementaire. Cette note complémentaire n’a pas non plus été rendue publique. Seuls des articles de presse s’en sont fait l’écho (voir par exemple article de Libération).
Plusieurs parlementaires étaient alors concernés et certains le sont toujours. Deux d’entre eux interrogés par la presse avaient d’ailleurs déclaré, pour l’un qu’il avait renoncé à ses fonctions de chef de service, pour l’autre qu’il avait diminué ses émoluments hospitaliers. Ces PU-PH sont de fait dans une situation de cumul puisqu’à leurs indemnités parlementaires s’ajoutent leur salaire de l’université et leurs émoluments hospitaliers, ce qui entraîne d’ailleurs une certaine jalousie de la part des autres députés et sénateurs.
Cette affaire, enterrée par Xavier Bertrand, ressurgit aujourd’hui. Un député européen, par ailleurs PU-PH, vient d’être nommé chef de service des urgences d’un grand hôpital parisien. Cette nomination a été mal ressentie par tous ceux qui exercent leurs fonctions hospitalières avec dévouement et dans le respect de leur statut. Les journées n’ont que 24 heures. Le mandat de député européen exige un travail à temps plein, comme l’a déclaré Diana Wallis, vice-présidente du Parlement européen.
Le statut des PU-PH indique aussi que l’intégralité des activités professionnelles doit être consacrée à l’exercice des fonctions universitaires et hospitalières.
Nous sommes donc devant un cas flagrant de cumul, ce qui ne semble pas émouvoir l’intéressé, qui se prétend capable d’assumer toutes ses tâches, mais que l’on ne voit pas beaucoup à l’hôpital. Il faut ajouter que cet homme est aussi maire d’une ville de près de 30 000 habitants et qu’il siège dans divers organismes, dont le fameux Établissement public pour l’aménagement de la région de la Défense (EPAD).
Un parlementaire, qu’il soit élu au Parlement français ou européen, n’a pas le droit d’occuper un poste dans la fonction publique, tout simplement parce qu’il doit être indépendant et ne doit être soumis à aucune hiérarchie administrative, laquelle relève du pouvoir exécutif. La loi prévoit deux exceptions (article 142 du Code électoral). La première concerne les ministres des cultes en Alsace-Moselle, qui sont payés par l’État, et les universitaires. Ces derniers jouissent de la liberté académique que leur garantit la constitution et ne sont pas soumis au pouvoir exécutif : ils sont nommés par leurs pairs et les universités sont dirigées par des personnes élues au sein des instances universitaires.
Le cas des PU-PH est différent puisqu’ils ont une double appartenance, universitaire et hospitalière. Dans leurs fonctions hospitalières, ils bénéficient de l’indépendance professionnelle comme tout médecin hospitalier, mais, pour le reste, ils sont soumis à l’autorité du directeur de l’hôpital. Le chef de service dont il est aujourd’hui question vient d’ailleurs d’être nommé dans ses fonctions par le directeur de l’hôpital. Les PU-PH sont donc soumis à l’autorité de quelqu’un qui dépend directement du pouvoir exécutif puisque le directeur de l’hôpital est soumis hiérarchiquement au directeur de l’Agence régionale de santé, lequel est nommé en Conseil des ministres et dépend directement du ministère de la Santé.
Dans cette affaire, le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif se mêlent de façon anormale, grâce à de petits arrangements entre amis. Le pouvoir judiciaire devra trancher ces liens et dissiper ce trouble.
Le cas des PU-PH est différent puisqu’ils ont une double appartenance, universitaire et hospitalière. Dans leurs fonctions hospitalières, ils bénéficient de l’indépendance professionnelle comme tout médecin hospitalier, mais, pour le reste, ils sont soumis à l’autorité du directeur de l’hôpital. Le chef de service dont il est aujourd’hui question vient d’ailleurs d’être nommé dans ses fonctions par le directeur de l’hôpital. Les PU-PH sont donc soumis à l’autorité de quelqu’un qui dépend directement du pouvoir exécutif puisque le directeur de l’hôpital est soumis hiérarchiquement au directeur de l’Agence régionale de santé, lequel est nommé en Conseil des ministres et dépend directement du ministère de la Santé.
Dans cette affaire, le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif se mêlent de façon anormale, grâce à de petits arrangements entre amis. Le pouvoir judiciaire devra trancher ces liens et dissiper ce trouble.
Bernard Granger (lire ici)
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jeudi 8 mars 2012
Exercice illégal de la médecine (Philippe Juvin-Canard enchaîné)
Canard enchaîné - 7 mars 2012
Source : Parti socialiste garennois
|
Nicolas Sarkozy promet une carte Vitale anti-fraude. Il a donc raison de vouloir arrêter le politique !
Nicolas Sarkozy promet une carte Vitale anti-fraude !
"S'agissant de la carte Vitale, il y a de la fraude, il faut que ça cesse", a déclaré Nicolas Sarkozy. "Nous allons transformer la carte Vitale, comme nous avons transformé le passeport et la carte d'identité, avec un système biométrique."
Ce monsieur a vraiment raison de vouloir arrêter la politique car avant de donner une nouvelle carte bourrée de technologies aux français, il faudrait déjà imposer la carte Vitale actuelle, qui est en service depuis plus de 20 ans, aux spécialistes qui refusent de l'accepter dans leur cabinet et dans les cliniques.
Et vous savez pourquoi, ces spécialistes sans scrupule la refusent ? Ils vous le disent, vous le crient dans les oreilles : on ne va quand même pas engraisser la sécurité sociale (au prétexte que certains frais minimes sont encore à leur charge).
Alors qu'à chaque acte, aux patients, là la Sécu ne se gène pas pour faire des retenues (des contributions comme ils disent).
La médecine spécialiste contribue grandement d'une part au trou de la sécu en retardant le passage au tout électronique et d'autre part contribue à l'appauvrissement des plus pauvres en retardant les remboursements, à cause du traitement papier très long. Pire, certains patients ne se font plus soigner par manque de trésorerie. Une consultation de spécialiste représente pour certains (beaucoup) parfois 10 ou 20 % de leur modestes revenus. Une somme qui, si elle leur fait défaut pendant 30 jours ou plus, les met en difficulté avec leur banque.
La carte vitale (carte Santé à l'origine) a été officiellement mise en service en 1985 !
En 2012, le Président Sarkozy et ses conseillers Santé (suivez mon regard) n'ont même pas été foutu de l'imposer aux ophtalmo, cardio et autres arracheurs de dents, même et surtout chez ceux où ils consultent, par copinage, laxisme et mépris des pauvres gens.
Oui, monsieur Nicolas Sarkozy, vous avez raison, laissez tout de suite tomber la politique.
Par PhilBert
Source AFP/Reuter
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mardi 6 mars 2012
Bientôt en salle ...
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lundi 5 mars 2012
La faculté de médecine Paris-Descartes reproche au Pr. Philippe Juvin un manque notoire de publications médicales. FAUX !
Patrick BERCHE, le doyen de la faculté de Paris-Descartes, à
laquelle est rattachée l’Hôpital européen Georges Pompidou, refuse l’arrivée du
professeur Juvin dans son université. « Au motif d’une insuffisance notoire de
publications scientifiques », précisent les médecins qui refusent l'arrivée du
Pr. Juvin à Pompidou dans une lettre ouverte adressée à la direction de l'AP-HP
et réclamant l'ouverture d'une enquête de l'IGAS - Inspection Générale des
Affaires Sociale. (Lire cette lettre ici)
FAUX !
Le Pr. Philippe Juvin, au contraire publie beaucoup sur les
sujets médicaux, la preuve …
- Macrocéphalie aigüe: (lire ici)
- Hypoxie : (lire ici)
Extrait : Hypoxie. C'est le phénomène d'hypoxie qui entraîne très rapidement la perte de connaissance. Dans le cas de l'accident du vol AF 447 Rio-Paris, estime le professeur Juvin, si une dépressurisation brutale s'est bien produite, même en étant elle-même secondaire à une autre cause, "les événements qui auraient suivi auraient affecté des personnes inconscientes".
- Anesthésie locale (lire ici)
- Anesthésie générale (lire ici)
- Euthanasie (lire ici)
- Cursus médical : (lire ici)
47,50 euros éditions Arnette |
Sans oublier l'excellent ouvrage "Anesthésie, analgésie et réanimation du patient âgé" par Frédéric Aubrun et préfacé par Philippe Juvin, tout de même..
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dimanche 4 mars 2012
Selon Philippe Juvin, "Claude Guéant est victime d'une chasse aux sorcières" !
Pour le Pr. Philippe Juvin, le nouveau chef du service des urgences de l'hôpital Georges Pompidou (à plein temps),
"Guéant est victime d'une chasse aux sorcières".
Ce n'est pas à la cafétaria de l'hôpital Pompidou qu'il le dit à ses confrères débordés mais en se fendant d'un grandiloquent communiqué de presse.
Pas sûr que de telles déclarations résolvent le problème des malades stockés dans les couloirs du services des urgences de Pompidou.. en grève (voir ici).
Ndlr : on aime le courage du signataire ... qui n'a pas signé ! |
«La rupture passe par de nouvelles têtes et surtout des députés européens qui se consacrent entièrement à leur mandat».
Philippe Juvin, Le Figaro 24.10.2008
***
La réalité d'un service d'urgences inspire à Juvin bon nombre d'orientations pour le département, «laboratoire d'idées nouvelles» ... pour la France.
Philippe Juvin, médecin de Sarko Le Point - janvier 2007
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vendredi 2 mars 2012
Grève aux urgences de l'hôpital Georges Pompidou
France 3 - 2 mars 2012 - 20h16
Le service des urgences de l' Hôpital Européen Georges Pompidou (HEGP) est sous le coup d'un mouvement de grève qui a pour objectif de dénoncer la situation critique dans laquelle se trouve ce service, selon la CGT.
"Le personnel des urgences de HEGP a entamé une action pour mettre fin au scandale des patients "garés" sur des brancards dans les couloirs du service, les "pré-portes", dit dans un communiqué la CGT de l'établissement qui parle de "maltraitance institutionnelle".
"La qualité des soins, l'hygiène hospitalière ne peuvent plus être assurées par les personnels" qui "refusent d'engager leur responsabilité de soignants face à cette situation issue de la casse structurelle du service public de santé".
Dénonçant le manque de lits en aval des urgences, la CGT estime que "tous les lits ne peuvent pas être affectés à des interventions programmées, encore moins à des actes relevant du secteur privé".
De son côté la direction de HEGP a dit qu'un groupe de travail pluriprofessionel avait été mis en place lundi après une réunion avec les syndicats.
"Ce groupe de travail doit rendre des conclusions visant à mettre fin à la situation des pré-portes, avant le 31 mars prochain".
"Dans l'attente de ces conclusions, l'accueil et la sécurité des patients se présentant aux urgences sont normalement assurés par les personnels non grévistes et par des personnels grévistes assignés" précise encore la direction.
Ce conflit éclate en pleine controverse après la nomination à la tête du service des urgences du Pr Philippe Juvin, député européen UMP et spécialiste santé du parti du président Nicolas Sarkozy.
Certaines personnalités du monde médical au sein de l'Assistance publique-Hôpitaux
de Paris se sont élevées contre sa nomination, M. Juvin étant très pris par ses fonctions politiques.
Ouvert en 1999, comme le reste de l'hôpital, le service des urgences de HEGP est un des plus importants de Paris et voit passer environ 50.000 patients par an.
Source : France 3
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La nomination du professeur Juvin fait toujours des vagues (suite)
Le Parisien du 2 mars 2012
Édition des Hauts-de-Seine
Édition des Hauts-de-Seine
Nouveau coup
de butoir : les signataires de la lettre ouverte contre la nomination à la tête
des urgences de l’Hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP, Paris XVe) du
professeur Philippe Juvin ne désarment pas. Les médecins, parmi lesquels des
représentants du mouvement de défense de l’hôpital public, de la commission
médicale d’établissement de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris ou de la
CGT, s’indignent de la promotion du médecin, également député européen, maire de
La Garenne-Colombes et secrétaire national de l’UMP en charge des questions de
santé.
« Selon un rapport de l’Igas de 2005, il y a incompatibilité entre la fonction de praticien hospitalier et de député, assure notamment André Grimaldi, le président du Mouvement de défense de l’hôpital public. Nous attendons une réaction du ministère de la Santé et, s’il le faut, nous porterons l’affaire devant le tribunal administratif. »
« Selon un rapport de l’Igas de 2005, il y a incompatibilité entre la fonction de praticien hospitalier et de député, assure notamment André Grimaldi, le président du Mouvement de défense de l’hôpital public. Nous attendons une réaction du ministère de la Santé et, s’il le faut, nous porterons l’affaire devant le tribunal administratif. »
Contacté, Philippe Juvin n’a pas
souhaité réagir. Son entourage indiquait hier qu’il « consacre tout son temps à
la prise en main de son nouveau service ». Il y a du travail : mercredi, à
l’appel des syndicats CGT, SUD et FO, les personnels hospitaliers de l’HEGP ont
entamé une grève illimitée pour protester contre « le scandale » des conditions
d’accueil des patients aux urgences.
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Philippe Juvin : Le cumulard du Président (par le Canard enchaîné)
Affaire classée : l’inspection générale des affaires sociales ne sera pas chargée d’enquêter sur le présumé «emploi fictif» dont vient de bénéficier Philippe Juvin. Bombardé chef de service des urgences à l’hôpital parisien Georges-Pompidou, ce professeur est soupçonné par quelques collègues malveillants et syndicalistes aigris d’être incapable d’assumer cette nouvelle charge.
Ils l’ont écrit, lundi 27 février, dans une lettre à la direction de l'Assistance publique (AP-HP)… Mais leur demande d’une petite inspection a été refusée tout net par Xavier Bertrand, encore ministre de la Santé, qui a précisé au « Canard» que «cette nomination n’avait rien de politique ».
On se tient les côtes.
Lire l'article ici |
En plus des sessions plénières, il participe aux travaux de plusieurs commissions de ce Parlement, celle du Marché intérieur et de la protection du consommateur et celle de l’Environnement. Juvin est aussi vice-président de la Délégation pour les relations avec l’Afghanistan et de celle pour l’Iran. Prié d’assister aux réunions de son groupe parlementaire et compte tenu d’un calendrier chargé, il est censé siéger à Bruxelles ou à Strasbourg environ cent trente jours par an.
Ce n’est pas tout. Cumulard enthousiaste et travailleur acharné, il est par ailleurs maire de La Garenne-Colombes, riante bourgade de 30 000 habitants.
«Déjà, lorsqu’il exerçait à l’hôpital Beaujon, son absentéisme avait été déploré», glissent au passage les auteurs du mot doux envoyé à Mireille Faugère, directrice de l’Assistance publique, qui a piloté ce parachutage exigé par le Château. «Il est matériellement impossible à Philippe Juvin d’exercer à plein temps son emploi hospitalo-universitaire, pour lequel il est pourtant rémunéré à taux plein», insistent les mauvais coucheurs de l’hôpital public. Comme si elle anticipait sur ses futures absences, l’AP-HP, qui débauche à tour de bras, renforce les urgences de l’hôpital Pompidou, avec l’arrivée programmée de deux nouveaux toubibs.
Après le « faire le job» de Sarko, voici le « faire le job à ma place ».
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